Paris Z Week

Si j'étais vous, j'y réfléchirais à deux fois avant d'appliquer cette crème de beauté sur mon visage... Et si elle vous transformait en zombie comme la pauvre Neomi ?!
Neomi, Jude et Tim: ils sont trois à alterner leur voix dans cette histoire de contaminés enragés "enfermés comme dans un bunker" dans les quartiers dévastés et désertés de Paris ("On dirait qu'on est seuls au monde"). Une situation qui n'est pas sans rappeler le confinement lié au covid... voire la guerre froide avec ce mur érigé pour empêcher les "créatures" de sortir! Mais avec Aurélie Gerlach, l'humour n'est jamais loin, et les Walking dead bobos parisiens font davantage sourire que peur.

Neomi la superficielle, plus fashion que zombie week, représente tout ce que déteste Jude l'éco-socio engagée. Et pourtant... Cette (més)aventure en mode survie au milieu des zombies va créer un lien entre elles: tandis que l'une se transforme physiquement, l'autre évolue psychologiquement ("J'avais beau dénoncer, crier, protester, le soir, je retrouvais invariablement le confort de ma chambre"). J'ai aimé vivre de l'intérieur le combat de Neomi contre la zombification par la crème tueuse, qui alterne les moments de sauvagerie et de lucidité ("Mes idées ne vont pas tarder à s'embrouiller de nouveau, je dois agir vite").

Et puis il y a Tim. le mystérieux Tim. Que faisait-il à la conférence de presse de Selenium? Qui est cette Lula qui tente de le joindre? Et Natacha? Bientôt le trio se voit rallié par Enzo, un "allumé aux cheveux bleus qui se trimballe avec un pistolet à clous" ("Katniss Everdeen version cheap avec des armes pillées chez Castorama"), Sirine l'étudiante et... un mouflon baptisé Noblesse Royale (je vous avais prévenus que l'autrice était déjantée)!.. On passe alors en mode expédition au labo Selenium pour tenter de trouver un antidote pour Neomi. Et le gouvernement pendant ce temps-là? Après les sentinelles en haut du mur et les CRS face aux manifestants, il envoie l'armée bombarder la zone contaminée (...).

Mais ne croyez pas que l'intrigue s'arrête là. Elle n'est pas aussi transparente que Neomi. Ce que dénonce le personnage de Jude, c'est la superficialité de ceux qui n'existent qu'à travers les apparences et la consommation ("dépenser un salaire entier dans iPhone sans se soucier des gosses qui meurent en les fabriquant"). D'ailleurs, dans l'épilogue se déroulant après la contamination, la société se retrouve divisée en deux camps: "ceux qui voudraient revenir à la situation d'avant", et ceux "qui aimeraient que l'on se pose davantage de questions": moins de produits chimiques dans les produits du quotidien, plus d'attention portée à la santé et à l'écologie qu'aux profits, un mode de consommation plus sain et respectueux de la planète. Et ça, j'achète (ah ah).

La fin est inattendue. le combat de Jude prend une forme nouvelle... et surprenante.
Quant à moi, je ne verrai plus les lapins de la même manière.
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Dans l'ensemble, c'était une chouette lecture qui véhicule l'impact du culte de l'image, de la beauté, de la surconsommation des individus, de l'écologie et des réseaux sociaux. J'ai aimé l'univers mélangeant le fantastique et les zombies, le réel et le réseau social qu'est Instagram. le rythme est plutôt haletant avec une ambiance sanglante, sordide et lugubre. L'intrigue est bien menée même si certaines scènes sont parfois très rapides. L'écriture est fluide et simple à lire. Zombies, épidémie, humour, rebondissements sont présents. Par contre, je reste dubitative sur la fin car je ne l'ai pas entièrement compris... 🤨
Les personnages sont intéressants même si je ne me suis pas vraiment attaché à eux. Neomi est au début insensible, superficielle, qui ne s'occupe que de sa popularité mais par la suite, elle change en raison de l'épidémie de zombies et de Jude. Cette dernière a un sale caractère avec des avis tranchés et défend avec ferveur la cause écologique. Pour Tim, je n'ai pas d'avis 😂

Paris, Grand Marché, trois adolescents se retrouvent réunis dans la réserve d'un magasin. Autour d'eux, des zombies.

Dès les premières pages l'histoire est lancée. L'autrice nous entraîne au fil des pages et ne nous lâche pas avant la fin. de nombreux rebondissements rythment la lecture et nous donnent envie de connaître le fin mot de l'histoire. D'où vient l'épidémie, où fuir, qui croire ?

Un roman qui passionnera les adolescents dès 13 ans.

Intriguée par le résumé et cette histoire des zombies originale, je viens de lire Paris Z Week de Aurélie Gerlach, publié par les éditions Gulf Stream . Un roman qui change des histoires classiques de zombies et qui nous plonge en plein Paris.

Nous suivons principalement trois personnages, Neomie, Jude et Tim, qui vont alterner leurs points de vue et nous faire découvrir leurs passés, leurs intentions et comment ils réagissent fassent à cette invasion de zombies.

Tout commence lors du lancement d'une nouvelle crème de beauté Selenium qui va se finir en zone de guerre, avec l'apparition de zombies au plein milieu de l'événement et c'est donc à cette occasion que nous rencontrons les trois protagonistes, qui sont tous les opposés des uns et des autres.

Il y a tout d'abord Neomi, actrice superficielle accro aux réseaux sociaux qui est là pour faire la promotion de la marque. Jude militant engagée, pro-écolo, qui est contre les entreprises comme Selenium. Et Tim, qui est assez mystérieux au début, on ne sait pas pourquoi il est là : Avec qui qui communique-t-il ? Qui est la mystérieuse Natacha qu'il recherche ? Quel est le lien avec Selenium ?

Leurs routes vont croiser alors qu'ils vont se retrouver coincés dans un abri et ils vont lier des relations qu'ils n'auraient surement jamais fait en temps normal. On va les voir évoluer alors qu'ils sont barricadés dans un quartier de Paris, au milieu des zombies et qu'ils vont devoir survivre tout en trouvant une solution pour sortir de là. Et les secrets vont se révéler au fur et à mesure.

L'histoire est assez décalée et des personnages qui sont volontairement le cliché d'eux même, une obsession malsaine pour la mode, des personnages assez déjantés et même un mouflon, nommé Noblesse Royale !

L'intrigue principale tourne autour de l'épidémie de zombie et d'un remède possible, mais pas seulement. Il y a une grosse partie sur l'écologie, notre consommation, notre société en générale mais surtout sur la superficialité, les apparences et l'addiction aux réseaux sociaux, le tout dans une ambiance bien déjantée.

L'histoire est très originale et malgré de nombreux points positifs, j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire, peut-être trop déjanté pour moi ^^ qui n'a pas l'habitude de ce genre de livre. Cela restera tout du monde une histoire qui va me marquer ^^

Merci à la Masse critique de Babelio et aux éditions Gulf Stream pour avoir eu l'occasion de découvrir ce roman.
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