The Black Holes

Il existe des BD qui sont totalement imperméables à mon goût. C'est surtout le cas quand cela part dans tous les sens sous prétexte de créativité et d'ouverture d'esprit. Parfois, c'est juste imbuvable, n'ayons pas peur des mots !

Je veux bien que trois punkeuses se mettent à imaginer des histoires de fantômes qui abreuvent leurs imaginations fertiles sans aucune prise de stupéfiants, il faut le souligner !

C'est clair que je n'ai pas aimé davantage l'oeuvre de Burns dont il semble y avoir une espèce de clin d'oeil. Comme dit, cela fait partie d'une bande dessinée que je n'aime pas vraiment.

Au niveau du graphisme, je l'ai trouvé beaucoup trop simpliste et cela ne m'a pas emballé davantage. Ne cherchez pas les visages car ils resteront comme une case blanche. Oui, il y a bien des effets de style mais qui ne font pas mouche.

Bref, quand c'est le fond et la forme qui ne vont pas, cela donne pas grand-chose. Au moins, je vais vous éviter le cas échéant une perte de temps car il y a encore tant de bonnes BD à découvrir ! Restons positifs !

J'emprunte beaucoup de B.D à la bibliothèque totalement par hasard, simplement en voyant la couverture. Et celle de « The Black Holes » m'a tapée dans l'oeil. Ligne claire épurée, aplats de couleurs franches, une fille à l'allure plutôt rock… Voilà une couverture qui m'a tout de suite intriguée. Autant, sur le plan visuel mon a priori positif s'est vu confirmé, autant sur le plan narratif, je ressors très dubitative de cette lecture.

Graphiquement, « The black holes » est une belle réussite. C'est vraiment un style que j'apprécie, très simple, très épuré, avec un impact fort. de plus, ce style se marie bien au ton onirique et étrange du récit. Mais malheureusement, je ne suis pas parvenue à m'immerger dans cette B.D. J'ai vraiment été séduite par le dessin mais le scénario m'a laissée sur le côté. Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir, ni même ce qu'il voulait raconter. On pourrait voir un certain voisinage avec l'oeuvre de Burns que j'admire énormément. Mais chez Burns, s'il y a bien un aspect cryptique, si on ne saisit pas tout, l'auteur parvient à rendre intelligible son propos ou en tout cas il parvient à parler à son lecteur. En tout cas, les oeuvres de Burns me touchent toujours de façon intime ou cérébrale alors que le scénario de ce « Black holes » m'a laissée indifférente.

Une lecture en demi-teinte donc mais le talent graphique de Borja Gonzalez me laisse penser que c'est un auteur qu'il faudra tout de même que je suive.

J'ai découvert Nuit couleur larme de Borja Gonzalez il y a environ deux ans, sans savoir à ce moment-là que ces deux titres étaient liés. J'avais bien aimé l'esprit magique et le style graphique de l'artiste mais j'étais plutôt réservée face à l'intrigue qui m'avait laissé un goût d'inachevé. Pourtant, j'avais bien envie de laisser une seconde chance à cet univers alors j'ai enfin lu The Black Holes.

Malheureusement, j'éprouve le même sentiment qu'avec ma précédente lecture. Visuellement, c'est chouette. J'aime l'aspect des personnages et la fluidité des lignes. Borja Gonzalez nous concocte de jolies cases aux touches oniriques. le récit nous souffle un sentiment de nostalgie et on suit le quotidien de jeunes filles, à des époques différentes. Elles semblent chercher leur route à travers la musique, la nature ou les histoires de monstres. Sauf que la ligne narrative reste toujours volontairement floue et je me sens aussi perdue que les personnages.

Alors oui, j'aime toujours autant les couleurs et l'ambiance visuelle. Mais je crois que les créations de l'auteur sont pour moi trop évasives, et encore une fois, je ressors avec une impression dubitative.
Lien : https://vingtetunepages.com/..

Borja est un artiste, un doux rêveur qui a le don de du dessin et du conte, chaque case est un tableau.
J'ai bien aimé, il faut dire que cela m'a rappelé les vacances d'été avec mes cousines, on était 6 cousines à partir en vacances ensemble tous les étés.
Je trouve que Borja raconte bien les histoires de filles, un peu bécasse, inventive, joueuses et taquinées, enfin tous les défauts, mais aussi toutes les qualités de cet âge ou l'on se découvre des capacités et une imagination que l'on ne pensait pas possible. Et surtout, un âge où l'on réalise que l'on peut s'élancer, seule, dans la vie.

Un vrai coup de coeur pour cette bande dessinée aux traits dépouillés et aux grand aplats unis. Un graphisme volontairement naïf pour un groupe de punkettes qui ne le sont pas moins

L'histoire d'une revenante qui vient glisser des paroles à une fille qui tente de monter un groupe punk avec deux copines

Très drôle, minimaliste et sans prétentions. Pas vraiment un chef-d'oeuvre mais absolument une grande réussite !
Lien : https://www.noid.ch/the-blac..

Je ne suis pas contre les BD un peu obscures mais là, je dois avouer que je suis un peu restée sur le quai...
Nous suivons deux histoires dans deux époques différentes mettant en scènes des jeunes filles à physique assez stylisé et sans visage (et donc, in extenso, assez peu identifiable) dans une histoire assez onirique pour ne pas dire ésotérique...
Le graphisme m'a cependant beaucoup plu, c'est assez fin, bien foutu, dommage que ça ne soit pas mis au profit d'une histoire un peu plus accessible pour le commun des mortels.

Je ne sais pas vraiment quoi penser de cette lecture... J'ai aimé le trait et les aplats de couleurs utilisés par Borja Gonzalez. Et j'ai trouvé intéressant le mélange des époques, qui résonnent presque comme des mondes parallèles. Malgré tout, j'en ressort avec l'impression de ne pas avoir tout compris et c'est franchement frustrant.
Lien : http://boumabib.fr

J'aurais bien du mal à expliquer cette BD, parce que je n'y ai pas compris grand chose. Il y a certes un aspect poétique indéniable mais qui n'a pas suffit à compenser l'incompréhension générale. Dommage, parce que les dessins sont réussis, même si les visages n'ont aucune expression. Déception.

Difficile de mettre des mots sur une histoire qui tient plutôt de l'errance, mais c'est un petit bijou de poésie visuelle, avec des thèmes qui me parlent particulièrement : l'art, la musique, la littérature, et la soif de liberté.  Il faut se laisser porter par l'onirisme tant cet album donne de l'importance à l'ambiance plus qu'au sens ; mais au final un magnifique voyage…

La bande dessinée débute par un texte de Juan Diez Canales. Un choix judicieux qui permet d'être moins surpris par l'univers très atypique et singulier de Borja Gonzàlez. Il parle avec beaucoup de poésie et de tendresse de ce qui nous attend. On sait que l'on ne comprendra pas tout et ce n'est pas grave. Il faut simplement se laisser porter par ce monde assez mystique et mystérieux. On le découvre aussitôt la première page avec ces aplats de couleurs nets et vives ainsi que cette femme sans visage et sans doigts. Puis on se laisse porter dans ce monde étrange où deux époques se rencontrent et parfois se superposent. Les tenues sont différentes mais le graphisme ne change pas et la gamme de teinte reste la même. Impossible de rester insensible à ce récit qui trouble par sa structure que par son contenu. Ne pas toujours chercher de sens demande un peu d'effort. Mais j'avoue avoir été séduite par la complémentarité des couleurs et des apparitions un peu étonnantes. Je regarde des cases en les trouvant à la fois intrigante et bien conçue. Borja Gonzàlez fait référence à Stephan Hawking qu'elle admire. « Un trou noir, c'est une porte ouverte vers un autre univers ». Cette citation correspond très bien aux sentiments d'inattendu et d'énigmatique ressentis avec l'importance du ciel et de la nature.  
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..