Love me if you can - Intégrale

La première moitié du livre est agréable à lire, l'ambiance énigmatique est au rendez-vous et les personnages principaux sont plaisants à découvrir, sauf pour un bien sur . Au sujet de ce dernier j'ai justement trouvé qu'il avait été très mal exploité . Pour l'histoire il y avait de quoi faire avec lui mais très vite il est devenu un cliché ambulant, c'était trop poussé dans l'inacceptable comme comportement et en quelques chapitres il fut mis de coté. Ce qui explique que la deuxième partie du livre ne sert à rien à mes yeux. J'avais l'impression que ce roman était fini et que l'auteure bouchait les trous de quelques centaines de pages restées blanches.

Déception...

"Love me if you can" est une réédition d'un des premiers romans des deux auteurs, "Aime-moi si tu l'oses". Et si j'avoue adorer la couverture de cette réédition, il n'en est pas du même avis sur l'intérieur du roman. Pourquoi n'ai-je pas aimé cette lecture ? Pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, j'ai trouvé ça long. Long dans le sens où il ne se passait pas grand chose qui me captivait réellement. Je n'ai pas accroché à l'intrigue et encore moins aux personnages. L'intrigue, si tant est qu'elle est un peu prenante dans la première partie du livre , s'est soldée pour moi par un échec pas possible. On attend, on attend encore et encore et puis d'un coup au milieu de livre, c'est résolu vite fait mais pas bien fait. J'ai trouvé ça bâclé et je me suis dit "tout ça pour ça ?". Sans parle du fait qu'il me restait encore pas mal de pages. La seconde partie du livre a été pour moi sans intérêt, je me suis vraiment ennuyée.

De plus, il y a toute un pan de l'histoire que je n'ai pas trouvé crédible du tout. Tout arrive trop facilement, et on revient au mythe du milliardaire qui claque des doigts pour que tout soit résolu. J'ai levé les yeux au ciel un nombre incalculable de fois en me disant que c'était trop pour que j'y crois. Et encore ce n'est pas la chose que j'ai trouvé "de trop" : si les scènes intimes ne me gênent pas, je les ai trouvé beaucoup trop nombreuses ici et beaucoup trop longues. Je tiens néanmoins à noter que les deux auteures savent vraiment bien les écrire. Mais à ce point, c'est devenu lassant.

Enfin, dernière chose que je n'ai pas aimé : les personnages. Je vais commencer par Adèle. Je l'ai trouvé insipide, et si elle m'a parfois inspiré la compassion, sa manie de rien faire et de ne pas réagir m'a beaucoup agacé. J'ai détesté sa façon de se faire entretenir comme un toutou et qu'elle ne change rien. Mais le pire, je pense que ça reste Damon (et croyez-moi critiquer un homme qui porte ce nom me brise le coeur) : honnêtement, je l'ai trouvé détraqué et je ne comprends pas qu'Adèle ait pu accepter son comportement (du genre la suivre alors qu'il ne la connaît pas ou son attitude complètement inappropriée) et ce n'est pas parce qu'il a souffert que c'est une excuse. Mais comme il est beau, rebelle et torturé, on lui pardonne. Et bien non, je ne suis pas d'accord. le seul personnage intéressant est Melville même si c'est un narcissique manipulateur, car il met à jour des situations qui existent réellement et permettent de faire prendre conscience que nous n'avons pas être traitées comme des moins que rien. C'est un point du roman que j'ai trouvé intéressant et important.

En réalité, seule l'addictivité de la plume des deux auteures m'a permis de terminer ce livre. Dommage, car j'avoue que j'en attendais plus, surtout qu'en règle générale, j'apprécie leurs romans.

En bref : une vraie déception pour ce roman auquel je n'ai pas accroché de A à Z. Dommage.
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