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3,37

sur 189 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je ne suis pas du tout amatrice des romans suédois, mais à ma grande surprise j'ai beaucoup aimé La maison en pain d'épices.
C'est un très bon thriller, bien ficelé, et qui m'a plu de la première à la dernière page.
J'ai trouvé qu'il y avait du suspense, de bons personnages, et ça se tient bien.
Je les lu il y a quelques temps mais j'en garde vraiment un bon souvenir, d'où un quatre étoiles :)
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J'ai bien aimé cette lecture, grâce à des personnages bien caractérisés, avec des doutes, des failles, et des tensions. Pour l'intrigue, rien de révolutionnaire, dommage que le résumé en 4ème de couv nous en dise autant, on aurait peut être eut matière à cogiter un peu plus. L'ensemble est bien tourné, la construction au top nous permet de monter en pression, jusqu'au final classique.
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En Suède, dans une école, il y a des enfants qui courent, s'agitent, s'attrappent. A bien y regarder , ce qui s'y passe est l'ordinaire de certains mais ne devrait pas être l'ordinaire ; cet ordinaire là est en fait l'inacceptable, l'indicible pour les victimes (surtout pour la victime). le chef compose cette meute avec d'autres qui reproduisent ses faits ; certains se contentent de suivre sans intervenir. Chaque jour lors de la sortie, lors de la récréation, Thomas est malmené, violenté : ligoté par ses camarades avec une corde à sauter puis jeté sur la route ; on lui vole son pantalon et il doit rentrer à la maison, comme ça ; on menace de le brûler, de l'enfermer. Et puis l'institutrice, l'adulte qui devrait être bienveillante n'intervient jamais car la plupart du temps, cela se passe à la sortie, dans la rue, ou tout au moins, une fois l'heure des cours passée. Il ne trouve pas plus de réconfort chez lui auprès de sa mère avec laquelle il vit.

Thomas grandit puis trouve un travail. Il est seul, très seul : pas d'ami, pas de famille, aucune relation amicale qu'elle soit issue du milieu professionnel, associatif. Thomas a l'impression qu'enfant, les adultes ne le voyaient pas puisqu'il n'a jamais été défendu et maintenant qu'il est adulte, il a l'impression d'être tout aussi invisible. Il se rend compte que certains s'agacent de son comportement hésitant, de son caractère effacé.

Les autres élèves de la classe aussi ont grandi. Thomas ne les a jamais revus.

Un jour, dans la maison d'une retraitée, un agent immobilier marié et père de famille est retrouvé assassiné. Fort heureusement, cette demeure était vide puisque sa propriétaire était à l'hôpital en raison d'une fracture du fémur. La propriétaire voit le cadavre en arrivant chez elle et une fois la police prévenue, cette vieille dame part séjourner chez une infirmière, le temps de permettre à la police de faire des investigations.
Pendant que la police enquête, une femme est à son tour retrouvée assassinée. Puis c'est au tour d'une deuxième femme, une prostituée. Vient le jour où une troisième femme est elle aussi assassinée. Ces personnes n'habitent pas le même quartier, l'une d'elle habite même loin de la ville. La police ne comprend pas pourquoi l'agent immobilier a été retrouvé mort dans la maison de la retraitée alors que celle-ci n'avait aucune envie de vendre sa demeure et qu'elle ne connait pas du tout la victime.
Puis, la police s'aperçoit que les victimes ont un point commun : leur âge. L'âge de Thomas. Lequel a déjà observé ces futures victimes et su ce qu'elles faisaient de leur vie et où elles habitaient. D'ailleurs, il était présent, à quelques mètres, avant le meurtre.

Est-ce lui le meurtrier ? Celui qui se venge ? Jusqu'où va-t-il aller ? L'assassin décimera-t-il tous les élèves de la classe ?



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J'ai beaucoup aimé ce roman pour ce qui concerne les meurtres. Les nordistes sont décidément moins doucereux que d'autres auteurs en terme de description de meurtres. Tout le long du roman on se demande si Thomas est l'auteur des meurtres puis l'on en doute, puis l'on en est persuadé !
Je vous le conseille. Un bel indice en cours du roman.
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Je viens de passer un très bon moment en compagnie de ce roman policier. C'est pétillant et dynamique. L'écriture est limpide et agréable. Par contre, j'ai eu de fortes suspicions sur l'identité du tueur en série dès le premier quart du livre...et bingo, c'était ça ! Donc pas assez de suspense à mon goût.
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Les blessures d'enfance sont souvent les plus dures et le lecteur va ainsi partager ce qui semblent être les pensées et l'itinéraire d'une victime d'une série d'agressions tant physiques que morales durant la plus grande partie de son enfance et de sa scolarité. Devenu adulte, cette victime a continué à en souffrir et méne une vie privée des plus solitaires et anonymes, la vue d'un de ses anciens persécuteurs va alors le propulser dans une série de meurtres (4 au total) plus sordides les uns que les autres.....
Si nous le découvrons ainsi de manière très pointue et de l'intérieur, l'inspecteur Sjôberg et son équipe n'ont aucun début d'explications sur le seul meurtre d'un agent immobilier, à priori bien sous tout rapport, dans la maison d'une femme agée, hospitalisée durant les faits.... C'est donc l'enquète que nous allons, alors, suivre et le moins que l'on puisse dire c'est que les pièces du puzzle sont longues à être associées par cette équipe pour arriver à une première conclusion que nous ne sommes pas loin de partager.
Et tout le talent de Carin Gerhardsen est là, happé par l'histoire avant le bouleversement final.
Bonne lecture en tout cas avec sa part de suspense et une nouvelle auteure scandinave à suivre
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Un bon premier roman qui m'a donné envie de lire les romans suivants de cette auteure. Alors certes, ce n'est pas l'histoire du siècle, le roman est dénué de suspense et on sait vers quel dénouement Gerhardsen nous amène (à cause d'un résumé qui en dit beaucoup trop) mais cela reste une lecture agréable.
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J'ai aujourd'hui testé mon premier roman suédois avec La maison en pain d'épices de Carin Gerhardsen. Ce titre m'a de suite fait penser au conte de Hansel et Gretel, même s'il ne faut y voir aucun lien.

Enfant, Thomas était le souffre-douleur de ses petits camarades de classe. Coups, brimades, violence, rien ne lui a été épargné. le pire a sans doute été que la maîtresse ne voyait rien, puisque personne n'a jamais été puni.
Quarante ans plus tard, un homme est retrouvé assassiné, bientôt suivi d'une femme. Leur point commun? Avoir été en classe avec Thomas.
Alors que les meurtres se succèdent, la police se tourne naturellement vers lui: se pourrait-il que l'ancienne victime ait décidé de se venger et de devenir bourreau à son tour? Bien qu'il fasse figure de suspect idéal, Thomas jure qu'il est innocent... Qui croire? Les apparences peuvent-elles être trompeuses?

Ce que j'ai apprécié, c'est que le récit soit entrecoupé de morceaux du journal de l'assassin. Il nous y raconte son état d'esprit en voyant ce que sont devenus ses anciens tortionnaires, il y décrit les meurtres, sa manière de procéder... C'est parfois même assez gore! Mais cela donne du rythme au récit, on a l'impression d'assister au jeu du chat et de la souris avec les enquêteurs.

Du coup, la question se pose: Thomas est-il vraiment l'assassin? Ce journal est-il le sien? L'a-t-il écrit sous le coup de la folie, dans l'excitation qui suit le meurtre accompli? Car il y a une vraie différence de style entre le journal de l'assassin et les passages où Thomas nous raconte sa vie...

Au final, je ressors de ce roman avec un avis mitigé, qui ne concerne pas ma lecture mais plutôt le résumé de quatrième de couverture. Si on en croit ce qui y est dit, Thomas semble soupçonné dès le début de l'enquête, alors qu'il n'en est rien: les inspecteurs ne font le lien avec lui que vers les 2/3 du livre. du coup, j'ai eu un peu l'impression d'avoir été trompée sur la marchandise...
D'autant qu'avec un peu d'attention, on devine assez rapidement qui est le coupable. Mais cela ne gâche en rien la lecture, car l'auteur nous brosse une peinture assez intéressante de l'esprit tordu du meurtrier, et pour ma part j'ai aimé suivre le déroulement de cette enquête.
Lien : http://pinklychee-millepages..
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La maison en pain d'épice est le premier d'une série de 4 tomes (pour l'instant) suivant le commissaire Conny Sjôberg et son équipe d'enquêteurs. J'avais déjà lu « Hanna était seule à la maison » qui est le second tome. Techniquement, les tomes peuvent se lire indépendamment les uns des autres puisque chacun dépeint une enquête distincte, mais il y a quand même un certain fil conducteur au travers des vies personnelles des enquêteurs.
Dans « Hanna était seule à la maison », Petra, l'une des enquêtrice, était aux prises avec un supérieurs aux mains baladeuses qui justifie son attitude par une photo de la jeune femme en pleine action qu'il a reçu par mail, apparemment de la part de Petra elle-même. Petra avoue donc à Conny qu'elle a été droguée et violée plusieurs mois auparavant et que si l'un de ses agresseurs a été appréhendé, l'autre est dans la nature et en possession d'un film de la scène.
C'est dans « une maison en pain d'épices » que la jeune femme est agressée et c'est vrai qu'avoir lu « Hanna était seule à la maison » en premier m'a fait voir la scène, et certains des personnages, sous un autre angle.
Concernant l'enquête, j'ai été menée par le bout du nez. Je pensais vraiment avoir le coupable et je pensais même pouvoir expliquer pourquoi il avait l'air aussi sincère quand il disait qu'il n'avait rien fait. Et toutes mes belles théories ont volés en éclats (clairement, il vaut mieux pour tous que je ne sois pas flic !).
J'ai beaucoup aimé que le récit soit entrecoupé du journal intime de l'assassin, même si ça ne nous aide pas beaucoup à trouver la vérité.
J'ai aussi beaucoup aimé que les inspecteurs pédalent dans la semoule. Non parce que parfois on a un inspecteur qui comprend toute l'affaire à partir d'un mégot de cigarette trouvé dans une voiture à l'autre bout du pays et c'est tellement peu crédible que c'est énervant.
Là, les inspecteurs cherchent, ils galèrent, ils se tapent des listings entier de noms, ils passent des heures à appeler des témoins et potentiels suspect… on voit vraiment qu'ils n'ont pas la science infuse (il leur faut plus de la moitié du livre pour trouver un lien entre plusieurs meurtres).
Un excellent polar que j'ai dévoré. Maintenant je n'ai qu'une envie : lire les deux tomes qui me manquent !
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Un polar suédois écrit par une mathématicienne de formation devenue informaticienne.
Le style de l'écriture s'en ressent et reprend bien une structure scientifique.
Les phrases s'enchaînent, se complètent, très courtes, très descriptives, très précises.
Les scènes décrites, dévoilent les détails avec une telle analyse logique que parfois on croirait suivre l'énigme au travers de l'organigramme qui décrit le schéma d'organisation de l'intrigue avec une représentation graphique normalisée de l'enchaînement des opérations effectuées et des décisions prises par le meurtrier.
C'est bien fait, deux enquêtes s'entremêlent, toute la misère du monde s'y retrouve.
Avec d'un côté, le viol, traité sans misérabilisme avec une analyse chirurgicale des méthodes modernes d'agressions sexuelles qui peuvent être traitées par des techniques scientifiques simples et efficaces pour confondre les violeurs.
Et de l'autre côté, la maltraitance des enfants vue aussi sans misérabilisme avec une analyse des effets secondaires intéressante sur les comportements qui font que les enfants maltraités deviennent des adultes handicapés qui ne pourront jamais totalement oublier les agressions qu'ils ont subies et passeront leur vie à toujours en souffrir.
Les enquêteurs sont présentés comme des individus équilibrés avec comme tout être humain leurs faiblesses et leurs atouts.
Une bonne découverte. Il reste d'autres titres traduits pour poursuivre cet univers, une bonne nouvelle !
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Un roman bien écrit et agréable à lire. Une histoire de vengeance où on se prend de sympathie pour le meurtrier...

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