Quand enfin le président se décide à parler, il impose un rythme au déjeuner, une ambiance. Seule son humeur dicte l'ordre du jour. Aux convives de se mettre au diapason.
Il était midi et quart. La guillotine émit le sifflement fatal et le couperet trancha la tête de Marie-Antoinette, archiduchesse d’Autriche, faisant jaillir une fontaine de sang.
« Vive la République ! » hurla la foule rassemblée place de la Révolution2, tandis que le bourreau montrait la tête de la suppliciée en la tenant par les cheveux, alors que la carcasse attachée sur la planche du sacrifice était soulevée par des spasmes et des convulsions.
Comme on peut s’en douter, Hitler n’est pas un patient facile. Au moindre rhume dans son entourage, il est pris de panique : « Je n’ai pas le temps ni le droit d’être malade ! »
La moindre auscultation est toute une affaire, car la peur du ridicule est telle chez lui qu’il se refuse à quitter ne serait-ce que sa chemise. Il évoque avec consternation son ami Mussolini posant dans un magazine en costume de bain : « Quelle perte d’autorité ! »
Elizabeth II, la femme la plus célèbre du monde mais que personne ne connaît vraiment à l’exception de ses proches, est une souveraine qui travaille beaucoup, et même si, dans sa 90e année, son emploi du temps est allégé, il reste incroyablement chargé.
La reine sera « au service de la Nation », comme elle l’a rappelé lors de son jubilé, jusqu’au bout de ses forces.