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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Si on compare Pinocchia à Epoxy, je dirai qu'il n'y a pas photo. Il y a une histoire complète avec des références aux différents contes qui été exploité plus ou moins adroitement. L'érotisme est au service des mythes de notre enfance avec de bons moments de fantaisie.

Il y a également et surtout le charme du dessin. On reconnait la patte de Gibrat qui s'est encore amélioré par la suite. J'aime beaucoup son trait et ses couleurs qui font merveille. Son aptitude à dessiner la femme la rend encore plus belle.

A la place du nez, c'est la poitrine qui grossit lorsque Pinocchia ment. C'est plutôt une habile idée pour assouvir tous les fantasmes. Il y a certes de la candeur et de la naïveté dans ce personnage, mais c'est une oeuvre atypique qui ne tombe aucunement dans la pornographie. Cela souffre sans doute d'une certaine forme de vieillerie.

Une fable pour enfants finalement remanié pour adultes qui n'est pas désagréable pour les yeux.
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J'ai découvert qu'il existait une Pinocchia dont le papa est un marionnettiste nommé Galipetto. Mais vieux garçon vivant dans une petite maison isolée, il se désespère de trouver une femme.
Le miroir magique lui conseille d'en fabriquer une. Vous devinez la suite. Toutefois, tout ne va pas se dérouler comme prévu. Une sorte de pastiche du conte Pinocchio avec un soupçon d'érotisme. L'idée était vraiment intéressante mais l'histoire n'est pas aussi captivante avec trop de rebonds parfois décousus.
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Galipetto est un vieux menuisier dont la solitude devient bien pesante. Grace à un petit coup de pouce du ciel et d'un miroir magique, va lui venir l'idée de créer une poupée de bois sur laquelle il pourra essayer tous ses fantasmes. Après avoir besogné cette dernière, qu'elle n'est pas sa surprise le lendemain matin, quand il découvre que Pinocchia a pris vie ! le menuisier et son oeuvre vont dès lors être entraînés contre leur gré dans des aventures où l'érotisme a toute sa place !

Vous l'aurez compris, Pinocchia est une relecture coquine du fameux conte de Collodi. Galipetto est un vieil homme qui refuse d'avoir usage de la veuve poignet et sa création Pinocchia est une superbe femme aux formes plantureuses qui ne laisse personne indifférent. de fait, la donzelle qui a un crâne de bois, est d'une bêtise sans fond et ne pense qu'à faire plaisir à son « papa ». le pauvre menuisier, victime des circonstances et accusé de perversion, va se retrouver en prison pour un temps tandis que notre Pinocchia va se laisser abuser par une bande de mauvais garçons, Renardo et Catho, qui croiseront son chemin. Flairant la bonne affaire, ils utiliseront la belle ingénue pour se faire de l'argent en jouant de sa naïveté. Pinocchia se prête avec plus ou moins de bonne grace à divers jeux sexuels. Au cours de ses différentes aventures et rencontres, elle finira par découvrir que mentir lui vaut une augmentation mammaire qu'on peut habilement réduire en la fouettant…! Pendant ce temps-là, Galipetto cherche toujours sa pinocchia. La retrouvera-t'il ?

C'est le célèbre Jean-Pierre Gibrat (Le vol du corbeau, le sursis, Mattéo) qu'on retrouve là où on ne l'attendait pas : dans un album érotique scénarisé par Francis Leroi. le dessin du maître est d'ailleurs l'un des attraits principaux de cette histoire où l'on retrouve avec bonheur son talent. Il nous offre une charmante Pinocchia qui ne laisse pas de bois et démontre combien l'homme sait mettre en valeur les femmes. S'il n'atteint pas le niveau de ses oeuvres suivantes précités, on retrouve malgré tout ce qui en fait leurs qualités : des couleurs qui ont l'art de sublimer le dessin, des personnages expressifs bien distincts, des décors soignés et fouillés. En bonus, ici, tout l'aspect érotique qu'il se plaît à mettre en scène (effeuillage, fellation, lesbianisme, punition, etc…) sans pour autant tomber dans une vulgarité gratuite. La belle est très souvent dénudée et les situations érotiques se multiplient sans dériver dans le scabreux. Pas de gros plans salaces sur les sexes des uns et des autres, on reste dans une certaine forme de suggestion explicite. Seule la poitrine plantureuse et les fesses de notre héroïne sont exploitées, avec un certain art, je dois dire.
La narration de Leroi reste de son côté assez classique. On retrouve une héroïne parfaitement idiote, véritable marionnette dans les bras des hommes et qui a l'art et la manière de se (faire) fourrer dans les arnaques dont elle est la victime. Les féministes pur sucre passeront leur chemin (en même temps, en bd érotique, on ne peut pas citer grand chose qui soit à destination des femmes…). le scénario est sans surprise donc et même un peu creux, les scènes érotiques pas vraiment émoustillantes.
Pour autant, on lit cette histoire avec beaucoup de plaisir. L'idée parodique de cette pinocchia est plutôt sympathique. On sourit souvent aux situations parfois farfelues et décalées. Je peux citer pour exemple la scène où Pinocchia est obligée de mentir tout haut afin de gonfler ses flotteurs mammaires pour éviter la noyade. L'humour relève finalement le niveau de cette histoire qu'on prendra au premier ou au deuxième degré.

Bref, si le scénario ne se targue pas d'être inoubliable, on retiendra l'excellent dessin de Gibrat et on s'amusera aux péripéties improbables de cette poupée de bois non moins improbable !
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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