[le Smart Contract] est écrit dans un langage de programmation spécifique appelé Solidity.
Les smart contracts développés sur la Blockchain Ethereum sont des contrats au sens traditionnel du terme puisqu’ils permettent de définir des obligations réciproques entre une ou plusieurs personnes.
Cette interaction prend la forme d’exécution automatique de transactions dont les paramètres sont envoyés par les EOA.
Les Smart Contracts sont à la technologie Blockchain ce qu’est le Web à la technologie internet : ils permettent une démultiplication des usages possibles de la technologie Blockchain et ouvrent ainsi la voie au développement d’un nouvel écosystème.
Les Contract Accounts sont des comptes que l’on pourrait comparer à des personnes morales ou des robots informatiques. [Ils] permettent une interaction avec les EOA.
Les Externally Owend Accounts (ci-après EOA) sont contrôlés par des personnes physiques et sont accessibles via une clé privée.
Le protocole Ethereum […] est structuré autour de la notion de compte et non pas de transactions. Cette notion de compte se scinde en deux familles : les Externally Owned Accounts et les Contract Accounts.
Ethereum propose deux évolutions techniques par rapport au protocole Bitcoin. La première réside dans le fait qu’il propose un langage de programmation dit « Turing Complet » […] La seconde évolution est que chaque nœud, en participant au réseau, utilise un logiciel appelé l’EVM (Ethereum Virtual Machine) [qui] imite le fonctionnement d’un ordinateur et permet d’exécuter une série d’instructions informatiques.
Le protocole Ethereum a, en effet, été conçu comme une plate-forme permettant à tout de monde de développer des applications.
Pour développer cette technologie, la fondation Ethereum a lancé, début 2014, une ICO (Initial Coin Offering) qui lui a permis de lever près de 18 millions de dollars. À la suite de cette ICO, plusieurs mois de développement ont été nécessaires pour que le protocole Ethereum et sa technologie Blockchain sous-jacente soient mis en service, sous le nom de Frontier en juillet 2015.
Le livre blanc du protocole Ethereum a été publié en décembre 2013 par Vitalik Buterin qui, à la différence de Satoshi Nakamoto, n’a pas souhaité rester anonyme.