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Une femme et ses deux enfants sont retrouvés égorgés dans leur lit. Elle était philippine, les petits avaient un père suédois. Pour le commissaire Connie Sjöberg et son équipe, le choc est rude mais heureusement Tom et Linna n'ont pas souffert, ils sont morts dans leur sommeil. Qui a pu tuer si froidement cette petite famille sans histoires ? le père dont ils étaient séparés depuis longtemps ? Erik ? Un homme mystérieux présenté comme le nouveau compagnon de Catherine ? Peu d'indices, aucune piste valable et une équipe d'enquêteurs qui traverse une crise : Sjöberg se noie dans une liaison adultère qui lui fait honte, Petra est persuadée que Jamal a participé à son viol et Einar ne donne plus signe de vie.

Suite directe de Hanna était seule à la maison, cette Comptine des coupables suit l'équipe du commissariat de Hammarby, un quartier de la périphérie de Stockholm, que l'on retrouve en proie à des soucis personnels et professionnels. Mais les problèmes et rancoeurs ne les empêchent en rien de mettre toutes leurs forces dans la résolution du meurtre sordide d'une mère et de ses deux enfants, innocents par définition. Et c'est dans le passé qu'ils vont devoir fouillé pour trouver le coupable. L'enfance est au coeur de cet opus, ce moment privilégié mais non exempt de drames, des drames que l'on cache, que l'on enfouit au plus profond, que l'on ne peut raconter faute de mots, mais qui continuent de hanter ceux qui les ont vécus, subis, oubliés parfois. Un drame, Sjöberg en a aussi vécu un autrefois, quand il a perd son père alors qu'il n'avait que trois ans. Sa mère est toujours restée très discrète à ce sujet et n'a répondu à aucune des questions de son fils. L'heure est peut-être venue d'évoquer ce passé douloureux pour le libérer du poids des secrets...
Pour les amateurs de polars suédois, celui-ci ne déroge pas aux règles du genre : ambiance neigeuse, rythme lent, enquête minutieuse, racine du mal dans le passé et policiers désenchantés. Les personnages sont attachants, l'histoire très prenante, c'est vraiment un bon opus de cette série.
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Une femme et ses deux petits assassinés. Elle consciente, eux dans leur sommeil. On les retrouve gorge tranchée, allongés côte à côte dans le même lit. Les enfants semblent dormir paisiblement. Ouf, ils n'ont rien vu, rien entendu, pas souffert. N'empêche, ça prend tout de suite le lecteur aux tripes.

Le titre en version française est éloquent, il fait référence à l'enfance, à l'innocence, à la culpabilité et à son côté lancinant - thématiques principales de cet ouvrage, où des enfants sont victimes des drames des adultes, directement ou indirectement, à cause des non-dits, parce que ceux qui les aiment pensaient les protéger du poids de leur propre souffrance en la taisant, ou tout simplement parce qu'ils étaient incapables de s'épancher.

Un polar suédois à la forme très classique : quelques histoires en parallèle de l'enquête policière, autour du passé des témoins/suspects/coupables du meurtre et des difficultés des flics dans leurs vies personnelles. Cette 'Comptine des coupables' est la suite de 'Hanna était seule à la maison'. Je regrette d'avoir pris cette série en cours, des éléments sur les enquêteurs m'ont échappé. Je compte bien redémarrer au début.
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J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce roman. Impossible pour moi de m'intéresser à l' intrigue.
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Je viens de me rendre compte que je n'avais pas encore rédigé ma critique sur ce roman, et pourtant...
Un fabuleux moment de lecture !
Un livre pas long, bien ficelé, des protagonistes sympathique.
J'ai lu ce roman d'une traite tellement je fus prise par l'histoire, je voulais absolument savoir le mot de la fin !
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Carin Gerhardsen … six livres parus en français …
N°1 « la maison en pain d'épice » … Un polar suédois écrit par une mathématicienne de formation devenue informaticienne … Les scènes décrites, dévoilent les détails avec une telle analyse logique que parfois on croirait suivre l'énigme au travers de l'organigramme qui décrit le schéma d'organisation de l'intrigue avec une représentation graphique normalisée de l'enchaînement des opérations effectuées et des décisions prises par le meurtrier … j'avais beaucoup aimé.
N°2 « Hanna était seule à la maison » … L'intrigue est manichéenne. Un bon point pour un thriller. Mais le style lui manque certainement de fioriture … j'étais un peu déçue.
Me voici avec le numéro 3 entre les mains …
Le commissaire Conny Sjöberg n'est pas très en forme … son équipe non plus … ils ont des comptes à régler entre eux … il y en a même un qui a disparu !
Einar est-il en train de prendre du bon temps ?
300 pages plus loin, le ménage sera fait … le meurtrier sera arrêté … les mystères entourant le passé des uns et des autres seront dévoilés.
L'écriture n'est pas littéraire, nous ne sommes pas en train de lire des textes poétiques ou psychologiques, c'est tonique, très professionnel dans la gestion du scénario.
Une bonne lecture pas prise de tête …
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Ce roman n'était pas fait pour moi, mais alors pas du tout. Je pense qu'il plaira à beaucoup d'autres lecteurs. Pour ma part, je suis hermétique à ce genre de romans. J'aurai même dû l'abandonner au bout de quatre pages, quand les enquêteurs trouvent "beaux" ces trois cadavres couchés les uns auprès des autres, ou quand ils sont presque heureux que tous les membres de la famille soient morts en même temps. Note : je sais pertinemment que survivre à une tragédie est douloureux, et l'une des intrigues secondaires le démontre largement. Cependant, il m'est impossible d'être sereine face à l'assassinat de deux enfants, même s'ils sont "partis" avec leur mère.
J'ai beau aimé les romans policiers, je n'aime pas quand les policiers eux-mêmes ne portent pas plainte quand ils sont victimes de violence. Je n'aime pas non plus quand la vie privée des policiers envahit, pour ne pas dire parasite l'intrigue. C'est fou le nombre de policiers qui découvrent des secrets de famille grâce à une enquête. le polar fait vraiment double emploi.
Je n'ai rien non plus contre la vengeance, cette thématique littéraire m'a toujours intéressée. Cependant, je n'aime pas la vengeance telle qu'elle est pratiquée dans ce roman. Pourquoi se venger d'une tragédie où, comme dans toute véritable tragédie, seule la fatalité est en cause ? Les retours en arrière, mis en évidence par l'utilisation de l'italique, est un procédé bien connu, et pas toujours judicieux - j'ai pensé aux romans de Camilla Lackberg (l'oiseau de mauvais augure, mais en nettement moins fort). le coupable ? Je ne dévoilerai pas son identité, bien entendu. Je dirai simplement que l'auteur a voulu construire habilement son roman pour nous amener à ce meurtrier inattendu. J'ai juste eu l'impression qu'il tombait du ciel - et j'avais presque raison.
Bref, la comptine des coupables fut une déception pour moi.
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Après 2 premiers romans agréables mais aux intrigues finalement assez moyennes, Carin Gerhardsen a clairement passé la vitesse supérieure avec ce roman passionnant. Parallèlement à l'enquête principale, on en apprend plus sur la vie des enquêteurs, à l'instar de Conny Sjöberg qui recherche à en apprendre plus sur sa famille et son passé. de plus, ce roman est certainement un de ceux qui décrit le mieux la notion de culpabilité. Une belle réussite et j'en serai de la suite des enquêtes de Conny et son équipe.
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En pleine Suède, une femme de ménage d'origine philippine est tuée avec ses deux enfants. Une brigade de la police enquête alors que des histoires internes s'accumulent.
L'intrigue sent le déjà-vu avec ces personnages vus des milliers de fois. Mais l'ambiance, la psychologie des personnages, les rebondissements maintiennent le lecteur dans le droit chemin jusqu'au dénouement volontairement surprenant. Ne restera pas dans les mémoires mais a le mérite de tenir la route.
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C'est un beau roman autour de deux drames de la vie quotidienne, survenus des années auparavant. Ces drames ont marqué à jamais certains de leurs acteurs qui ont développé un sentiment de culpabilité ‘pas au sens juridique du mot' comme disent deux des protagonistes. Cette culpabilité a changé du tout au tout leur vie, mais aussi celle de leurs proches qu'ils en soient conscients ou non. L'auteure va très loin dans l'analyse de cette culpabilité, qui peut mener aussi bien à la dépression, à l'isolement, au silence sur le passé, à la recherche de la rédemption ou à la tentative d'une vie nouvelle. Mais bien peu des protagonistes touchés par cette culpabilité réussissent une vie nouvelle. L'un d'entre eux ira même jusqu'au suicide. Ce seul aspect du roman, très poignant, justifie sa lecture.


Et puis il y a une belle étude des rapports humains au sein d'une équipe. En l'occurence, l'équipe du commissaire Conny Sjoberg, avec Jens Sanden, son ami de longue date, Petra Westman, Jamal Hamad et Einar Eriksson, le taciturne en charge des recherches informatiques. Connait-on vraiment ceux avec qui on travaille tous les jours? Est ce que l'un d'entre eux peut être coupable d'un meurtre? Comment faire équipe avec un autre qu'on soupçonne d'avoir été complice de son viol? Mais peut on porter plainte contre un collègue?


Enfin, il y a l'intrigue policière: une femme Philippine, et ses deux enfants sont retrouvés égorgés sur le lit de la mère, à Stockholm. Sjoberg, Sanden, Petra et Jamal enquêtent. Einar a quant à lui disparu. Il était en relation avec la femme assassinée. L'a-t-il tuée ou est il lui aussi une victime? Comment cette femme Philippine qui fait des ménages a pu devenir propriétaire d'un appartement dans le quartier de Soder? Une intrigue complexe, tirant ces racines dans le passé, mais parfaitement maîtrisée et facile à suivre malgré les nombreux flashbacks. Passionnant et émouvant.
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Enquête haletante où chaque intervenant se remet en question et tente de racheter ses erreurs passées. Après s'être habituée aux noms suédois, il n'y a plus qu'à suivre les secrets et non-dits de chacun et découvrir le coupable.
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