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Critique de Zippo


Zippo
22 novembre 2020
Naples, l'amour. L'amour, Naples. Comme dans tous ses romans, Maurizio de Giovanni nous immerge dans sa ville et dans des amours tragiques.

Le commissaire Ricciardi, le brigadier Maione, Enrica, Livia...Tous ces personnages nous les connaissons avec leurs sentiments, leurs désirs, leur profonde humanité.

C'est un enquête informelle qui doit prouver l'innocence d'un aristocrate qui a le vice du jeu et qui s'accuse du meurtre d'un usurier. Et, comme très souvent, il y a l'amour, l'amour destructeur...

Et tous les personnages de ce livre, comme dans toute l'oeuvre de de Giovanni, sont pleins d'humanité. le commissaire Ricciardi et son créateur ont une profonde empathie pour les personnages que nous croisons au fil des enquêtes.
Les faiblesses, les qualités de chacun ne donnent lieu à aucun jugement.

Ricciardi vit quotidiennement avec la mort : il a le redoutable "don" d'entendre les dernières paroles des mourants dans tous les lieux où des morts violentes ont eu lieu. Cette faculté lui gâche l'existence.
Dans cet opus sa tante Rosa, qui l'a élevé, est décédée. Cette perte irréparable s'ajoute à sa triste existence solitaire, à son impossibilité d'aimer.

Et puis, personnage principal de son oeuvre : Naples. Naples, pleine de vie. Dans ses livres nous sentons le souffle de cette ville, nous entendons ses cris, son soleil nous caresse...

Selon le commissaire Ricciardi, les meurtres ont deux causes : la faim et l'amour.

Dans ce livre, c'est l'amour, l'amour impossible, l'amour sans concession qui peut mener au sacrifice...

Chacun des livres de Maurizio de Giovanni déborde d'émotion, et, je ne le dirai jamais assez, d'humanité.

Maurizio de Giovanni a un énorme talent qui, de roman en roman, nous enchante.

Babelio a grandement raison de faire connaître cet auteur italien au public français.

Bravo à Maurizio de Giovanni et merci à Babelio.
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