Citations sur Les enquêtes de Logicielle, tome 12 : Fatal gaming (15)
Elle avait mit en action une machine infernale, un piège dans lequel il faudrait se faire prendre.
Elle sombra dans le sommeil comme on tombe dans la gueule du loup. Déjà, elle distinguait la gueule...
Mais elle ignorait qui était le loup.
Le médecin reprochait gentiment à Logicielle d’avoir dépassé la date de sa première échographie.
-Eh bien ? s’impatienta Max, l’œil rivé sur l’écran. Eh bien ?
-Un peu de patience jeune homme.
-Quand ma femme utilise un clavier, elle est plus rapide.
-Oui. Mais ce n’est pas le même genre de clavier, voyez-vous.
-Non, je ne vois rien ! grogna Max. C’est flou et en plus, ça bouge tout le temps ! Où est le bébé ?
Logicielle aussi avait du mal à déchiffrer l’image. Elle pensait aux généticiens du projet transhumanisme, à leurs manipulations complexes. Elle se dit que ce qui se passait en elle était mille fois plus simple.
Et miraculeux.
Elle avait accompagné Sunsong dans la mort et elle s’apprêtait à donner la vie. Un enfant qui ne serait peut-être pas un génie mais qui serait le sien.
Le leurs .
tout bien considéré, elle trouvait logique que seul des aspergers soient capable de jongler avec de tels problème.
"La grossesse se poursuit normalement. Voulez-vous connaître le sexe de…
- Oui ! bien sûr ! coupa Max. Alors, docteur, c'est un garçon ?
- Non.
- Une fille ! c'est une fille ! s'écria-t-il au bord du ravissement.
- Euh ! pas exactement.
Le visage de Max tourna au gris. Il désigna l'écran.
- Mais, mais alors… qu'est-ce que c'est ?
- Des jumelles."
MACO 4V
Parfois, les mots sont des pistolets chargés.
C'était une évidence : elle devait prendre la place de son frère...
Eléa 4V
ici,les disparitions remontent à plus d'un mois, sept jeunes gens et deux ados âgés de 15 à 28 ans.
Vous savez où nous sommes ?
– Aux Antilles.
– Quelle est cette île ?
– Je l’ignore. Il y en a des centaines ; beaucoup sont inhabitées, certaines sont privées. La nôtre n’a que quelques hectares. L’eau y est rare et l’électricité fournie sur place.
« Ici, on n’a tué personne, on est tous innocents. » Et quelqu’un, derrière lui, a lancé : « Si vous cherchez un coupable, allez plutôt fouiller du côté des Algeco, de l’autre côté du tilleul. » Bref, il s’était passé quelque chose. Mais quoi ? Alors on a été voir les Syriens. Je te jure qu’ils ont compris tout de suite de quoi il était question. Tous faisaient non-non de la tête. Et ils nous désignaient le campement des Roms. Chez ces derniers, même topo : tous innocents ! Et ils s’accusent mutuellement. Il y a sans doute eu un cadavre, mais on n’en a pas trouvé !
Jusqu'ici aucune preuve n'étayait cette hypothèse. La plupart avaient quitté leur lycée, l'université, leur domicile ou leur lieu de travail. Ils s'étaient évanouis dans la nature.