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Jacques Combe (Traducteur)Claude Lauriol (Traducteur)
EAN : 9782070115631
688 pages
Gallimard (04/11/1997)
4.42/5   423 notes
Résumé :
Histoire de l'art de E.H. Gombrich est l'un des ouvrages sur l'art les plus célèbres et les plus populaires jamais publiés. Depuis plus de cinquante ans, il demeure une introduction inégalée à l'ensemble du sujet, des premières peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Dans le monde entier, les lecteurs de tous âges et de tous milieux ont trouvé en Gombrich un véritable maître, qui allie connaiscance et la sagesse à un don unique pour communiquer directement sa pro... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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*****

Cette foisonnante histoire de l'art écrite par le professeur Ernst GOMBRICH est mondialement connue.
Présentation : livre de petite dimension, épais, relativement facile à manipuler comparé aux imposants volumes écrits par d'autres historiens de l'art.

Je recommande fortement cette histoire de l'art aux débutants, jeunes et adolescents, car son point fort, à mes yeux essentiel, est sa clarté dans les détails, les noms propres, les dates. Les adultes prendront également un grand plaisir à le parcourir. le langage est simple, sans prétention, limitant les effet littéraires et autres termes scientifiques superflus.

Gombrich a dû renoncer dans son livre à un nombre important d'oeuvres et maîtres célèbres de grandes importances. Les inclure aurait rendu le livre énorme et non lisible (il fait déjà 700 pages). de ce fait, L'auteur préfère parler d'une oeuvre dont il connaît l'original et non la photographie. Ces suppressions voulues permettent ainsi une certaine cohérence dans l'esprit du lecteur : connaître les intentions de l'artiste sans s'enfermer dans de nombreuses descriptions confuses ; remettre l'oeuvre d'art à sa place historique ; avoir sous les yeux en images l'illustration dont il est question dans le texte sans devoir tourner la page.

Le grand intérêt du livre, malgré l'immensité du sujet traité, est la sensation en feuilletant les pages que nous sommes devant un roman, le roman de l'art. L'auteur nous raconte, en y mettant de la passion, une longue histoire qui s'enchaîne sans heurts des premiers arts primitifs à l'avènement de l'art moderne. Parfois des grands dépliants en couleur s'intercalent : « La Cêne » de Léonard de Vinci, ou « le plafond de la chapelle Sixtine » de Michel-Ange.
Gombrich parle avec affection, amour, des ses artistes préférés. Il exprime l'oeuvre avec des mots simples, accessibles, non ampoulés.

Je donne, ci-dessous, quelques exemples d'oeuvres présentées dans le livre qui permettent de mieux comprendre la recherche de l'auteur dans son expression écrite.

Raphaël « La Madone du Grand-Duc " : le volume du corps couvert d'un souple manteau, le geste tendre et ferme des bras soutenant l'enfant jésus, tout contribue à une impression d'équilibre parfait. Nous avons le sentiment que le moindre changement détruirait cette harmonie et pourtant, la composition n'a rien de forcé ni d'artificiel. Il semble qu'elle ne pourrait être différente et qu'elle existe telle quelle depuis l'origine des temps.

Rubens « Tête d'enfant » : C'est un portrait tout simple, de face. Mais il semble respirer et palpiter comme un être vivant. Par comparaison, tous les portraits antérieurs, si beaux soient-ils, ont quelque chose de guindé et d'artificiel.

Johannes Vermeer « La Laitière » : On pourrait dire que ces tableaux sont des natures mortes comportant des figures humaines. Il est assez malaisé d'expliquer pourquoi ces images si simples et si modestes comptent parmi les plus grands chefs-d'oeuvre de toute la peinture. Il est de fait qu'on a devant ces tableaux la sensation de quelque chose de miraculeux.

William Turner « vapeur dans une tempête de neige » : Les détails sont dévorés par les ténèbres de l'orage que déchirent de grands éclats de lumière. J'ignore si Turner a jamais assisté à une tempête en mer et si une belle tempête ressemble à ce qu'il peint, mais je sais que c'est ainsi que nous imaginons le déchaînement des éléments à travers l'oeuvre d'un poète ou d'un compositeur romantique.

Jean-François Millet « Les glaneuses » : Elles ne sont ni belles ni gracieuses. Rien d'idyllique dans le tableau. Ces paysannes aux gestes lents et pesants sont tout absorbées dans leur besogne. Millet s'est appliqué à souligner leur charpente trapue et robuste, leurs gestes sobres. Elles se détachent fortement sur le fond clair de la plaine ensoleillée. Millet a su donner à ses paysannes une dignité plus authentique que celle de héros académiques.

Pierre Auguste Renoir « le moulin de la Galette » : Après plus d'un siècle, nous avons quelque peine à comprendre la tempête d'indignation et de moquerie qui accueillit de telles peintures. Il nous apparaît avec évidence que ce traitement d'apparence sommaire, loin d'être l'effet de la négligence, est le fruit d'une connaissance profonde des moyens et des buts de l'art. Si Renoir avait cherché à rendre le moindre détail, son tableau aurait eu toutes les chances d'être morne et sans vie.

Vincent van Gogh « Les blés jaune » : Dans une de ses lettres d'Arles, Van Gogh parle de ces instants où les émotions sont si fortes qu'on travaille comme sans s'en apercevoir, où les touches se suivent d'une façon cohérente comme les mots d'une phrase ou d'une lettre.

Un beau livre qui donne de suite envie de le feuilleter.

Être concis, aller à l'essentiel, c'est bien souvent ce qu'il y a de plus difficile à réaliser dans un ouvrage de cette importance. Merci monsieur Gombrich.

***


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Quel monument ! Je ne suis pas un habitué de l'histoire de l'art, mais j'ai eu envie de me lancer tout de même dans cette lecture. Grand bien m'en a pris, il m'a fallu quelques mois pour en venir à bout, mais je ne le regrette pas !

Sont abordés la peinture, le dessin, la sculpture, et même l'architecture, depuis les sociétés humaines les plus anciennes jusqu'aux années 50. le tout est agrémenté de belles illustrations.

A moins d'avoir un réel besoin de l'édition de poche (encombrement minimal), je conseille plutôt l'édition "beau livre". En effet, des contraintes techniques ont imposé le regroupement des illustrations à la fin de l'édition de poche, ce qui oblige à d'incessants allers-retours. Et puis, les images sont plus grandes, tout simplement !
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En tant qu'enseignant en art, le fait qu'il n'y ait pas la moindre image consacrée aux oeuvres majeures de Delacroix ou de Géricault me choque profondément. Comment peut-on faire une histoire de l'art sans montrer la mort de Sardanapale ni le Radeau de la Méduse. Ce sont des jalons incontournables. Dans le même ordre d'idée comment peut-on parler de Courbet en évitant soigneusement une image de l'Enterrement à Ornans au profit d'un "Bonjour, monsieur Courbet" qui n'a pas du tout le même impact dans l'histoire de l'art du dix-neuvième siècle ? Et on pourrait faire la même analyse pour d'autres artistes : Millet par exemple, on a droit au Glaneuses mais pas à l'Angélus alors que ce tableau a eu une influence profonde sur toute la population française pendant presque un siècle ; encore au début des années 1960, on trouvait des boites de biscuits en métal avec une reproduction de ce tableau ; et même sans parler des biscuits (l'argument est faible mais symbolique), ni du calendrier des postes, c'est une des références iconographiques importantes dans l'oeuvre de Dali. Idem pour Goya, passer à coté du Tres de Mayo ! c'est inadmissible ! Là, on n'est plus dans le jalon raté, c'est carrément la référence absolue, le point d'axe de l'histoire de l'Espagne, de la France et même de l'Europe, et la bascule pour Goya lui-même, en tant que personne et en tant qu'artiste.

Il me reste un arrière goût de déception pour ce livre qui me met très mal à l'aise et ce d'autant plus qu'on m'a demandé de l'utiliser comme ouvrage de référence pour mon enseignement alors qu'il y a là, assez clairement, la destruction de la vraie Histoire de l'art pour une autre histoire de l'art qui prend trop souvent des chemins de traverse très secondaires en montrant des oeuvres fades à la place de chefs-d'oeuvre à la puissance visuelle évidente.
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J'aime la clarté, la structure, le don d'aller à l'essentiel et l'excellent choix des oeuvres ; j'aime bien la démarche de situer une oeuvre dans le contexte de l'époque ; et puis suivre les affinités et les contrastes ; ou alors la pérennité d'un thème à travers les siècles :

Des exemples :
Une Pietà d'Annibale Carrache est comparée à un Christ de Matthias Grünewald, un siècle plus tôt.

Ou alors
Le petit chien, « un personnage » tout à fait secondaire (mais indispensable) apparaissant à côté du jeune prince Philippe d'Espagne de Velázquez, est comparé à un autre toutou, celui que van Eyck a peint aux pieds des Arnolfini.

Gombrich me fait jeter un oeil intéressé à Rubens alors que je n'aime pas ce peintre. Ou alors il ne cesse de m'étonner avec des détails comme celui-ci :
« Claude Lorrain a ouvert les yeux des hommes aux sublimes beautés de la nature [ ] Des riches Anglais voulurent modeler sur les visions de Claude Lorrain le site où ils vivaient, le parc qui entourait leur demeure. Aussi pourrait-on dire que bien des coins charmants de la campagne anglaise devraient être signés de ce peintre français qui choisit de vivre en Italie. »
Mes trois exemples sont tirés du chapitre « La diversité dans la vision, la première moitié du XVIIe siècle », pages 291-311.

Comme je ne peux pas parcourir du début à la fin cette excellente histoire de l'art, mais un chapitre par ci par là, je la reprends avec délice lors d'une expo, ou alors entre deux lectures.
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Un bon livre qui explique tout ce qu'il y a à savoir sur l'art, la peinture, la sculpture... sans entrer dans des détails superficiels. Pratique pour des étudiants en histoire de l'art !
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Table des matières
Introduction (L'art et les artistes)
1. Mystérieux débuts (Peuples préhistoriques et peuples primitifs ; Amérique ancienne)
2. un art pour l'éternité (Égypte, Mésopotamie, Crète)
3. Le grand éveil (La Grèce du VIIe au Ve siècle av. J.-C.)
4. La terre de la beauté (La Grèce et le monde du IVe av. J.-C. au Ier siècle de notre ère)
5. Conquérants d'empires (Romains, bouddhistes, juifs et chrétiens, du Ier au IVe siècle de notre ère)
6. Bifurcation (Rome et Byzance du Ve au XIIIe siècle)
7. Regards vers l'Est (L'Islam et la Chine du IIe au XIIIe siècle)
8. Le creuset de l'art occidental (L'Europe du VIe au XIe siècle)
9. L'Église militante (Le XIIe siècle)
10. L'Église triomphante (le XIIIe siècle)
11. Gens de cour et bourgeois (Le XIVe siècle)
12. La conquête de la réalité (Les débuts du XVe siècle)
13. Tradition et innovation 1 (La fin du XVe siècle en Italie)
14. Tradition et innovation 2 (Le XVe siècle dans les pays du Nord)
15. La perfection de l'harmonie (Rome et la Toscane au début du XVIe siècle)
16. Lumière et couleur (Venise et l'Italie du Nord au début du XVIe siècle)
17. La Renaissance au nord des Alpes (L'Allemagne et les Pays-Bas au début du XVIe siècle)
18. Une période critique (L'Europe vers la fin du XVIe siècle)
19. La diversité dans la vision (L'Europe catholique. Première moitié du XVIIe siècle)
20. Le miroir de la nature (La Hollande au XVIIe siècle)
21. La puissance et la gloire 1 (L'Italie, seconde moitié du XVIIe siècle et XVIIIe siècle)
22. La puissance et la gloire 2 (France, Allemagne et Autriche, fin du XVIIe siècle et début du XVIIIe siècle)
23. Le siècle des Lumières (France et Angleterre au XVIIIe siècle)
24. Rupture dans la tradition (France, Angleterre et États-Unis, fin du XVIIIe siècle et début du XIXe siècle)
25. La révolution permanente (Le XIXe siècle)
26. A la recherche de critères nouveaux (La fin du XIXe siècle)
27. Un art d'expérimentation (La première moitié du XXe siècle)
28. Une histoire sans fin (Le triomphe du modernisme ; Un changement d'attitude ; Un passé sans cesse à redécouvrir)
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Mais dans leur amour un peu maniaque de la "réalité", ce n'est pas seulement l'exécution rapide et sommaire qui choque beaucoup de gens. Ils sont bien davantage heurtés par des oeuvres qu'ils considèrent comme dessinées d'une façon incorrecte, et cela particulièrement lorsqu'elles se rattachent à une époque relativement récente, époque où l'artiste "aurait dû en savoir plus long". En fait, il n'y a nul mystère dans ces déformations de la nature qui reviennent si souvent sur le tapis dans les discussions sur l'art moderne. Quiconque a vu un dessin animé ou simplement des caricatures sait bien qu'il est souvent juste de dessiner les choses différemment de ce qu'elle paraissent, de les modifier, de les déformer d'une manière ou d'une autre. Si Mickey Mousse ne ressemble pas à une vrais souris, à la manière d'une photographie d'un album de famille, qui songerait à s'en plaindre? Aussi bien, ceux qui se laissent aller au charme des créatures de Walt Disney ne songent guère à l' "Art". En regardant ses films, ils laissent à la porte les préjugés dont ils aiment à s'encombrer lorsqu'ils visitent une exposition d'art contemporain. Et si un artiste moderne se permet de dessiner quelque chose à sa façon, il sera vite considéré comme un barbouilleur incapable. Pourtant, quoi que nous pensions des artistes modernes, nous pouvons en tout cas leur accorder le minimum de savoir nécessaire pour réaliser un dessin "correct". S'ils s'en écartent, ils ont pour cela leur raisons, et ces raisons s'apparentent à celles d'un Disney ou de tel ou tel caricaturiste. La planche 11 montre une illustration d'une Histoire naturelle illustrée par un des plus grands artistes contemporains, Pablo Picasso. Personne ne songerait à critiquer cette charmante image d'une poule et de ses poussins. Mais pour dessiner un jeune coq (pl. 12), Picasso ne s'est pas contenté du simple rendu de la silhouette de l'animal. Il a voulu mettre en relief son caractère son caractère agressif, son insolence stupide. En somme, il a eu recours aux procédés de la caricature. C'est bien une caricature qu'il a faite, et d'une force singulière. Aussi, lorsqu'une peinture ou un dessin ne nous paraît pas correct, nous devrions toujours nous poser deux questions. D'abord, l'artiste n'a-t-il pas eu ses raisons d'apporter quelque modification aux apparences? Sur ce chapitre, les choses nous paraîtront de plus en plus claires à mesure que nous suivrons le récit de l'évolution des arts. D'autre part, avant de condamner une oeuvre pour son dessin incorrect, il faut encore nous demander si nous sommes bien sûrs d'avoir raison, si nous sommes bien sûrs que le peintre a tort. Nous avons tous tendance à décider sans aucune réflexion que les choses "sont, ou ne sont pas, comme ça".
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Mais ceux qui s'initient à l'art butent souvent sur une autre difficulté. Ils veulent admirer avant tout la maîtrise de l'artiste à représenter le monde visible et recherchent des tableaux qui ressemblent de très près à la réalité. Je ne songe pas un seul instant à nier la légitimité d'une telle conception. La patience et l'habileté qu'implique un rendu fidèle de la « réalité » sont certes choses dignes d'admiration. De grands artistes du passé se sont appliqués à des ouvrages où chaque détail est soigneusement fixé. L'aquarelle de Dürer représentant un lièvre (fig. 9) est un des exemples les plus fameux de ce zèle patient. Mais qui pourrait dire que l'éléphant dessiné par Rembrandt (fig. 10) est moins remarquable par le seul fait qu'il comporte moins de détails ? Rembrandt était un tel magicien qu'il a su nous donner, en quelques traits de pierre noire , la sensation de la peau ridée de l'éléphant.
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Nous avons une certaine tendance à n'admettre comme vraies que des formes et des couleurs parfaitement conventionnelles.
Qu'un enfant prête aux astres une formes géométrique en étoile, il n'y a pas là de quoi nous surprendre.
Mais vouloir absolument que dans un tableau, le ciel soit bleu et l'herbe verte, c'est si l'on y réfléchit un tant soit peu, raisonner à peu près à la manière de cet enfant.
Au lieu de se fâcher en voyant ciels ou prairies traduits par d'autres couleurs, il vaudrait mieux s'efforcer d'oublier tout ce que nous croyons savoir et de voir le monde comme s'il s'offrait pour la première fois à nos regards.
Si nous faisons cet effort avec une entière bonne foi, nous pourrons fort bien découvrir que les choses sont sujettes à se présenter sous les couleurs les plus surprenantes.
(p.26-27)
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Dans une lettre d'Arles, Van Gogh parle de ces instants où les émotions sont si fortes qu'on travaille comme sans s'en apercevoir, où les touches se suivent d'une façon cohérente comme les mots d'une phrase ou d'une lettre. La comparaison est révélatrice. A de tels moments, Van Gogh peignait comme d'autres écrivent. De même que l'écriture d'une lettre, enregistrant le geste de son rédacteur, peut nous révéler qu'il était alors sous le coup d'une forte émotion, de même la touche de Van Gogh nous révèle quelque chose de son état d'esprit.
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