En partant à la recherche de ses anciennes cartes routières, elle pesta contre sa confiance dans l'informatique. Privées d'électricité, ses deux tablettes numériques et sa liseuses ne lui servaient à rien. Les livres, eux, ne tombaient pas en panne. Ils restaient opérationnels pendant des siècles.
Douze ans auparavant, un écrivain de science-fiction était venu rencontrer les élèves de son lycée de banlieue. L'auteur avait désigné par la fenêtre une maison minuscule entourée d'un jardin, perdue au milieu des immeubles voisins.
- Vous voyez, là-bas, cette petite grand-mère qui nourrit ses poules ? Qui élève six lapins et récupère l'eau de pluie ? Vous la trouvez ridicule, n'est-ce pas ? Eh bien un jour viendra où c'est elle qui rira ! Parce qu'à la suite d'une panne généralisée, vous resterez prisonniers de vos tours avec vos ascenseurs, vos frigos, vos fours micro-ondes et vos écrans plats. Et elle, survivra. (p.107)
Un double crime sur fond d'apocalypse (plus d'electricité, de communications, d'essence...). Le monde entier est paralysé et Logicielle mène de nouveau l'enquête pour tenter de retrouver l'assassin de son chef, le Commissaire Delumeau. Le postulat de départ est extrêmement prometteur et le personnage de Logicielle très attachant. Malheureusement, l'histoire, sur fond de Big Brother et de multinationale à la World Company fait rapidement du surplace et la fin, qui se passe dans un building est très brouillonne... Décevant.