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4,06

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Pour un premier roman Maxime Girardeau frappe fort, avec des meurtres vraiment très particuliers, cependant j'ai eu beaucoup de mal a accrocher aux personnages et à ce monde de Google ou du marketing avec des personnages vraiment détestables comme celui de Kahl Doe.

J'ai aimé suivre le personnage féminin d'Elga qui va s'investir dans cette enquête car une des victimes et le mari d'une collègue de travail mais je pense que c'est le seul personnage qui m'a plu. Certains clins d'oeil de ce livre rende également à mes yeux le récit un peu brouillon comme le nom de l'inspecteur.

Malheureusement je n'ai pas tourné les pages avec avidité, ce livre n'ayant pas assez de rythme à mon goût et même les meurtres sont un peu longuet a venir, je pense que celui-ci aurait pu me plaire si connaitre l'envers du décor des GAFAM ou du marketing digital m'aurai plu mais malheureusement cela m'a laissé plutôt insensible.

Je lirai cependant le prochain roman de l'auteur car celui-ci étant le premier je reste indulgente.
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J'ai beaucoup vu passer Persona sur Instagram et au vu des nombreuses critiques dithyrambiques sur ce premier thriller de Maxime Girardeau, la curiosité a fini par l'emporter sur la raison (vous savez, les nombreuses piles de livres qui attendent sagement d'être lus…). Alors? Un bon thriller mais de loin pas un coup de coeur.

Lorsqu'au lendemain de l'élection de Trump, un cadre d'une multinationale du digital est retrouvé torturé mais en vie dans une annexe abandonnée de l'hôpital psychiatrique Saint-Anne à Paris, l'affaire n'est pas confiée à la Police nationale comme il serait normalement d'usage mais à la Criminelle. Et pour cause. Bien qu'il n'y ait pas eu meurtre, la victime a été torturée au-delà de l'imaginable et en portera les très graves séquelles jusqu'à la fin de sa vie. L'affaire est confiée au commissaire Franck Somerset et à son équipe de jeunes talents formée sur mesure. Alors que surviennent de nouvelles agressions extrêmement violentes, Franck est assisté d'une mathématicienne spécialisée en intelligence artificielle, d'une experte des réseaux sociaux employée par la filiale française de Google ainsi que d'un analyste militaire du Ministère de la défense. Parallèlement à l'enquête criminelle, nous suivons Kahl Doe, un personnage antipathique au possible et l'une des figures les plus influentes du marketing en France.

Persona est un thriller très sombre ayant pour thème principal l'univers impitoyable du marketing digital, univers que l'auteur connaît bien pour avoir travaillé plus de dix ans au sein de l'un des multinationales les plus puissantes du monde, les GAFAM.

Si le roman est incontestablement bien écrit et doté d'une vraie épaisseur, l'intrigue m'a en revanche un peu laissée sur ma faim. Les propos autour des GAFAM sont certes instructifs et maîtrisés et la collecte d'indices en vue de résoudre une série de crimes particulièrement atroces et glaçants intéressante, il n'empêche que j'ai ressenti par moments un peu d'ennui en raison de certaines longueurs et de quelques grosses ficelles. A cela s'ajoutent un élément hautement improbable qui m'a gênée pendant toute ma lecture (une civile propulsée en première ligne d'une enquête criminelle?!) et une fin qui, même si elle fonctionne, m'a paru trop exagérée.

Malgré ces petits bémols, Persona est un premier roman prometteur et Maxime Girardeau un auteur à suivre.

Lien : https://livrescapades.com
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J'ai l'impression d'avoir mis un soufflé au four. Au début il monte, gonfle et dore, et me donne l'envie de le savourer, lentement, délicatement. Et puis, paf, catastrophe, le soufflé s'effondre d'un coup, sans véritable explication.
Ce roman démarre sur des chapeaux de roue, avec une agression horrible, ( coeurs sensibles s'abstenir), la machine policière se met en branle. Et tout s'enchaîne très vite, avec des victimes tellement antipathiques qu'on finit par ne pas les plaindre, une piste intéressante, des intervenants qui se débrouillent plutôt bien. Et puis...., la dégringolade.
On s'envole au bout du monde pour rencontrer le/la coupable, qui nous est décrit(e) comme une victime.
Et puis voilà, c'est fini.

Certains personnages auraient pu être plus approfondis, le côté psychologique des victimes également.
Il manque beaucoup de choses alors qu'au début de l'histoire on a droit à de nombreux détails.

Impression mitigée.
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Persona ne faisait pas parti des livres que je devais acheter à la suite du confinement. Et puis, sur la page Facebook de ma libraire, je vois passer un court post parlant de ce roman et cela a suffi à m'intriguer.

Je rappelle que pendant deux mois, j'ai été incapable de lire une enquête policière et que depuis que nous avons le droit de sortir sans attestation, ce plaisir me revient petit à petit.

A Paris, un homme est retrouvé mutilé, torturé, handicapé. le commissaire Franck Sommerset est dépêché sur l'enquête et le temps presse : le tortionnaire ne semble pas vouloir s'arrêter à une seule victime. Si meurtre, il n'y a pas, le crime est atroce, il change la vie de ses victimes, les enfermant en elles-mêmes.
A travers Persona, Maxime Girardeau nous plonge dans une enquête des plus sordides au coeur d'un nouveau monde : celui du numérique et des puissants.

A la lecture du résumé, j'étais très enthousiaste. Des crimes atroces, une enquête dans les hautes sphères, cela était prometteur. Néanmoins, je n'ai pas accroché comme je le pensais. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de longueurs, notamment au début. Je comprends parfaitement qu'il faille poser les fondations, le contexte de l'histoire. Mais les cent premières pages sont longues et on ne voit pas tout de suite le lien entre les personnages.

L'implication d'Elga dans l'enquête policière est un peu invraisemblable même si j'ai pas mal apprécié ce personnage et sa relation entre elle et le commissaire Sommerset.

Malgré ces imperfections, le fond de l'histoire est intéressant. Et c'est là que je sors frustrée de cette lecture car je ne peux pas dire que j'ai détesté. J'ai aimé suivre l'enquête, malgré le fait que je décrochais par moment, et j'ai trouvé que les tortures sur les victimes étaient bien décrites. Mais je n'en sors pas ravie non plus.

Bref, c'est une lecture partagée… Cependant, j'ai senti énormément de potentiel pour l'auteur, Maxime Girardeau. Persona étant son premier roman, je me pencherai sur la suite de ses écrits pour voir l'évolution.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Franck Sommerset, commissaire à la Crim', est chargé d'une enquête très particulière, et particulièrement étrange. Des victimes sont torturées, atrocement mutilées et se retrouvent alors enfermés en elles-mêmes sans moyen de communiquer. Pour tenter de résoudre tout cela, Franck va alors plonger dans le monde du numérique parmi les grands du web.

Après avoir vu passer plus d'une fois ce titre Persona, j'ai décidé d'y prêter un peu plus d'attention et finalement de me plonger dans ce premier roman de Maxime Girardeau.

C'est dans une enquête vraiment sombre que nous plongeons en ouvrant Persona, d'ailleurs dès les toutes premières pages le ton est donné. Ces agressions sur lesquelles enquête le commissaire Sommerset sont particulièrement atroces, elles le deviennent d'autant plus à mesure où, tout comme Franck, nous comprenons que le but de celui qui commet tout cela est d'enfermer les victimes dans leur propre corps. Accrochez-vous, car certains passages font vraiment froid dans le dos.

Au fil des pages, l'enquête gagne en intensité, on plonge réellement dans l'univers du numérique et tout ce monde où certains usent et abusent de leurs pouvoirs, on jongle entre plusieurs personnages et tout cela permet alors au roman d'avoir un rythme haletant.

Pour un premier roman, Maxime Girardeau frappe fort avec Persona. L'auteur sait happer le lecteur dans son intrigue dès les premières pages et grâce à une intrigue bien ficelée et une écriture rythmée, il nous tient en haleine du début à la fin.

Persona est pour moi un bon thriller, un de ceux qui tiennent vraiment en haleine les lecteurs, qui les font frissonner voir même grimacer plus d'une fois. Honnêtement, j'ai beaucoup aimé les personnages rencontrés, l'enquête que nous suivons, mais, oui parce que malheureusement il y a un mais, la fin m'a complètement laissé sur ma faim, je la comprends pas tellement même... L'auteur sait happer le lecteur dans son intrigue dès les premières pages et grâce à une intrigue bien ficelée et une écriture rythmée, il nous tient en haleine du début à la fin. Mais je vous invite à mon tour à découvrir Persona !

Persona de Maxime Girardeau est disponible chez Mazarine.

Lien : https://ladoryquilit.blogspo..
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"Persona", ou le masque que porte chacun d'entre nous en société et face aux autres, cachant donc ainsi ce que nous sommes vraiment. Masquant ainsi "la part d'ombre" qui sommeille en nous.
Idée originale, écriture dense -surtout pour un premier polar/thriller-, mais je n'ai malheureusement pas accroché, car si de nombreux ingrédients propres à la réussite d'un tel livre sont réunis, il manque, à mes yeux, celui de la "surprise" à chaque page qu'on tourne, et à chaque chapitre qui se ferme.
La répétition des crimes avec sévices, amputations, et l'abandon des victimes à l'état de mort vivant, alourdit l'histoire; la scène des catacombes n'en finit plus, et l'indice "colombien" des masques cloués sur le visage des victimes est quelque peu téléphoné, et laisse présager de la suite. Quant à la fin, désolé, mais le côté "James Bond" -ou plutôt éxécuteur des basses oeuvres, et peu importe pour qui et/ou au service de quel pays et cause- m'a déçu.
J'attends le nouvel opus de cet auteur, en espèrant qu'il ne développe pas trop ce côté gore des Chattam et consorts, et qui pour moi ne sert en rien un bon récit.
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Voilà un polar dont j'avais beaucoup entendu parler. Ce premier roman de Maxime Girardeau a en effet été un des polars marquants de 2020… J'ai fini par me laisser tenter… une lecture assez morcelée, emporté que j'ai été dans d'autres livres… et un polar qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Et pourtant il y a de l'idée… J'ai aimé le concept de persona cher au psychiatre suisse Jung, idée du masque social que nous arborons constamment et j'aurais aimé qu'il soit davantage développé dans l'intrigue. J'ai aimé l'idée d'avoir des victimes enfermées en elles-mêmes, mais pas mortes. Mais certains éléments m'ont déçus (personnalité du flic fade (en plus un commissaire Franck y en a déjà un !), fin étrange… Au final c'est un roman très noir qui mérite qu'on donne une deuxième chance à cet auteur… et c'est sûrement ce que je ferai !
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Résumé : Dans une aile désaffectée de l'hôpital Saint-Anne, un homme est retrouvé, dans une chambre, atrocement mutilé. Il n'est pas mort, non, mais c'est tout comme ; il a été torturé pendant des heures puis a subi une trépanation. L'homme n'est plus qu'un légume, emprisonné dans son propre corps. Franck Somerset, commissaire au 36, et son équipe vont être chargés de cette affaire hors norme, qui ressemble à une vengeance. Mais pour quelle raison ? L'homme travaillait pour Facebook, et cette piste semble prometteuse.

Mon avis : Depuis sa sortie, cet ouvrage me fait de l'oeil : couverture percutante, synopsis plus qu'attractif, l'univers des grands du numérique comme terrain de jeu et surtout, pléthore d'avis dithyrambiques ! Avec les copines, on s'est vite organisé une lecture commune qui s'est avérée un peu compliquée. Ambiance pesante due au confinement ou trop plein de travail mais j'ai trouvé ça un peu long : certains passages descriptifs sans rapport avec l'enquête et qui, à mon avis, alourdissaient le récit. Je n'ai pas spécialement ressenti d'empathie pour les personnages, évidemment la plupart sont abjects ! Je n'ai pas toujours trouvé l'intrigue toujours très cohérente, et la révélation est un peu exagérée mais au moins je ne m'attendais pas à ça ! Pour le positif, car il y en a aussi évidemment, beaucoup de scènes très violentes et gores, très bien décrites, et une très bonne connaissance des différents thèmes abordés donne de la crédibilité aux propos. J'ai hâte de pouvoir découvrir le prochain livre de l'auteur car je pense qu'il est très prometteur.
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La lecture de la quatrième de couverture a attiré ma curiosité, car un thriller sans meurtre n'est pas courant. C'était aussi l'occasion de découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

Néanmoins, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans le récit : il y a beaucoup de descriptions et beaucoup de longueurs dans les chapitres dévolus à Khal et à Elga. Dans la mesure où ces deux personnages m'ont tout de suite paru antipathiques, un développement de leurs personnalités plus court ou moins présent aurait moins desservi ma lecture.

Malgré le modus operanti original du criminel, j'ai donc perdu rapidement mon enthousiasme. Une perte alourdie par des passages que j'ai trouvé inutilement lourds et brutaux psychologiquement, même si je conçois que le propos tient à présenter des situations et des personnages détestables. Une petite pincée de caricature et le sentiment rapide que le but du roman est de me balader avant la révélation finale ont donc eu raison de mon plaisir littéraire.

Dommage donc, car au delà, le roman est bourré de bonnes idées : un « non-tueur » en série avec de sombres motivations, une intrigue centrée autour des GAFAM et de leur main-mise sur notre vie moderne et une écriture brute qui se prête bien au polar.

Un avis donc très mitigé, car si certains aspects sont très prometteurs, je n'ai pas été embarquée pas le roman.
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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J'ai rencontré l'auteur au salon du polar de Nemours en début d'année. Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de le sortir de ma PAL. J'ai adoré, un vrai page turner. On est sur un thriller un peu différent des autres car la victime est toujours vivante. Ce qui va perturber le commissaire Somerset. On navigue dans le milieu des réseaux sociaux et des nouvelles technologies. Pas toujours évident à comprendre quand on n'est pas du milieu. C'est un thriller efficace, rythmé, certaines scènes sont difficiles et vous donnent des frissons. La fin m'a surprise, je ne m'y attendais pas. C'est un coup de coeur. Heureusement, son second roman Ego est déjà dans ma PAL.
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