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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un meurtre au kibboutz, dans cette grande famille, cela semblait impossible et pourtant…

Un roman où l'intrigue policière prend moins de place que la description de l'environnement particulier du kibboutz. Cela devient presque pédagogique : une explication du fonctionnement, des mécanismes démocratiques et des enjeux sociaux de ces communautés disparates installées dans le désert. On y verra les tensions entre les traditions et la modernité, on discutera par exemple, de l'opportunité de laisser les enfants coucher dans leur famille plutôt que tous ensemble dans un dortoir, ou encore, de la possibilité de construire une maison de retraite pour les vieillards.

Dans ce décor moins familier, le commissaire Ohayon est chargé d'une enquête difficile, car un homme politique est mêlé à l'affaire. le policier y utilise toutefois des méthodes un peu surprenantes vues d'ici, comme enregistrer des témoins à leur insu.

Un polar à lire davantage pour le dépaysement que pour le suspens.
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Polar israélien vif, puissant avec une découverte du pays par le récit exhaustif de l'auteur
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Sur fond d'une enquête policière de haute volée la découverte quasi ethnologique d'un Israël différent où les rapports entre Israéliens de différentes origines se percutent.
La vie de Kibboutz loin des clichés !
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Un bon polar qui démonte le mythe d'une société ou le collectif prime sur l'individu. L'enquête apporte un éclaircissement sur les fameux kibboutz et leur idéal mal mené par la société de globalisation.
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Continuant ma découverte du monde du polar, grâce au challenge chez Delph, j'ai sélectionné ce titre de Batya Gour, une auteur israélienne, uniquement pour le décor, le cadre original dans lequel se déroule l'enquête criminelle : un kibboutz.
Un peu un mystère pour moi... je sais qu'il est question de vie en communauté et de collectivisme, d'exploitation de la terre, de pionniers du sionisme mais ça reste assez flou pour moi.
Alors ce livre, je l'ai pris comme une excellente occasion de me renseigner sur le sujet tout en explorant le genre policier.

Osnat, la secrétaire d'un kibboutz (rang important) vient de mourir à l'infirmerie dudit kibboutz où elle venait d'être admise quelques heures plutôt pour une soi-disant pneumonie.
L'autopsie révèle très vite qu'elle a été empoisonnée par un insecticide.
Le commissaire Michaël Ohayon, un personnage récurrent de l'auteure, nouvellement promu au sein d'une unité spécialisée dans les crimes graves, est chargé de l'enquête. Il s'avère qu'une personnalité du pays est mêlée à l'affaire : un député qui entretenait une liaison depuis peu avec la défunte.

Vous pourriez penser que je viens de vous résumer les premières pages du livre.
Que nenni !
Le commissaire Ohayon et ses collègues n'entrent en scène qu'au bout de 120 pages, soit à un quart du livre.
Surprenant.

Dès le début, Batya Gour immerge son lecteur dans l'ambiance du kibboutz riche, qui ne vit plus de l'agriculture mais qui fait fortune en fabriquant en exclusivité un produit anti-ride.
Le narrateur est externe et suit les pas de Aharon Meroz, le fameux membre de la Knesset, qui fait son retour au kibboutz juste le temps d'assister à une fête traditionnelle.
Le kibboutz qui l'avait accueilli étant enfant, tout comme Osnat (la morte), avec qui il a été élevé au sein de la famille de Moysh, l'actuel directeur du kibboutz.
Aharon a quitté le kibboutz à 24 ans, pour poursuivre des études de droit, ou par dépit amoureux, ou un peu les deux. Il a réussi à l'extérieur et n'est jamais revenu vivre au kibboutz. Lui qui n'était pas né à l'intérieur n'a pas été gagné par ce sentiment d'appartenance unique qui unit les kibboutznikim entre eux, contrairement à Osnat qui, elle, est restée, s'est y largement investie et a nourri de grands espoirs de changements.

La première centaine de pages est donc entièrement vouée à planter le décor et les personnages.
À ce titre, j'ai apprécié tout ce que j'ai appris sur la gestion d'un kibboutz, les enjeux actuels entre volonté de s'ouvrir à un certain individualisme (prendre ses repas chez soi, le coucher familial) d'un côté et l'envie de respecter le fonctionnement traditionnel de la communauté collectiviste (les repas pris ensemble, les enfants dorment ensemble, en dehors de la famille).
Par contre, pour qui s'attendait à être plongé directement au coeur de l'intrigue, c'est loupé !
Oui, ce polar n'a rien d'hyper captivant au niveau de l'enquête policière, qui n'est somme tout qu'un prétexte à un état des lieux des kibboutzim, oscillant entre traditionalisme et modernité.

critique complète sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Ce roman est assez long à débuter. Au moins 150 pages pour dresser le contexte du kibboutz et la relation des différents personnages. J'avoue avoir failli abandonner. Je me suis accrochée parce que c'était sympathique et notamment parce que j'apprenais des choses sur les kibboutz! Une fois le meurtre commis et l'arrivée du commissaire, le roman prend davantage de rythme et on passe un bon moment à suivre l'enquête délicate de la police et à voir les différentes personnalités des membres du kibboutz se révéler peu à peu. Cependant, j'ai plus aimé cette lecture pour le contexte original et des personnages bien brossés plutôt que pour l'intrigue policière...
Lien : http://lecturesnag.blog.free..
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roman policier au kibboutz, avec quelques personnages frôlant la caricature ... c'est un bon roman de plage ...
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Les cent premières pages sont surtout consacrées à dresser le tableau et le fonctionnement d'un kibboutz, très intéressant... L'histoire de meutre est une excuse pour présenter ce milieu. Si vous attendez une histoire criminelle ou un polar bien noir et bien ficelé, passez votre tour, mais si le fonctionnement d'un kibboutz vous intéresse, ne laissez pas passer ce livre.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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C'est un récit que j'ai bien apprécié, de part l'intrigue, qui, même sans être extraordinaire, vous donne envie d'aller jusqu'au bout ; et de part ce que l'on peut apprendre sur le fonctionnement d'un Kibboutz : agréable et instructif à la fois !
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