AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Laurent3375


Je découvre cette auteure grâce Babelio et surtout aux nombreuses chroniques publiées à son sujet.
J'ai donc ouvert ce livre avec gourmandise, et ça démarre fort.
Une femme quitte une soirée et en se rendant à sa voiture, elle s'aperçoit qu'elle est suivie par un homme. Une ombre inquiétante, qui va la surprendre et la bousculer avant de disparaître. L'angoisse s'installe dans son esprit et à partir de ce moment, elle va se sentir suivie, épiée, se sentir menacée sans être jamais confrontée directement à ce potentiel tueur. Des événements troublants vont subvenir au travers de la disparition ou l'apparition d'objets, pendant son sommeil. Elle en est certaine. C'est cet inconnu qui la traque.
Cloé BEAUCHAMP est directrice adjointe dans une boîte de com. Elle ambitionne la présidence de la société en vue d'un départ en retraite. Mais ils sont deux sur la ligne : une guerre larvée va se déclarer et on découvre une Cloé insupportable dans son comportement professionnel. Insupportable au point de comprendre qu'elle puisse être la proie d'un individu qui lui veuille du mal. Mais ses troubles vont commencer à la faire chanceler, lui faire perdre ses points de repères, la faire basculer dans une autre dimension.
Conjointement à ce personnage, un flic. Alexandre GOMEZ , officier de police aguerri, à la tête d'une équipe, est sur une enquête de proxénétismes et assassinat sur mineur, il doit affronter, le soir de retour chez lui, la veille de sa femme atteinte d'une grave maladie et condamnée.
Bon. Alors voilà, sur ce démarrage de l'histoire on va quand même rester 300 pages (sur 600, version poche chez pocket) à attendre de monter une marche de plus. La lecture est addictive, les chapitres sont courts et on alterne dans la vie de l'un et de l'autre. Karine Giebel nous donne des pistes bien sûr mais on en veut plus ! Ponctuellement, un narrateur intervient, l'ombre (la fameuse), sur une page ou deux. Ce narrateur nous parle de sa victime, Cloé (un peu à la façon Thierry Jonquet dans Mygale), un manipulateur psychopathe. Mais qui est-il ? Hallucination ou réalité ?
Un moment, on aimerait bien que ça parte et ça peine. Mais chouette, à la moitié du bouquin, des éléments se réunissent. C'est parti ? Oui on décolle, l'ombre prend de la densité. L'entrée du commandant Gomez apporte cette réalité concrète et nous sort de la psychologie nauséabonde et l'incertitude sur la santé mentale de Cloé, dans laquelle Karine Giebel nous a plongé. Forcément le rythme s'accélère et les pages défilent.
Ce thriller psychologique nous fait vivre de près la descente en enfer de Cloé. Malgré certaines longueurs, l'impression parfois de tourner en rond, l'intrigue vous colle à la peau jusqu'à son terrible dénouement. A lire !
Bien à vous tous amis babéliens !
Commenter  J’apprécie          384



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}