Congo Requiem

Ce roman est la suite de « Lontano » : il fait intervenir les mêmes personnages et d'une certaine façon, c'est la même enquête qui se poursuit, dans son versant plus familial, mais pas seulement... L'intrigue — qui est bien rythmée — se déroule pour une bonne partie au Congo, aussitôt après les événements de l'opus précédent. Les personnages que l'on connait déjà sont attachants, tout empêtrés qu'ils sont dans leurs névroses et nombreuses difficultés de tous ordres. le principal bémol pour moi c'est un excès de facilité dans l'agencement de certains passages du livre : trop de concours de circonstances qui s'additionnent et une temporalité parfois invraisemblable. J'ai donc un peu tiqué sur certains passages que j'ai trouvés parfois éloignés d'un semblant de réalisme. Ceci étant dit, j'ai pris du plaisir à lire ce livre et à retrouver cet univers !

Je me réjouissais de cette suite et en apprendre plus sur la famille Morvan. Récit toujours aussi dense, même si pour ce livre, je l'ai trouvé parfois un peu long.

Mis à part quelques redites, disons plutôt des rappels de situations pour ceux qui n'ont pas lu Lontano ou qui ont lu autre chose entre les deux tomes, je vais persister à être difficile à satisfaire côté thriller après Grangé.
Il transforme les écueils (situations improbables, indices à point nommés, ingrédients déjà utilisés) et à chaque fois je cours, les pages défilent toutes seules.
L'immersion en jungle africaine est particulièrement réussie, ses talents de journaliste, à n'en pas douter, y sont forcément pour beaucoup: les descriptions des scènes de guerre autant que de l'environnement naturel m'ont parues si réalistes ! Et sans concessions...

Livre passionnant qui nous tient en haleine. L'auteur, J. C. GRANGE, nous entraîne dans les combines et la corruption en Afrique, puis en France.
Beaucoup de suspens et d'action autour d'une famille où tout est tabou.
J'ai apprécié la lecture de ce livre, un vrai plaisir. L'intrigue est passionnante, on veut savoir la suite... Cependant j'ai trouvé les descriptions parfois un peu longues...

Il y a presque un an que j'ai lu Lontano. Un an plus tard, je reprends l'histoire de la famille Morvan qui avait été aux prises avec l'Homme-Clou. On retrouve le fils aîné et le père au Congo : l'un pour enquêter sur le meurtre 40 ans plus tôt de Cathy Fontana, l'autre pour vérifier le travail d'extraction de ses mines de Coltan. Bien entendu au vu de l'actualité de ce pays, ils se retrouvent vite en terrain miné entre deux ethnies qui se font la guerre. de leur côté le frère et la soeur suivent leur route, l'un assistant à l'enterrement de son beau-père et enquêtant sur cette mort, et l'autre reprenant ses séances avec son psy. C'est 4 trajectoires de vie vont, bien entendu, se relier.
Est-ce que l'Homme-Clou est toujours de ce monde ? La famille Morvan est-elle réellement en sécurité ?
J'ai adoré ce second et dernier volet comme le premier. C'est rare d'être déçue avec cet auteur. J'ai retrouvé avec plaisir la famille Morvan même si elle est bien déjantée. Mais, j'ai tout de même préféré la partie parisienne que congolaise. On découvre les cadavres dans les placards et tous les tenants et aboutissants concernant cette enquête qui a débuté dans le premier tome.

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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Erwan pour la fin de son enquête.

J'aurai préféré pouvoir le lire dans la continuité du premier, mais il n'est que depuis peu dans ma bibliothèque municipale.
j'avais donc oublié certains noms, mais l'histoire revient très vite, et on se retrouve rapidement pris dans l'horreur au Congo et l'enquête de l'Homme Clou.
J'ai beaucoup aimé.

À la mi-janvier j'ai publié une critique sur le roman de Jean-Christophe Grangé «Lontano», la première partie du mélange de saga familiale et de thriller sur le clan des Morvan.

Un an après «Lontano», en 2016, son autre roman, la fin de ce diptyque, a vu le jour aux éditions Albin Michel et je doit vous dire qu'«il est très fort. Vrrrraiment trrrrès fort» !

SYNOPSIS
À la fin du roman précédent, «Lontano», Ervan prend la décision de partir en Afrique et «exhumer l'affaire Fontana», une des victimes de l'Homme-Clou. Voilà ce que l'auteur (par l'intermédiaire de Grégoire Morvan) dit à ce sujet:

« Erwan voulait tisonner les cendres du passé. Remonter, dans le détail, l'enquête que Morvan lui-même avait menée quarante ans auparavant sur un tueur en série qui s'attaquait aux filles blanches de Lontano, une ville minière du Nord-Katanga. Selon lui, Grégoire avait commis une erreur: la septième victime présumée de l'Homme-Clou, Catherine Fontana, avait été tuée par quelqu'un d'autre. Mais qu'en sais-tu, nom de dieu?

Il avait tout fait pour l'empêcher de se lancer dans cette vaine croisade mais quand il l'avait vu prendre un congé sans solde au 36 et acheter son billet d'avion, il avait compris que rien ne l'arrêterait. Il avait alors décidé de l'accompagner: après tout, lui aussi avait quelque chose à faire au Katanga… »

Ainsi, les aventures du père et du fils dans la brousse africaine se nouent en première trame de cette suite, «Congo Requiem».

Mais des intrigues, il y en a d'autres…

Il y a, par exemple, l'enquête menée par Gaëlle, soeur d'Ervan, et Audrey Wienawski, fliquette de la BC (Brigade Criminelle) à Paris. Leur suspect, un certain Éric Katz, avant sa mort, prétend que «L'Homme-Clou n'est pas mort…»

Il y a aussi les investigations de Loïc Morvan et Sofia Montefiori, ex époux, en Italie, sur les raisons de la mort atroce de Giovanni Montefiori, dit le Condottiere, père de Sofia et associé de Grégoire Morvan.

L'auteur n'a pas oublié Maggie Morvan. Elle aussi va jouer un rôle important.

Les événements du passée s'entremêlent avec ceux du présent. Les mystères, les révélations, les fausses pistes, le sang, l'argent, la haine, la concupiscence et l'abnégation… tout ça a un nom. «Congo Requiem»…

MON HUMBLE AVIS
Dans cette critique je suis prêt à répéter presque mot par mot mes éloges déjà exprimés dans mon essai sur la première partie, «Lontano» (que voulez-vous, c'est vrai que «les deux font la paire», quoi!):
[…] un thriller haletant qui nous tient dès les premières lignes et jusqu'au dénouement final. L'écriture est fluide, énergique, vivante, avec un parfait tempo. […] une intrigue palpitante, un langage truculent, une tension et des rebondissements incessants et imprévisibles et le fait que l'auteur livre les informations crescendo, laissant ainsi beaucoup de suspense tout au long du récit.

La densité du roman est assurée par ses personnages contradictoires mais plausibles ainsi que par son excellente construction qui se compose de trois ou quatre, ou même de cinq histoires imbriquées qui se déroulent en parallèle. Il y a des intrigues financières, des trafics miniers, de la magie yombé. Il y a le côté polar et le côté saga familiale qui fusionnent en un seul récit, sinistre et captivant à la fois.

Je peux y ajouter aussi l'univers terrifiant de l'Afrique noire, avec des descriptions ultra réalistes, un monde plein de violence, de haine et de couleurs.

Voilà ce que l'auteur dit à propos de son écriture: «Mon style est rapide, nerveux et hérite du cinéma». C'est tout à fait vrai, les chapitres sont assez courts, on les avale comme les épisodes, les scènes d'un film, en attendant la suite avec impatience. Comme un prestidigitateur habile, Grangé sait bien manier les détails et brouiller les pistes.

Et, à la fin des fins, deux points à grommeler, hérités, en quelque sorte, de «Lontano»:
1. Les longueurs au désavantage de tempo. Pour moi, «Congo Requiem» est un peu surchargé d'Afrique, de personnages et de détails superflus qui détournent mon attention.
2. Les personnage de ces deux romans sont bien denses et complexes. Mais parfois ils sont d'une certaine inconscience, si j'ose dire, ils sont en manque de persuasion et de logique des raisonnements.

EN RÉSUMÉ
Enfin, une cerise sur le gâteau. Comme «Lontano», cette deuxième partie de saga est devenue pour moi un régal de lecture qui m'a fait dévorer le roman sans désemparer. Un thriller à perdre haleine, voilà ce qui est son nom. Ou, si vous voulez, «Congo Requiem».

4.0/5
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Dans ce tome 2 , on retrouve la famille Morvan : quelle famille ! La 1ère moitié du livre se déroule au Congo ( la description qui en est faite ne doit pas être approuvée par l 'Office du Tourisme congolais ... boue , sang , meurtres rituels , guerres ethniques ) et l'atmosphère de la 2e moitié, à Paris et en Bretagne , n'est pas plus réjouissante : vengeance , manipulations scientifiques , tests pharmaceutiques plutôt inquiétants ..On ne s'ennuie pas un instant ; les 720 pages se lisent vite mais toute l'histoire est vraiment loin de notre quotidien ( et de ce fait nous parait peu vraisemblable ) .

On retrouve les personnages troubles et la suite de Lontano. Les intrigues s'entremêlent dans une atmosphère africaine oppressante et dangereuse. On a l'impression d'y être!