Citations sur Histoire intime de la Vᵉ République, tome 3 : Tra.. (30)
La tyrannie est une prison intérieure où la lumière n'entre jamais. Ce qui finit toujours par la perdre.
Comme une grande partie de ma génération, je croyais que le monde avait été créé pour lire ou écrire et que les livres nous étaient aussi nécessaires que l'air, le vin, le ciel, la mer, la beauté, sans lesquels l'existence est une erreur.
Avoir raison trop tôt est toujours un grand tort.
Le pouvoir socialiste est en train de sombrer dans les affres de la frustration ; s'il n'a pas changé la vie, il a au moins réussi à plomber l'économie. Deux ans après la victoire de 1981, maintenant que les lendemains sont arrivés, on ne peut pas dire qu'ils chantent.
L'avenir n'est jamais du présent qui continue, contrairement à ce que croient les commentateurs, mais il peut être, parfois, du passé qui recommence.
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L'idéologie rend aveugle, ricane Rocard, aveugle et sourd. Dommage qu'elle ne rend pas muet aussi, on entendrait moins de conneries.
La prédiction est un art dangereux, surtout en ce qui concerne l'avenir.
En prenant le contrôle du cerveau des socialistes, l’extrême gauche se comporte comme le ver, de la famille des nématomorphes, qui infecte le système nerveux des criquets ou des sauterelles pour les amener à se suicider dans l’eau des mares, où ce parasite pourra enfin forniquer et se reproduire à loisir. Cette même extrême gauche a une obsession qu’on pourrait qualifier de léniniste : anéantir la gauche démocratique en la soumettant à son terrorisme intellectuel. Longtemps, alors que le communiste massacrait les humains par dizaines de millions, en Chine ou en Union Soviétique, leurs ancêtres avaient déjà réussi à discréditer tout mal-pensant en le traitant d’ « anticommuniste », insulte qui, dans les années 1970, disqualifiait Soljenitsyne, Koestler, Orwell, Leys, Revel ou Aron.
"Méfiez-vous des juges, disait souvent Mitterrand. ils ont tué la monarchie, ils tueront la République".
En guise de politique de gauche destinée à réduire la « fracture sociale », mot fourre-tout de la campagne présidentielle, les Français s’attendaient sans doute à une pluie de subventions, d’allocations nouvelles, et non à des mesures de réduction des déficits. Depuis 1981, ils avaient été bercés par les ritournelles de gouvernants qui semblaient convaincus que les caisses de l’État étaient inépuisables et qu’il suffisait de faire des chèques pour régler les problèmes.