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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est un copain qui m'a offert ce livre il y a bien longtemps à l'occasion d'un anniversaire. Un copain qui ne lisait jamais mais qui s'était dit qu'une histoire de l'art pourrait m'intéresser. Je l'ai remercié du cadeau sans penser une minute que ce livre allait changer mon regard sur l'art pour toujours. Car, si j'étais amateur, mon regard était celui du profane. Lire Gombrich, c'est pénétrer l'art, la sensation de l'art grace à l'intelligence.
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Une introduction a l'art publié dans les années 50 pour sa première édition et qui reste une référence aujourd'hui, je ne peux qu'approuver.

En effet, ce livre rayonne de par la clarté de ses explications et il se lit relativement facilement pour un livre de culture.

Totalement néophytes dans le domaine de l'art, il m'a apporté des bases de compréhension de l'art et l'a fait me rendre compte du fait que je n'ai jamais pu réellement apprécier les oeuvres dans les musées en raison de mon inculture.

Je le conseille à tous ce qui veulent avoir une idée générale de l'art dans notre monde occidentale.
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Au premier abord, cet ouvrage peut sembler impressionnant et difficile pour le néophyte, par son titre, par sa taille et par sa renommée. Mais il n'en est rien : « Histoire de l'Art » est un plaisir de lecture de la première à la dernière page, qui non seulement retrace une épopée absolument passionnante mais le fait surtout avec une simplicité et une pédagogie exceptionnelles.
Je tenterai dans cette brève critique d'énumérer les 5 apports principaux de ce livre pour moi :
1. Un aperçu de la continuité : lorsque j'aborde un nouveau sujet, que je ne connais pas (en l'espèce, l'art), j'aime qu'il me soit introduit par un survol chronologique de son histoire et de sa philosophie pour m'en faire une idée schématique globale. Ici, c'est merveilleusement réussi.
2. Un enrichissement de ma perception de la « Grande Histoire » : il est parfois surprenant de constater à quel point l'histoire de l'art rejoint la Grande Histoire et comment l'association des deux permet de mieux les comprendre.
3. Un oeil plus affuté : je suis retourné deux fois au Louvre durant la lecture de ce livre, et j'ai pu voir certains tableaux d'un autre oeil, et fournir une analyse bien plus profonde, même avec mes modestes connaissances fraichement acquises.
4. Un intérêt particulier pour l'art grec, que je ne savais pas aussi perfectionné, et pour la Renaissance italienne (principalement pour Michel Ange, peintre géniale au caractère volcanique).
5. Une meilleure compréhension de l'art moderne, et plus particulièrement celui qui se développe à partir de la deuxième moitié du XXème siècle. Non, je ne suis toujours pas prêt à acheter une toile de Pollock ou de Rothko, mais au moins je commence à saisir leurs objectifs esthétiques et leur philosophie.

J'adresserais à ce monument livresque une seule petite critique : j'ai trouvé l'Histoire de l'art de Gombrich trop centrée sur l'Occident, et j'aurai aimé plus qu'un unique chapitre sur les arts d'ailleurs.
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Surtout, ne pas prendre ce livre (dont le nombre de rééditions doit être colossal vu les différentes couvertures sous lesquelles je le connais) pour ce qu'il ne prétend pas être. La période couverte et le parti pris vulgarisateur ne peuvent en faire un outil d'analyse pointu.

Mais pour le profane, ou tout simplement l'amateur qui souhaite une vision large de ce domaine, il est magnifiquement éclairant et surtout, il a une qualité rare : il met en relief le cheminement naturel de l'Art. Par exemple, il illustre le lien qui conduit de l'art primitif à l'art contemporain et au cubisme en particulier (du masque africain à Picasso) et souligne ainsi qu'il n'y a pas de périodes réellement privilégiées, mais qu'elles s'enchaînent avec cohérence, chacune se nourissant des autres.

Parmi les "préconisations" de l'auteur, il faut retenir celles qui permettent à tout moment de prendre du recul : ne pas oublier notre part de subjectivité par rapport au beau par exemple, ou notre perception du réel changée depuis l'arrivée de la photo (l'exemple des mouvements du cheval au galop tels que l'oeil les perçoit à vitesse réelle)...

Hautement recommandable.
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Cet ouvrage raconte précisément l'histoire de l'art de A à Z.
Malgré sa longueur, il reste toutefois très agréable à lire et la sensibilité et les connaissances de Gombrich sur le sujet donnent envie au lecteur de s'intéresser aux oeuvres et aux artistes d'autrefois.
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Un excellent ouvrage d'introduction à l'histoire de l'art. Très bien écrit, excellement documenté, il est agréable à lire et reste une excellente synthèse dans le domaine de l'art et de son évolution. Il aborde autant les civilisations européennes, qu'égyptiennes, asiatiques ou celle du Moyen Orient.
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Enfin un livre sur l'histoire de l'art qui ne se contente pas de vous décrire les différentes périodes dans l'ordre chronologique mais vous explique comment l'art évolue en parallèle de la société, influencé par la politique, par les progrès techniques, etc...
Ce livre ne remplacera pas une encyclopédie, vous ne trouverez pas toutes les oeuvres majeurs, ni tous les grands artistes : ce livre est, à mes yeux, un fil rouge qui nous permet de comprendre autant que d'apprendre.
C'est une base essentielle, claire, très accessible, qui apporte de la fluidité et du sens à un domaine qui parait parfois occulte et élitiste.
Ce livre ouvre la porte, libre à chacun d'étoffer ses connaissances en parallèle
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Incontournable ouvrage pour qui s'intéresse à l'art et la culture, de plus ou moins près. Un ouvrage généraliste mais pointilleux, sourcilleux du détail tout en restant accessible. Gombrich vient compléter Élie Faure.

Le format "poche" est très pratique. Indispensable.
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Pour un étudiant en art, cet ouvrage équivaut à la bible !
Une référence dans son domaine dont chaque bibliothèque personnelle devrait être dotée. Ce livre, qui retrace l'histoire de l'art dans ses grandes lignes, est accessible à tout lecteur : connaisseurs, amateurs, simples curieux... A découvrir d'urgence.
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*****

Cette foisonnante histoire de l'art écrite par le professeur Ernst GOMBRICH est mondialement connue.
Présentation : livre de petite dimension, épais, relativement facile à manipuler comparé aux imposants volumes écrits par d'autres historiens de l'art.

Je recommande fortement cette histoire de l'art aux débutants, jeunes et adolescents, car son point fort, à mes yeux essentiel, est sa clarté dans les détails, les noms propres, les dates. Les adultes prendront également un grand plaisir à le parcourir. le langage est simple, sans prétention, limitant les effet littéraires et autres termes scientifiques superflus.

Gombrich a dû renoncer dans son livre à un nombre important d'oeuvres et maîtres célèbres de grandes importances. Les inclure aurait rendu le livre énorme et non lisible (il fait déjà 700 pages). de ce fait, L'auteur préfère parler d'une oeuvre dont il connaît l'original et non la photographie. Ces suppressions voulues permettent ainsi une certaine cohérence dans l'esprit du lecteur : connaître les intentions de l'artiste sans s'enfermer dans de nombreuses descriptions confuses ; remettre l'oeuvre d'art à sa place historique ; avoir sous les yeux en images l'illustration dont il est question dans le texte sans devoir tourner la page.

Le grand intérêt du livre, malgré l'immensité du sujet traité, est la sensation en feuilletant les pages que nous sommes devant un roman, le roman de l'art. L'auteur nous raconte, en y mettant de la passion, une longue histoire qui s'enchaîne sans heurts des premiers arts primitifs à l'avènement de l'art moderne. Parfois des grands dépliants en couleur s'intercalent : « La Cêne » de Léonard de Vinci, ou « le plafond de la chapelle Sixtine » de Michel-Ange.
Gombrich parle avec affection, amour, des ses artistes préférés. Il exprime l'oeuvre avec des mots simples, accessibles, non ampoulés.

Je donne, ci-dessous, quelques exemples d'oeuvres présentées dans le livre qui permettent de mieux comprendre la recherche de l'auteur dans son expression écrite.

Raphaël « La Madone du Grand-Duc " : le volume du corps couvert d'un souple manteau, le geste tendre et ferme des bras soutenant l'enfant jésus, tout contribue à une impression d'équilibre parfait. Nous avons le sentiment que le moindre changement détruirait cette harmonie et pourtant, la composition n'a rien de forcé ni d'artificiel. Il semble qu'elle ne pourrait être différente et qu'elle existe telle quelle depuis l'origine des temps.

Rubens « Tête d'enfant » : C'est un portrait tout simple, de face. Mais il semble respirer et palpiter comme un être vivant. Par comparaison, tous les portraits antérieurs, si beaux soient-ils, ont quelque chose de guindé et d'artificiel.

Johannes Vermeer « La Laitière » : On pourrait dire que ces tableaux sont des natures mortes comportant des figures humaines. Il est assez malaisé d'expliquer pourquoi ces images si simples et si modestes comptent parmi les plus grands chefs-d'oeuvre de toute la peinture. Il est de fait qu'on a devant ces tableaux la sensation de quelque chose de miraculeux.

William Turner « vapeur dans une tempête de neige » : Les détails sont dévorés par les ténèbres de l'orage que déchirent de grands éclats de lumière. J'ignore si Turner a jamais assisté à une tempête en mer et si une belle tempête ressemble à ce qu'il peint, mais je sais que c'est ainsi que nous imaginons le déchaînement des éléments à travers l'oeuvre d'un poète ou d'un compositeur romantique.

Jean-François Millet « Les glaneuses » : Elles ne sont ni belles ni gracieuses. Rien d'idyllique dans le tableau. Ces paysannes aux gestes lents et pesants sont tout absorbées dans leur besogne. Millet s'est appliqué à souligner leur charpente trapue et robuste, leurs gestes sobres. Elles se détachent fortement sur le fond clair de la plaine ensoleillée. Millet a su donner à ses paysannes une dignité plus authentique que celle de héros académiques.

Pierre Auguste Renoir « le moulin de la Galette » : Après plus d'un siècle, nous avons quelque peine à comprendre la tempête d'indignation et de moquerie qui accueillit de telles peintures. Il nous apparaît avec évidence que ce traitement d'apparence sommaire, loin d'être l'effet de la négligence, est le fruit d'une connaissance profonde des moyens et des buts de l'art. Si Renoir avait cherché à rendre le moindre détail, son tableau aurait eu toutes les chances d'être morne et sans vie.

Vincent van Gogh « Les blés jaune » : Dans une de ses lettres d'Arles, Van Gogh parle de ces instants où les émotions sont si fortes qu'on travaille comme sans s'en apercevoir, où les touches se suivent d'une façon cohérente comme les mots d'une phrase ou d'une lettre.

Un beau livre qui donne de suite envie de le feuilleter.

Être concis, aller à l'essentiel, c'est bien souvent ce qu'il y a de plus difficile à réaliser dans un ouvrage de cette importance. Merci monsieur Gombrich.

***


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