Citations sur La réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cos.. (18)
En ce qui concerne la véritable nature de la réalité, il ne faut pas se fier à notre sens commun.
L’hypothèse élémentaire de la science est que régularités et structures existent à toutes les échelles, mais comme l’avait deviné Newton, il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les structures que nous rencontrons directement se retrouvent à toutes les échelles.
Ce qui aurait été surprenant, c’est de ne pas trouver de surprises.
A priori, une simple goutte de pluie ne change pas grand-chose au poids d’un rocher. Mais si celui-ci est en équilibre au bord d’une falaise, alors cette petite goutte de pluie pourrait tout à fait le faire tomber et provoquer une avalanche.
Comme le savent bien les physiciens en activité, une approximation n’est pas seulement un puissant moyen de progresser, cela peut aussi être dangereux.
Mondes parallèles ou univers parallèles ; méta-, méga- ou multi-univers… autant de synonymes parmi les mots utilisés pour décrire non seulement notre univers mais tout un spectre d’autres univers susceptibles d’exister.
À une époque, « l’univers » signifiait « l’ensemble de ce qui existe ». De tout ce qui existe ! Tout et le reste. L’idée que puisse exister plus d’un univers, plus d’un « tout ce qui existe », représentait une contradiction sémantique. Et pourtant, toute une série de travaux théoriques modifièrent progressivement l’interprétation du terme « univers ». Le sens de ce mot dépend désormais du contexte. Parfois, « univers » représente toujours tout et absolument tou
Une chose est sûre, les reflets dans un miroir ne sont pas doués de raison. Mais ces divagations de jeunesse tout en lumière, avec leurs réalités parallèles, trouvent écho dans un thème de plus en plus prégnant des sciences modernes : la possible existence de mondes au-delà de celui que nous connaissons.
Si, en grandissant, je n’avais eu qu’un seul miroir dans ma chambre, mes rêves d’enfant auraient été très différents. Or il se trouve que j’en avais deux. Et chaque matin quand j’ouvrais le placard pour choisir mes vêtements, le miroir sur la porte s’alignait avec le miroir sur le mur, réfléchissant à l’infini tout ce qui se trouvait entre les deux. C’était fascinant. Je me réjouissais de voir ces images peupler les miroirs parallèles, aussi loin que mes yeux pouvaient les voir.