Citations sur Mattéo, tome 4 : Quatrième époque, août - septembre 1936 (26)
Une récréation, le charme des fêtes improvisées. J'avais connu ça à Pétrograd mais ici on dansait plus léger, moins botté, en espadrilles.
A propos de Barcelone, août 1936
On s'est endormi s, ainsi un peu dans le passé, un peu dans le futur, un peu dans la peur.
A l'approche du front, les chants se sont effrités.
Nous roulions doucement sur cette route bosselée, notre colonne entrait dans la nuit par effraction, silencieuse, cahotante, soudée d'inquiétude
(p.20)
Les communistes veulent tout partager sauf le pouvoir.
Les utopies, c'est comme les étoiles, elles ont éloignées, mais, un, elles donnent une direction, deux elles font rêver...et trois...trois ? Il faut savoir s'en contenter
Un bordel pétillant, avec toutes ses tendances, des plus radicales aux plus modérées, fraîches et joyeuses et encore fraternelles...
Barcelone, c'était un peu l'Espagne, c'était surtout la Catalogne, c'était un peu la guerre, c'était surtout la révolution.
Barcelone, c'était un peu l'Espagne, c'était surtout la Catalogne, c'était un peu la guerre, c'était surtout la révolution.
Je te demande pas de venir avec nous, je te demande de venir avec moi.
Il était comme ça, Robert,une lucidité teigneuse, la certitude peu friable, les nuances c’était de la danse. Lui, il était en marche, les poings en avant…et même sur ma gueule.
Nous regardions le même paysage sans y voir la même Espagne. La lune blanche et neutre posait sa lumière et nous laissait y mettre nos couleurs.