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Critique de Diabolau


Nous avions laissé Benvenuto Gesufal, comme souvent, en fâcheuse posture, tentant d'échapper à ses poursuivants sur les vertigineux toits de Ciudalia, et ce tome prend son temps pour nous faire revivre avec brio une des plus belles scènes d'action du roman original.
Puis, nous arrivons à la phase où j'attendais Frédéric Genêt – qui jusqu'à présent a fait un super boulot sur cette adaptation – avec un mélange d'impatience et d'appréhension.
En effet, le périple du héros dans la Marche Franche, alors qu'il est devenu fortement indésirable dans la capitale et qu'il n'a pas d'autre choix que d'aller se mettre au vert quelque temps, est pour moi le "point faible" du roman de Jaworski. Je suis obligé d'y mettre les guillemets qui s'imposent, tant Gagner la guerre a été pour moi un monumental uppercut que je considère encore à ce jour comme le meilleur roman de fantasy contemporaine... Mais disons que j'ai trouvé que dans ce road movie vers Bourg Preux, et plus encore dans ce séjour forcé dans cette ville, il y avait quelques longueurs.
Genet m'a vite rassuré : à l'instar de Peter Jackson pour le Seigneur des Anneaux (je ne parle pas du triste "Hobbit"), il a fait, à mon sens, exactement les bonnes ellipses, les coupes qu'il fallait faire, délaissant les digressions et les passages dispensables, tout en réussissant à rendre parfaitement l'ambiance sombre et sauvage du vieux royaume, et en incarnant les personnages avec talent (mention spéciale pour les deux balaises Ouromands, impressionnants !)
Encore un tome avant l'achèvement de ce cycle qui est bien parti pour être un must.
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