Nuit couleur larme

Un hommage (?) à l'Otaku,
cet être tourné vers l'intérieur,
dont l'auteur en l'annonçant dès le départ
assume les propos,
en jouant aussi bien avec les codes couleurs
qu'avec tous les symboles de cet univers fanzine


Girls power dans un monde sans visages
mais pas sans couleurs

"Missing"
Disparitions étranges
dans une ville bleue,
couleur commençant le récit
& sa couleur dominante

D'un livre tel un génie
convoqué par Teresa
Libraire et Sorcière débutante


sort Laura,
voguant entre la réalité
de la librairie
et l 'univers Otaku
très particulier

de Matilde,
jeune fille solitaire
un peu perdue dans son monde intérieur


[ les jeunes filles, esprits, disparues précédemment réapparaissent pour tenter d'en attirer de nouvelles dans "leur monde", dont Matilde ]


Très étrange atmosphère,
renforcée par l'absence de visages
avec ce jeu de couleurs
qui vont et viennent
entre le bleu de la nuit, dominant
ce monde des secrets
et les jaune, vert, rose des "anime"
surgissant comme des flashs pop


Pour les amateurs,
nourri(e)s aux mangas, séries, fanzines
avec un sens de l'humour très adulte
et le langage un peu direct
de ce type d'univers

Ressenti très mitigé

Très belle colorisation
L'humour un peu mordant est agréable

Un surf sur la vague du 'consensuel' esthétisant actuel ?
Web On-line lecteurs / interactifs

Lectorat visé: ?

Et pour le fun, découverte de Misfits (enjoy)
https://www.youtube.com/watch?v=QMz09nhdYQg

Nuit couleur larme est une BD vraiment étonnante.
Coté graphisme d'abord, les dessins sont absolument magnifiques, mais l'absence de visage des personnages mais plongeant le lecteur dans une ambiance étrange. La palette de couleur est plutôt sombre avec du noir et des bleus sombres parfois tranché par des touches de rose ou de jaune vif apportant des éléments plutôt pop aux dessins
Ensuite, l'histoire est assez déroutante avec des intrigues parallèles qui ne semblent pas trouver leur résolution et une fin qui m'a laissée perplexe et j'ai élaboré une théorie pour laquelle je n'ai aucune confirmation. Mais je pense que c'est au lecteur de se projeter et de trouver sa propre explication.
Malgré cette bizarrerie générale, j'ai vraiment apprécié ce roman graphique superbe sur le plan visuel avec une intrigue originale.

Grâce aux éditions Dargaud, via net galley, j'ai eu le plaisir de lire le roman graphique : Nuit couleur larme de Borja Gonzalez.
Dans une ville théâtre d'une vague de disparitions soudaines et inexpliquées, Teresa est libraire spécialisée en fantastique, occultisme, horreur.
Une de ses clientes régulières est Matilde, jeune fille timide habillée comme une otaku.
Une nuit, dans la forêt, Teresa lance une incantation trouvée dans un livre et fait apparaître Laura, une démone dont le pouvoir est de réaliser le voeu de qui l'a appelée.
Mais Teresa ne sait pas quoi demander !
Or, Laura ne peut repartir sans réaliser sa mission.
Commence alors une cohabitation des plus étranges, souvent drôle, toujours décalée...
Nuit couleur larme est un roman graphique surprenant.
Au niveau des graphismes, ceux sont très réussis mais avec une particularité : les visages sont nus, ils n'ont pas d'expressions. Cela est très étonnant au premier abord car c'est à nous de deviner ce que pensent les personnages. La colorisation est très jolie.
L'histoire est assez complexe car il y a plusieurs histoires en parallèle, ce n'est pas toujours évident à comprendre. Je me suis un peu perdue par moment. Et la fin n'est pas très claire, chacun peut imaginer plusieurs choses.
Nuit couleur larme est un roman graphique déroutant, qui m'a surpris à plusieurs reprises. Malgré tout, j'ai apprécié ma lecture, qui ne m'a pas laissé indifférente.
Ma note : 3,5 étoiles.

Un roman graphique déroutant traduit de l'espagnol. J'ai beaucoup apprécié le scénario même si parfois l'on s'y perd un peu. Côté graphisme, les personnages sans visage, ont l'avantage de nous laisser les imaginer, mais il manque de fait les expressions. Les couleurs sont en revanches très réussies, énormément de nuances de bleu et parfois quelques touches de couleurs plus vives.

Cela va paraître très étonnant mais j'ai beaucoup aimé cette BD à laquelle je n'ai pourtant pas compris grand-chose ! du moins au fil de l'histoire ! Peut-être aurais-je dû lire le premier volume, puisque second il est.

Il y a 3 personnages féminins : une ado, fan de mangas et autres fanzines ; une jeune femme qui se prend pour une sorcière et tient une boutique de livres mystérieux et une démone qu'elle fait apparaître !

Des disparitions mystérieuses semblent être le fait d'une entité maléfique que nous apercevons par moment. Au fur et à mesure que le temps passe le nom des disparus est oublié. Voilà ce que j'ai compris !

Quant aux dessins, ils sont très épurés avec peu de détails et de couleurs. Les visages ne sont pas dessinés et étrangement ça ne gêne pas la compréhension des émotions qui sont exprimés par l'ensemble du dessin.

Majoritairement dans les tons bleus, noir et gris, l'ensemble est plus mystérieux que triste et quelques touches vives : jaune et rose bien souvent, soulignent un moment... mais je n'ai pas toujours compris pourquoi ! Peu importe en fait, j'ai eu du plaisir à regarder les dessins, détailler les jeunes femmes sans me prendre la tête à tenter de comprendre le fond de l'histoire !

#nuitcouleurlarmeDargaud #NetGalleyFrance

Challenge RIQUIQUI 2021

En bref, je dirai que je me suis fait posséder par cette apprentie-sorcière et par l'ambiance que Borja Gonzalez distille dans cette BD atypique.

Teresa est libraire, Matilde est sa cliente la plus régulière (la seule dans toute la BD, en fait). Et Laura est une démone invoquée par Teresa... Celle-ci a droit à un souhait, et ainsi Laura pourra retourner dans les Limbes. Sauf que Teresa n'a pas de souhait à formuler. Laura va donc rester et goûter aux "joies" de la vie terrestre et matérielle.

Le point de départ est intéressant. Mais on tourne vite en eau-de-boudin. J'aime beaucoup quand un BD peut se passer de texte et que les cases se suffisent à elles-mêmes, mais ici c'est un peu too much à mon avis. Gonzalez fait défiler pas mal de planches que je qualifierai de "gratuites". Elles ne font rien progresser, n'apportent rien, mais il faut reconnaître qu'elles sont joliment dessinées. J'y reviendrai.

Ce tome est une suite. Des disparitions de jeunes filles se produisent. Et le lecteur peut entrevoir de temps en temps un oeil ou une ombre dans le décor. Gonzalez essaie de produire une ambiance "horreur lente" dans sa BD. En fait, j'ai eu l'impression qu'il essayait de mélanger l'horreur espagnole (façon Bunuel) ou le fantastique à la Borges avec un rythme japonais (façon The Ring, etc.) très lent, qui ne prend finalement sa forme substantielle "horrifique" que dans la lenteur. Et pour la lenteur, le lecteur est servi.

Côté dessin, c'est à mon avis le point fort de Borja Gonzalez. J'ai été fasciné par ces personnages sans visage. Aucun trait de visage n'est dessiné. Cela renforce encore davantage l'impact que peut avoir l'oeil entrevu dans les buissons. le monstre est -finalement- le seul à avoir un oeil. Symbolisme japonais une nouvelle fois, à mon avis.

Je reste tout à fait mitigé par rapport à cette BD. D'un côté, je n'ai pas l'impression d'avoir lu quelque chose qui peut perdurer en moi. D'un autre côté, j'en redemande... Etrange.

Comme beaucoup, j'ai le sentiment d'être passée à côté de quelque chose. Il me manque peut-être des références pour comprendre réellement l'histoire.

Cela dit, je n'ai pas trouvé cette lecture déplaisante. Je me suis laissée porter par cet univers fantastique. Onirique ?
C'est essentiellement la fin qui m'a perdue.

J'ai également apprécié les illustrations. L'absence de visage me laisse encore plus penser à une sorte de rêve...

Une autre lecture serait sans doute nécessaire, pour creuser un peu plus, et me mettre dans la peau d'une enquêtrice, comme j'ai pu le voir sur ce site :

https://larivieredessorcieres.wordpress.com/2021/05/28/une-lecture-de-nuit-couleur-larme/

La couv m'attirait même si je sentais bien que j'allais m'éloigner de mes sentiers habituels avec cet album. Une fois acceptée l'absence de visages, j'ai beaucoup aimé l'ambiance graphique générale, la nuit, l'omniprésence des bleus et du noir, le découpage varié, les pleines pages intenses. Les personnages sont intéressants et les rapports entre eux m'ont intrigué, amusé… Pourtant je reste frustré… Cette histoire de disparitions qui sert un peu de fil rouge en fond de l'album n'est pas expliquée… j'ai l'étrange impression d'être passé à côté de quelque chose, d'avoir loupé un truc… ou bien peut-être me faut-il accepter le mystère, l'inexpliqué… Quelqu'un peut m'aider ??

Merci à Netgalley et Dargaud pour cette lecture.

C'est une lecture sur laquelle il faut savoir revenir plusieurs fois, une lecture pour laquelle il ne faut pas chercher une « histoire », mais je dirais plutôt un ressenti. Alors, il y a une trame de fond, mais il me semble qu'elle est là, juste pour permettre aux personnages d'exister, d'ailleurs, la trame est floue, en fait tout peut sembler flou dans ce roman. C'est un roman déconcertant à tout point de vue et je comprends qu'il est du mal à atteindre les 5 étoiles. On se perd dans la lecture, par instant, on a l'impression de retrouver le fil, mais quelques cases plus loin de nouveau l'auteur nous égare. C'est désagréable si on ne prend pas le temps de rêver comme les personnages, il faut accepter l'instant et tenter d'être l'une d'elles ou toutes à la fois.

Je suis charmée par le dessin, vraiment superbe et je rajoute une étoile pour le premier voeu (quelle bonne idée)...

Le traitement graphique est très intéressant. Des personnages sans visages mais extrêmement expressif.
Par contre j'ai été un peu perdue dans l'histoire. l'interprétation est assez libre et la fin laisse perplexe.
Cette bande dessinée reste malgré tout intéressante et innovante.
Lien : https://letmentertainyou.com..