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Citations sur Mémoires de Lanvaril : Printemps funèbre (6)

— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
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Mais je suis ce que ta mère, ma tante, m’a inculqué : un nain destiné à être un souverain différent de tous ceux qui se sont suivis au cours des derniers millénaires. Un nain qui vit comme son peuple pour mieux le comprendre.
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"Nos différences sont notre force, nous enrichissent dès lors que nous les partageons. Cultivons-les."
Juste avant le début de la nouvelle.
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Vous ignorez le respect respectueux.
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Les portes de la demeure donnaient sur un intérieur luxueux et lumineux, plus spacieux que le premier hall. Les murs aux aspérités minutieusement travaillées par des artistes et des architectes de grand renom y étaient d’une couleur chaude et donnaient l’impression d’être vivants, un aspect renforcé par la teinte des feux des torches, des candélabres et des braseros positionnés ici et là, et par les magi-lampes incrustées dans les piliers de soutènement. Pour couronner le tout, dans des alcôves étaient érigées des statues représentant autant d’illustres nains de la lignée des Peaudefer que des créatures mythiques relatives au folklore tantôt local, tantôt lanvarilien.
Sans se laisser intimider par cette richesse ostentatoire, d’un pas plus déterminé que jamais, Norédrin et Simon marchèrent dans l’allée centrale jusqu’à l’arche du fond, l’entrée d’un corridor qui menait aux appartements de Malwick. Quatre gardes la protégeaient, barrèrent la route des nouveaux venus. Et tous les autres soldats en service dans le majestueux hall, situés de chaque côté de la salle, quittèrent leur poste pour piéger les intrus.
Le roi marqua l’arrêt. D’un calme profond, Simon l’imita et resserra sa prise sur sa lance.
— Et alors, bande de pisse-froid ! fit Norédrin. Votre roi vient saluer son cousin et c’est ainsi que vous l’accueillez ?
— Maître Malwick refuse de parler à un imposteur, répliqua l’un des gardes.
— Vraiment ? Et si je fais cela ?
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Deux régiments de cavalerie abandonnèrent la forêt. Solides sabots sur la Plaine des Amants, crinières de nacre au vent, sur leurs chevaux lanciers d’argent, ils approchèrent le fleuve en martelant. Quelle erreur fut-ce, cependant ! L’ennemi patientait au tournant, sur l’autre rive où luisait le sol blanc.
Joueur suivant.
D’une main lente et assurée, le capitaine Malaski fit glisser deux doigts sur son paquet. Il marqua l’arrêt, toisa son adversaire et tira d’un coup sec ! Un bref regard sur son gain, un sourire dissimulé. D’un coup de perche, d’un seul, il conduisit ses archers au pied de l’Aroine. Le roi qui lui faisait face, à la tête de la cavalerie, petit personnage chauve à la natte bien pendue et au bouc touffu, n’avait pas anticipé la supercherie. Il aurait dû…
L’espoir demeurait pourtant dans le cœur du roi nain. Mais le capitaine Malaski n’était pas seulement malin : la chance lui souriait. Vive et habile, sa main s’empara des Pierres de la Destinée. Au-dessus de la Plaine des Amants, il déploya ses doigts ; le destin frappa, encore une fois.
Trente-quatre, ce fut le nombre de blessures infligées aux deux régiments du roi. Un coup dur que ce dernier aurait pu encaisser sans râler si le capitaine Malaski n’avait pas eu l’intention d’abattre sa carte plus tôt piochée. Et la puissance de frappe des archers fut triplée.
— Par la barbe d’Odin, ma cavalerie ! pesta le souverain en heurtant du poing la table de jeu, ébranlant les figurines, les cartes et les dès. Décimée… Simon, tu es un vrai gredin !
— Un fin stratège, voulez-vous dire.
— Un gredin ! Et je pèse mes mots ! C’est ma première partie, tu pourrais avoir la courtoisie de ne pas me faire payer mes erreurs au prix fort ! Du moins, tu aurais dû me prévenir.
— Messire, l’erreur est pourtant le meilleur des apprentissages.
— Ce n’est pas une raison ! bouda le roi qui croisait les bras.
— Gardez la tête sur les épaules, Messire, c’est à vous de jouer. Réfléchissez bien, vous en avez le temps. J’ai peut-être remporté cette escarmouche, mais la guerre est loin de prendre fin. La victoire est encore à votre portée.
— Tu parles, bougre ! Je t’ai pris sous mes ordres parce que tu fais preuve de discernement et de sang-froid en pleine bataille, ce qui n’est pas mon cas.
— Ce qui n’est pas le cas des nains tout court, corrigea Simon.
— Bah ! Si nous savions garder la tête froide quand les esprits s’échauffent, ce serait de notoriété commune. Et puis, mon père était un aristocrate, pas un militaire ! J’ai grandi dans un milieu où l’on apprend plus à festoyer et à courir la gourgandine qu’à guerroyer. Si tu manies d’une main de maître ton épée, moi, c’est le Gourdin de l’Amour que je brandis volontiers.
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