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Citations sur La ferme de cousine Judith (18)

C'est curieux comme l'amour détruit tout vestige de cette politesse que la race humaine a eu tant de peine à acquérir au cours de son évolution, réfléchit Flora, observant de la fenêtre de son compartiment les visages de Bikki et de Swooth.
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A la guerre, il avait vu ses amis agoniser. Désormais, pour lui, la vie n'était plus qu'un sport amusant qu'aucun homme de goût et d'intelligence ne pouvait se permettre de prendre au sérieux.
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- [...] J'ai des idées bien précises au sujet du mariage, comme vous le savez. J'ai toujours aimé entendre cette phrase : "Un mariage a été arrangé." Et c'est ainsi que cela devrait être : "arrangé" ! N'est-ce pas la plus importante décision qu'une simple mortelle puisse prendre ? J'ai bien l'intention d'arranger moi-même mon mariage, plutôt que d'attendre qu'un homme prédestiné me tombe du ciel. Mon mariage ne se fera point dans les nuages, il se créera sur cette terre où je saurai bien trouver mon paradis.
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Son expérience pratique des accouchements était nulle, car celles de ses amies qui étaient mariées n'avaient pas encore d'enfants, et toutes les autres étaient encore trop jeunes pour penser au mariage autrement que comme un état infiniment lointain. Mais elle avait acquis des connaissances théoriques assez poussées en lisant des romans écrits par des femmes généralement non mariées elles-mêmes.
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Flora fut bien soulagée car la conversation semblait s'être engagée dans un de ces cercles vicieux dont on ne peut sortir que par la mort ou l'épuisement complet de l'un des participants.
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Flora était maintenant convaincue que toute tentative de sa part de mettre de l'ordre dans la vie de Froid Accueil serait automatiquement contrecarrée par l'influence de tante Ada. Les personnes du genre de tante Ada n'aimaient guère la vie ordonnée ; ce qu'elles préféraient à tout, c'était les orages : beaucoup de disputes, des portes qui claquent, des grincements de dents, des visages blêmes de fureur, d'autres visages boudant dans les coins, et d'autres encore, prometteurs, dès le petit déjeuner, de drames inutiles.
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Sous le dôme menaçant du ciel, un homme labourait le champ au-dessus de la ferme, où, dans la lumière croissante, le silex brillait de l'éclat blanc des ossements. La cascade glaciale du vent culbutait par-dessus sa tête, pendant que l'homme guidait la charrue dans les sillons caillouteux. De temps à autre, il interpellait rudement ses bêtes :
- Allez, hop, Laborieux ! Holà Arsenic, hue! hue!
Mais la plupart du temps il travaillait dans un silence que rien ne troublait. La lumière ne révélait de son visage qu'une boursouflure grisâtre, aussi dénuée d'expression que la terre qu'il labourait, et qu'animaient à peine deux yeux amorphes.
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Il y a une tendance au mécontentement grandissant parmi les intellectuels mâles depuis quelque temps à la pensée qu'une femme ait pu écrire Les Hauts de Hurlevent.
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Inutile de parler de Marie Laurencin aux gens qui fréquentent les chasses à courre. Ils croiraient tout simplement que c'est votre nouvelle jument.
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Enfin, ce n'est pas en bavardant qu'on fait bouillir la marmite .
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