Il me tend la main, j'hésite un millième de seconde, puis me rue vers lui en souriant.
Je n'ai pas envie d'être raisonnable, pas envie d'être sage, docile.
Je veux vivre.
Avec lui.
Pour lui.
Quitte à me brûler les ailes.
Si je m'écrase au sol, tant que c'est avec lui, je n'aurai aucun regret.
Et il me serre contre lui, fort, comme s'il avait compris, comme s'il était le seul à pouvoir m’apaiser, me rassurer, dompter mes sentiments débordant.
Alors que c'est lui, le coupable : il est aussi le seul qui me fait tant vibrer, sombrer, perdre pied, arrêter de respirer.