Persona

Un premier roman prometteur. C'est bien écrit,  c'est fluide,  ça tient la route.
Ce roman a majoritairement eu de bons retours mais pour moi cela n'aura pas été le coup de coeur attendu, au contraire j'ai eu beaucoup de mal à en venir à bout.
Plusieurs raisons à cela, en premier lieu le peu d'intérêt que je porte au monde très élitiste des multinationales du numérique dans lequel évolue l'intrigue,  très élitiste mais complètement creux et vide pour moi.
Ensuite je n'ai rien ressenti pour les personnages, ni empathie ni rejet (pourtant l'un des personnages principaux est particulièrement odieux), ils m'ont laissée de glace,  je suis donc trop restée en retrait de cette lecture.
Je réitère cependant mes félicitations à l'auteur, premier roman très prometteur.

Grosse déception. J'ai dû me faire violence pour finir ce roman et ne pas abandonner en cours de route. Dès le départ on est confronté à une scène de torture. Franck Somerset, commissaire à la crim' récupère l'affaire après la découverte de la victime lobotomisée. Jusqu'ici tout va bien, mais ensuite il ne se passe rien de bien intéressant pendant une petite centaine de pages. Certes on fait la rencontre des différents protagonistes, mais c'est assez creux. Finalement je trouve qu'on ne sait pas grand chose d'eux, donc difficile de s'attacher ou de s'identifier à un personnage.

Puis tout s'enchaîne d'un coup. D'autres victimes sont retrouvées atrocement mutilées. À ce moment-là, je me dis que j'ai bien fait de continuer ma lecture, que le départ était peut-être un peu lent mais que maintenant ça valait largement le coup. Moi qui avais un peu délaissé ce thriller, je me suis remise sérieusement à la lecture.

Je n'avais qu'une hâte, découvrir le malade mental capable de telles atrocités. le dénouement n'a pas su répondre à mes attentes. Alors c'est sûr on peut dire que la fin n'est pas prévisible. La seule raison pour laquelle ce n'est pas prévisible c'est parce que c'est totalement tiré par les cheveux…

J'ai aimé découvrir le monde impitoyable des GAFAM, mais c'est à peu près la seule chose que j'ai aimée finalement. Si j'avais su, j'aurais abandonné ce roman quand j'en avais l'occasion.