Les Rivières pourpres

L'intrigue, ou plutôt devrais-je dire les intrigues font l'originalité de ce polar très bien écrit. Il s'accompagne en fond d'un commentaire social en pointant certains préjugés.
On sent le journaliste sous la plume de l'auteur ce qui apporte une sensation de réalité assez glaçante.
Je recommande ce roman que j'ai lu d'une traite.

Oubliez le film ô combien décevant pour quelqu'un qui, comme moi, a véritablement dévoré le bouquin il y a de ça très longtemps (dès sa sortie) !

Il est super, le suspense vous prendra aux tripes. L'alternance entre un chapitre consacré à l'enquête de Niémans et un consacré à celle de Abdouf vous mettra les nerfs à vifs, vous faisant pester contre le chapitre qui fini et qui vous laisse sur votre fin, mais le plaisir de retrouver la suite de l'autre, et ainsi de suite... Frustrant et délicieux en même temps.

Au départ, on se demande comment ces deux flics si différents, ces deux enquêtes si opposées peuvent-elles avoir un rapport. Au fil des chapitres (on râle toujours d'en quitter un, mais on est content de retrouver l'autre et d'avancer dans l'histoire), les deux enquêtes commencent à avoir des points communs, à tendre vers un point de rencontre. On accélère la lecture pour y arriver et bardaf ! On est dedans ! Les deux enquêtes se télescopent, se rentrent dedans, et on découvre, effaré, sous le choc, la suite.

Attention, ce roman est un piège : si vous commencez la première page, vous ne pourrez pas fermer le livre avant le point final.

Une intrigue impeccable, des personnages forts, un univers glacé, un style efficace, un dénouement qui dépasse l'imagination : tels sont les ingrédients de cet excellent thriller à frémir d'horreur.

Attention aussi : la fin du livre n'a rien à voir avec celle du film ! Un conseil, lisez le livre !

Lien : http://the-cannibal-lecteur...

La lecture de ce livre me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux avoir affaire au roman qu'à sa version cinématographique !.. Bien sûr, il faut aimer lire.. Mais, quand on aime ça, il n'y a pas photo ! D'abord, on a l'avantage de lire l'"original", ce qui est sorti tout droit de la tête de l'auteur. Ensuite, on se laisse secouer par les mots, les dialogues, et par tout ce qui n'est pas exprimé mais habilement sous-entendu par l'auteur.
Si je me souviens bien, la fin du film est tout à fait différente.. Plus "politiquement correcte".
C'est le premier livre de Jean-Christophe Grangé que je lis et je l'ai fait parce que j'avais vu le film.
J'en lirai d'autres car son sens du suspens m'a plu !

J'ai lu le deuxième roman de Jean-Christophe Grangé quelque temps après la sortie du film en 2000. Non pas suite au tapage médiatique généré par le film réunissant Jean Reno et Vincent Cassel, mais suite à la lecture du Vol des cigognes, vraie révélation d'un auteur de thriller d'importance.
Les rivières pourpres confirmait totalement le talent de Grangé. Un rythme effréné, deux enquêtes qui progressent en parallèle avant de se rencontrer dans les parages d'une université très sélective au pied des Alpes. Un polar coup de poing, sanglant et très bien construit.
J'ai été tellement marqué par le livre que quand j'ai (enfin) vu le film, j'ai trouvé que le personnage de Cassel manquait de la force de son double de papier, cette puissance animale qui bouscule tout et qui va servir de complément indispensable au commissaire Pierre Niémans. J'aurais parfaitement vu Sami Naceri (du temps où il était capable de tourner) dans ce rôle.

Deux régions: L'Isère et le Lot
Deux flics au passé trouble, aux méthodes peux orthodoxes et qui assument leur violence: Pierre Niémans et Karim Abdouf
Deux mystères à résoudre: un cadavre mutilé enchassé dans la roche d'une falaise et une école ainsi qu'un caveau violés
Point de contact entre ces deux affaires? Les rivières pourpres

Un thriller qu'on ne présente plus et dont je ne connaissais pas l'intrigue, n'ayant pas vu le film. Des flics détestables, une violence omniprésente et une intrigue qui tient la route malgré quelques coïncidences trop grosses et voilà que j'ai avalé les 450 pages en deux soirées.

Je ne connaissais pas la plume de l'auteur... Encore un dont je vais dénicher la production sur les brocantes ou dans les boîtes à livres, ce qui ne va pas arranger ma PAL.

Le style est très visuel et les dialogues tiennent la belle part du récit; pas étonnant que ce roman ait fait de l'oeil au milieu du cinéma. Les personnages sont bien campés et l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère quand il s'agit de dépeindre des flics plus que borderlines. Parce que là où souvent on se trouve avec des inspecteurs qui vacillent sur la ligne jaune, et toujours pour des raisons excusables aux yeux du lecteur, ici, cette ligne est carrément franchie, dès les premières phrases et tout le long, il sera quand même difficile d'y trouver une justification honorable.
De plus, c'est tout à fait assumé dans leur chef. Ce qui nous donne un duo d'enquêteurs assez excécrables dans leur genre, ce qui n'est pas si courant que cela.

Un roman captivant qui a du faire passer nombre de nuits blanches aux amateurs de thrillers.

Pwalalala, quelle claque encore une fois avec ce Grangé.

Pour la construction du roman, rien de bien novateur, deux histoires parallèles pour commencer qui vont finir par se rejoindre. Grangé a décidé de se baser sur une technique simple, mais qui a déjà fait ses preuves dans d'autres romans.
Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, c'est seulement son deuxième roman, et que son premier a été salué par les critiques (bien que ne l'ayant pas encore lu moi-même).

D'un côté, le grand Pierre Niémans, reconnu de tous dans le métier, flic border-line qui ne maîtrise pas toujours sa violence, qui se voit confier une affaire de meurtre dans la ville universitaire de Guernon. Une grosse affaire, il le sent, il le flaire, il ne va en faire qu'une bouchée. Erreur...

De l'autre, nous avons Karim Abdouf, petit flic de campagne, qui aspire à beaucoup mieux que ça. Ancien délinquant reconverti flic, il se voit confier une affaire qui, au premier abord, paraît très insignifiante. Mais, pour montrer à son chef Crozier que l'on peut compter sur lui, il va aller au bout de son enquête car il sent bien qu'il est en passe de déterrer un truc énorme.

Et là, Grangé se met à faire ce qu'il adore le plus : mener le lecteur où il veut, à travers le bouquin.
Les pages défilent, les chapitres sont courts (meilleur moyen de devenir accro à ce genre d'histoire), il se passe sans cesse quelque chose de nouveau qui s'imbrique dans les deux enquêtes. Jamais on ne souffle dans ce genre de livre, et c'est ça que j'aime chez lui.
Et surtout, surtout, l'intrigue est magnifiquement ficelée. C'est tout bonnement hallucinant ce qu'il nous sort là, encore une fois.
Et je le répète, à l'époque, ce n'est que son deuxième roman. C'est ça qui est fort. À travers ce livre, on peut facilement comparer Grangé aux plus grands écrivains de thrillers anglo-saxons.
Il n'a rien à leur envier.

Vous aurez compris que j'ai complètement accroché à ce bouquin, moi qui suis depuis longtemps fan de l'univers de Grangé. le seul (miniscule) bémol est la fin. Non pas qu'elle soit nulle, bien au contraire, mais je l'avais dévinée dans les 20 dernières pages. Et moi, j'aime me faire embarquer jusqu'au dernier mot de la dernière page du livre. Mais bon, ceci dit, ce n'est pas cette petite remarque qui fera perdre une étoile à ce livre.

Il n'a écrit que 10 romans, mais celui-ci fait assurément partie de mon Top 3.

Un GRAND bravo Monsieur Grangé !

Deux enquêtes en parallèle, menées par deux flics caractériels, violents, perspicaces.
Du suspens, des indices qui nous mettent peu sur la voie et ne laissent en rien entrevoir l'identité des coupables, une fin inattendue….des personnages très bien étudiés, des évènements bien amenés…..
Que de bons ingrédients servis par une belle écriture.
Un vraiment bon policier.

Jean Christophe Grangé, nous embarque dans deux enquêtes qui au départ tout oppose.
Niémans, un flic violent part après une bavure, enquêter dans l'université de Guernon sur le meurtre du bibliothécaire qui a été retrouvé mutilé et en position foetale dans la montagne.
Karim, jeune flic perdu dans la campagne, enquête sur un mystérieux cambriolage dans l'école de sa petite ville et sur la profanation de la tombe d'un enfant sans visage...
Jean Christophe Grangé, m'a tenu en haleine jusqu'à la dernière page, même si je me suis doutée de quelques trucs, ce qui empêche mon coup de coeur, j'ai été happé par ces deux enquêtes qui finissent pas se rejoindre, j'ai trouvé la construction du roman bien faite, le final surprenant, mais peut être un peu trop rapide.
Les personnages sont un brin caricaturaux mais je m'y suis attachée, surtout Karim, j'aurai aimé en apprendre d'avantage sur Niémans car c'est un personnage très intriguant.
Au final, Les Rivières Pourpres est un très bon thriller qui me donne envie de poursuivre ma découverte de Grangé.

Un thriller haletant mené de mains de maître par l'auteur qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Une intrigue bien ficelée, au dénouement inattendu dont on suit les méandres pas à pas sans jamais savoir à quoi s'attendre après chacun d'eux. Se rajoute à cela un style parfois brutal qui s'accorde parfaitement à l'histoire et lui donne un rythme juste.

Attention, ce roman est un piège : si vous commencez la première page, vous ne pourrez pas fermer le livre avant le point final. Une intrigue impeccable, des personnages forts, un univers glacé, un style efficace, un dénouement qui dépasse l'imagination : tels sont les ingrédients de cet excellent thriller à frémir d'horreur. Pour le plus grand plaisir des cinéphiles, la version cinématographique des Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz avec Jean Reno et Vincent Cassel sort à l'automne 2000. --Nicolas Mesplède