Bichon, tome 1 : Magie d'amour

Bichon, dont on apprend le vrai prénom à la fin de l'ouvrage, est un petit garçon qui aime le rose et les paillettes. Mais ce qu'il aime le plus c'est princesse Ploum et Jean-Marc du CM2.

Ce petit garçon est pétillant de bonne humeur et d'innocence. Avec cette bande-dessinée David Gilson casse les codes et fait fi des stéréotypes de genre. C'est AD-OR-ABLE.

C'est hier, Mercredi 6 novembre qu'est sortie une BD que j'attendais beaucoup. Réalisée par David Gilson, un illustrateur de grand talent, Bichon raconte l'histoire d'un petit garçon au coeur sensible. Bichon n'est pas comme les autres. Au lieu du sport, des discussions entre garçons et des bagarres, Bichon préfère les poupées, les petits poneys, les papotages entre filles, Raiponce, Princesse Ploum et son idole : le beau Jean-Marc du CM2.

Si vous lisez de la littérature jeunesse, que vous avez des enfants dingues de Disney (ou que vous le soyez vous même !), alors le trait si joli de David Gilson doit vous parler. C'est lui, en effet, qui a illustré la couverture du livre de l'acteur Chris Colfer : Land of stories (Le pays des Contes en VF, chez Michel Lafon, je les ai en VO mais rien que pour la couverture, j'ai très envie d'avoir cette édition). Même que Chris l'a trouvée "So adorable" (si si, il le dit ici). Il travaille aussi pour Disney Publishing et illustre des livres dérivés de films.

Quand j'ai vu Bichon en librairie, j'ai tout de suite craquée pour les couleurs et la bouille de ce petit garçon. Pendant 48 pages, j'ai adoré suivre les aventures de ce bout de chou, au point d'en tomber complètement gaga ! Il est impossible de ne pas avoir le coeur qui chavire.

David Gilson nous offre une des meilleures BD jeunesse sorties cette année. Un dessin superbe, des histoires à la fois tendres, drôles et mignonnes (j'ai beaucoup aimé le clin d'oeil à Scènes de Ménage et à, Mylène Farmer (?) si j'ai bien reconnu). Les enfants, comme les adultes y trouveront, en effet, de nombreuses références, notamment à Disney. On sent bien que l'auteur est un fan de Raiponce (un des meilleures Disney EVER !). Impossible de ne pas retomber en enfance en lisant cette BD, il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne rien ressentir à sa lecture.

Seule déception : 48 pages c'est beaucoup trop court !! J'ai hâte de lire la suite ! Bichon a su voler mon coeur et j'espère sincèrement qu'il en fera de même pour vous ! Alors, si vous avez envie d'en savoir plus, je vous conseille de lire l'extrait que Glénat nous a gentiment mis en ligne ! En tout cas, moi, maintenant, j'attends le dessin animé, je suis sûre que ce serait une tuerie !
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Bichon, énorme coup de coeur pour cette BD remplie d'humour, de tendresse et de tolérance. Surnommé Bichon par tout le monde parce que sa mère l'a appelé ainsi devant l'école, un petit garçon de CE2 décide d'assumer le surnom.
Bichon, c'est un petit garçon, qui aime se déguiser en princesse ou jouer à l'élastique. Pas toujours facile mais il a le soutien de sa famille, avec une mention spéciale à sa mère dans le magasin de jouets, j'ai pleuré de rire !
Les graphismes sont très réussis, le ton est juste et l'humour très fin. Un côté Sisters mais en plus tendre avec un beau message de tolérance.

Un régal à tout âge !
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Comme j'avais commencé par le tome 3, il me semblait nécessaire de lire toute la série. J'ai adoré ce personnage de Bichon, rempli d'énergie et de sourires qui essaie de profiter de la vie comme il peut. A 8 ans, le monde est plein d'aventures et chaque jour se trouve différent de l'autre. Il rencontre alors des gens avec beaucoup d'aprioris et d'intolérance. Ce premier tome permet d'installer ce personnage qui prend le surnom que sa mère lui donne pour se présenter à tout le monde. Sa mère lui a dit que Bichon, est un petit nom plein d'amour. Quoi de mieux pour se présenter ?

David Gilson a poussé le cliché au plus loin avec un petit garçon qui aime les garçons, le rose, se déguiser en princesse et qui a des poupées. le Bichon, il a la totale. Mais ne fallait-il pas cela pour mieux faire passer un message ? Il aime autre chose que la plupart des autres garçons de son âge et c'est tout. J'adore le personnage de la mère qui est prêt à jouer du poing pour faire taire les mauvaises langues adultes. le tonton et la tata, un peu foufou sont attachants aussi. Tout comme la petite soeur qui est très rendre dedans et aime la bagarre. Elle est l'opposé de son frère. Un choix pour montrer le contraste entre une fille et un garçon et l'image que l'on peut en avoir.

J'ai adoré la lecture avec les premiers émois, les premières amies, la jalousie des autres garçons, la difficulté à se faire une place, l'amour d'une famille... le personnage de Bichon est adorable dans son caractère et il est trop mignon. David Gilson avec son trait tout en rondeur et ces couleurs pastelles, acidulées nous donne une histoire pleine d'énergie. le trait n'est pas sans rappeler Arthur de Pins mais sans les femmes nues. Après, je ferais une petite remarque, c'est que tout le monde est beau. le scénariste est-il un partisan des méthodes de voir la beauté dans tout ce qui nous entoure ?
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Se déguiser en princesse, préférer les fées aux guerriers, voilà qui passe pour normal. Sauf que l'enfant en question est un garçon de 8 ans : Bichon. Il transgresse en douceur les règles de notre société en affirmant ses goûts.

Voilà une bande dessinée qui marque sa différence, au sein d'un grand groupe éditorial. Avec son graphisme doux, ses couleurs, ses dialogues pleins de sensibilité et d'humour, le lecteur est déjà conquis. David Gilson ne s'arrête pas là. A travers les aventures de Bichon, il ose montrer la différence. Oui, un garçon peut être sensible, préférer des activités « pour les filles ». Si Bichon est le personnage central de cet univers, on voit évoluer aussi différents protagonistes. Un garçon qui aime Bichon, un autre qui sait coudre… Bref, un message de tolérance dans la différence. Ce serait (presque) basique de s'arrêter sur ce thème. David Gilson n'hésite pas à s'amuser avec les références, mais aussi avec les clichés. Qu'il croque les adaptations de princesses de Disney, qu'il évoque les magical girls, jamais Bichon ou ses camarades ne seront tournés en ridicule. Ce sera touchant, quelquefois dur… Quant aux clichés, je vois celui de Jean-Marc quand on le voit comme un sauveur. Là aussi, David détourne les codes, nous fait rire de nos propres manies.
Des grands yeux, des grosses têtes, on sent l'influence du manga chez l'auteur, mais elles sont plus nombreuses que çà. L'auteur est un artiste freelance. Il a déjà travaillé pour Disney, il montre ses dessins chibi (version enfantine de personnages). Quant à Princesse Ploum, les (vieux) enfants des années 80 retrouveront leurs personnages préférés (Gigi, Creamy, etc.). Pour mieux connaître David Gilson, suivez-le sur Facebook !

Voilà une nouvelle série rafraîchissante, qui est différente de ce qu'on peut lire. Tout en amenant l'univers d'un enfant, il montre les difficultés et le fait d'être différent. A lire avec beaucoup de plaisir !
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Sacha, surnommé Bichon, est un petit garçon peu commun. Il est fan de princesses, particulièrement de Princesse Plum, il est sensible et joue avec les filles.

Premier volume de la série, avec un joli pari pour l'auteur... et bien c'est très réussi je trouve !
Le personnage est attachant, c'est doux, c'est ultra bienveillant et ça fait du bien de casser les stéréotypes et les injonctions de la société.
Une jolie manière de montrer des modèles différents de ce que l'on voit habituellement !

Bichon est ultra attachant. Il est ultra touchant. Il est attendrissant, joyeux, candide et naturel. Tellement lui-même, absolument unique et détaché du regard des autres qu'on ne peut que l'adorer dès le premier instant. Il ne se formalise pas de ce que les adultes et enfants autour de lui pense tant il est obnubilé par ce qui le passionne : un nouveau cartable rose (« En fait, c'est un rose plutôt mauve… ») l'enthousiasme tant qu'il ne prête pas attention à pourquoi sa mère est soudain en train de se battre avec une rabat-joie. Il ne comprend pas pourquoi certaines personnes voient ses goûts et ses passions comme un problème et il a bien raison. Voilà un petit bonhomme de huit ans dont on ferait bien d'écouter le message !
Autour de lui gravitent plein de personnages : sa mère bien décidée à laisser son Bichon s'épanouir, Mimine sa turbulente petite soeur turbulente, le fameux Jean-Marc, ses copines de classe, son chat Pilipili… Mais le monde est aussi peuplé de gens fermés à la différence, à l'instar de cette fameuse casse-pieds qui, de toute évidence, hante les supermarchés pour vérifier que filles et garçons vont bien dans leurs rayons ou la mère d'une de ses copines qui voit d'un mauvais oeil ce petit garçon qui joue à la poupée. (Pour revenir sur une touche plus guillerette, il y a aussi de nombreuses héroïnes et héros de dessins animés que je me suis fait une joie de traquer au fil des pages ! Car notre ami Bichon n'est pas le seul à être féru d'animation.)

Bref, voilà des BD sensibles, drôles, pétillantes, aussi douces et lumineuses que le dessin de David Gilson ! Cependant, il ne faut pas oublier leur intelligence qui permet d'aborder des sujets actuels et importants : le respect des choix de chacun (que ce soit pour les jouets, les vêtements ou les amoureux), les stéréotypes de genre, la sexualisation des objets destinés aux enfants…
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Le coup de crayon de David Gilson a eu raison de mon coeur quand j'ai découvert qu'il était à l'origine des sublimes couvertures de la saga le pays des contes, de Chris Colfer. Je me suis alors penchée sur sa bibliographie et les deux premiers tomes de sa série en cours Bichon m'ont intriguée.

Le jour de la rentrée des classes, la maman de Sasha, petit garçon très mignon, va l'appeler Bichon devant toute l'école. Forcément, le surnom va lui coller à la peau définitivement, mais qu'importe, il assume ! Bichon adore le rose, Disney, les licornes, la princesse Plum et son chat Pilipili. J'ai été complètement charmée par cette bande-dessinée, qui a su contenter mes yeux autant que mon petit coeur. Ce petit garçon est absolument adorable et très sensible, ce qui lui permet de tisser des liens très forts avec ses copines, mais qui malheureusement est un motif de moqueries, de rejet et parfois de brutalité de la part des autres garçons de l'école.

Le ton est toujours tendre, et souvent très drôle, ce qui n'empêche pas l'auteur d'aborder des sujets très importants tels que l'acceptation et la lutte contre la dimension genre de notre société, à l'origine de nombreuses incompréhensions et souffrances dans le quotidien de certains. J'ai notamment ADORE la scène dans laquelle la mère de Bichon se bat avec une autre maman dans le rayon jouets (pour filles) pendant les courses de Noël pour défendre son fils des préjugés ! Mention spéciale à l'ouverture d'esprit de la famille du petit Bichon, qui devrait être un modèle pour certains parents qui essaient à tout prix de faire rentrer leurs enfants dans des cases, quel qu'en soit les conséquences…

Cette BD m'a fait passer un moment haut en couleur et je le recommande au plus grand nombre, que ce soit pour profiter des superbes illustrations de David Gilson, ou bien pour rire et s'émouvoir aux côtés de Bichon, qui saura vous transmettre une sacrée leçon de tolérance !
Le seul petit bémol qui lui a coûté le coup de coeur ? C'est trop court ! Certaines planches mériteraient d'être davantage exploitées pour ne pas laisser le lecteur sur sa faim.. Ceci-dit, c'est plutôt bon signe (si on en a pas assez, c'est qu'on a aimé !)

Mon avis complet, c'est par ici :
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A la sortie du premier tome je l'ai tout naturellement ajouté à ma wishlist et je l'ai reçu, de la part de Sieu K, pour Noël seulement deux mois après.

Dés les premières pages j'ai adoré, mais il faut dire que cela faisait plusieurs mois que j'étais conquise par le dessin de David Gilson.
Ce gamin sincère, attachant, souriant et touchant qui vit des aventures parfaitement ancrées dans la réalité et pourtant toujours accompagnées d'une touche de magie (d'amour) ne peut que vous ravir le coeur.

De nombreuses références actuelles et pop culture sont disséminées parmi les pages, que ce soit dans les jouets des enfants, leurs déguisements ou juste dans des détails de ci de là. C'est sympa et ça pose l'histoire dans une époque (celle ci en l'occurrence). Il est un peu tôt pour prédire comment ça vieillira et si les références donneront un coté nostalgique ou hasbeen à l'ensemble mais si on me demandait malgré tout de me prononcer là tout de suite j'aurais tendance à davantage pencher vers le coté simplement nostalgique. Mais bon, seul l'avenir nous le dira.

Le tome un se déroule durant toute une année scolaire où l'on apprend à connaitre Bichon, ses parents et ses camarades de classes dont certains sont vraiment cool et d'autres un peu moins (pas de classe de Bisounours donc mais pas de vrai tirant non plus, vous pouvez arrêtez de flipper).
Et comme il faudra attendre la dernière page de ce tome pour apprendre le prénom de Bichon, son vrai prénom, parce que Bichon n'est qu'un surnom, hein, vous l'aviez compris, je ne vous le dévoilerais pas ici.
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J'avais, par défaut, entamé la série "Bichon" par le tome 2. Et bien ce 1er volume est tout aussi bien, si ce n'est mieux! La différence principale est que "Magie d'amour" se compose d'une suite de scènettes (on ne peut pas appeler ça des gags) d'1 ou 2 pages avec des titres, où Bichon est clairement l'élément central de l'action. Alors que dans "Sea, sweet and sun", il s'agit d'une longue histoire mettant en scène les vacances de Bichon et sa famille; il n'est plus complètement le seul personnage principal. Les 2 "versions" sont aussi agréables à lire l'une que l'autre, les illustrations justes et drôles, et j'ai beaucoup apprécié qu'il y ait un ordre chronologique entre les différents tomes. Tome 1: fin d'année de CE2 de Bichon. Tome 2: vacances d'été de Bichon et sa famille.

L'auteur a choisi le parti-pris de montrer l'enfance telle qu'elle est et pas de manière édulcorée. Non, les enfants ne sont pas des adultes miniatures, ni d'adorables petits êtres apparentés aux Bisounours. Les enfants sont souvent cruels, les enfants ont tendance à rejeter la différence, et Bichon en fait quotidiennement les frais: à la piscine, quand il joue, quand il est lui-même tout simplement. D'après Rousseau, "l'homme naît bon et c'est la société qui le corrompt". Mais personnellement je n'en suis pas si sûre... le bien et le mal ne sont pas des notions innées mais acquises. Donc en ce sens, c'est bien la société qui façonne les futurs adultes, mais en bien ou en mal (avec pas mal de nuances) selon les rencontres qu'ils feront sur leur chemin...

Reste ce constat que bien souvent, les enfants n'ont pas encore bien conscience de la portée de leurs actes et l'effet de groupe est un facteur aggravant. Un petit rappel (même s'il est j'espère superflu): à l'heure actuelle c'est toujours la fonction des parents d'éduquer, l'école s'y substitue tant bien que mal partiellement pour parer à cet "oubli" de trop nombreux parents...

Encore une fois dans ce volume on retrouve beaucoup de références actuelles que les petits comme les grands (enfin, certains, car c'est vraiment TRES actuel, voire générationnel!) apprécieront. J'ai particulièrement jubilé devant le clin d'oeil fait au célèbre "Nyan cat" (p20). Et toujours le côté candide de Bichon qui est un vrai baume au coeur... Cette 2ème lecture de "Bichon" m'a poussée à m'attacher encore + à ce petit garçon rempli d'amour. On a envie de le protéger de tous les "vautours" conscients ou inconscients qui voudraient saper une si belle âme. Comme l'indique si justement la 4ème de couverture: "Et pourquoi les petits garçons n'auraient pas le droit d'être sensibles?"