J’aime parler littérature : je me sens tout de suite beaucoup plus à l’aise lorsqu’il est question de discuter d’un livre.
Je te le répète : nous vivons dans un monde de requins. Pas de place pour les courbettes. Tâche de t'en souvenir.
Il rit. J'aime ce rire cristallin, je pourrais l'enregistrer et me le repasser en boucle sans m'en lasser. Bon sang... Je suis devenue une machine à émotions.
Becky est comme une mauvaise herbe qu'on aurait oublié d'arracher. Insignifiante au début, et puis gagnant du terrain, jusqu'à tout envahir, tout détruire.
"Je sens ma peau qui s'embrase au niveau de mon cou, avant de m'irradier toute entière. Si mourir consumé par le feu ressemble à cela, j'aimerais devenir cendre un peu plus chaque jour"
Mourir n'est pas difficile ; il suffit d'être vivant.
On pardonne plus facilement aux autres d'avoir eu tort que d'avoir eu raison.
"-Ne pas dire quoi ? Que je t'aime ? Pourquoi ?
-Parce que c'est cruel, souffla-t-il" page 345
" J'aimerais sentir ta peau contre la mienne, éternellement, entendre ton cœur battre plus vite, et savoir que c'est parce que tu me veux autant que je te veux." page 344
"Je vois bien que quelque chose ne va pas, Emma. J'aimerais pouvoir embrasser tes blessures, guérir ta souffrance, anéantir ta solitude" page 344