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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Oracle

Une très jolie découverte avec le premier roman de @s.grunenwald merci a toi pour l'envoi de l'ebook.

Un roman addictif, qui tient en haleine le long des 600 pages !

Lorsque le corps mutilé d'une marginale est retrouvé dans "la maison du diable" , les vieux souvenirs remontent à la surface. En effet dans une ville Allemande, des meurtres sanglants ont été réalisé avec quelques années d'intervalles. 16 ans ces derniers crimes, l'inspecteur Andreas Blycke va essayer avant son départ en retraite de résoudre cette enquête en faisant apel à Esteban Radski, renommé en son domaine de l'exorcisme, pour faire expertiser cette demeure hanté.
Les corps découverts dans des états effroyables sont ils l'oeuvre du diable ?

L'auteur nous fait frisonner en nous mettant de suite dans l'ambiance pesante et sombre avec une intrigue extrêmement bien ficelée qui s'installe doucement sur les premières pages.

Stephane nous invite dans cet univers occulte, où les détails sont travaillés à la perfection (les scènes, les corps retrouvés, le ressenti des personnages).

Les personnages sont bien décrits, on voyage dans le temps pour rencontrer les differentes victimes avec les enquêtes d'Andreas. le personnage d'Esteban est très attachant, ok apprend à bien le connaître à travers différents passages de sa vie.

Aucun temps mort le long de ces 600 pages avec une accélération sur les 150 dernieres, on sait que l'on va découvrir la vérité et le suspence est tenu jusqu'aux dernières pages.

Le roman de Stephane n'a rien à envié aux thrillers des grands auteurs !

Un polar intense, marquant et démoniaque qui séduira les plus grands fans de thriller.
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🩸ORACLE🩸

de Stéphane Grünenwald

607 pages / édition limitée 249 sur 300
MORS VOBISCUM ÉDITION

Il y a des livres somme toute classiques qui ne marquent pas, où l'histoire nous semble un peu simpliste, et où l'on sait dès le départ où l'auteur veut nous mener.

Puis il y a ceux qui nous scotchent, étonnent, laissent sans voix...

Lorsque le corps mutilé d'une marginale est découvert dans la "maison du diable", les vieux démons ressurgissent.

Le mystérieux tueur est bien décidé à poursuivre sa macabre série meurtrière, véritable architecte de la mort, il tue sans être vu, tel un fantôme.

Et s'il en était un?

Un récit surprenant, déroutant, stimulant et généreux qui nous sort de nos habitudes et des chemins tracés.

Mais qu'elle est justement là thèse qui fait l'unité et l'importance de cette histoire ?

Enfer et paradis, l'auteur nous balade au sein même de cette représentation dualiste.

Les punitions et les tortures des pêcheurs dans l'enfer.

Les croyances, les impressions sur ce que l'on mérite ou non.

Les descriptions détaillées des sévices imposés donnent de quoi soulever les coeurs sans la moindre complaisance.

Une ambiance dont on s'imprègne durablement dans l'esprit.

Une beauté de l'écriture qui établit un lien solide entre nous et l'auteur.

De nombreuses références pour inspirer la réalité tout en laissant parler notre imagination.

Un roman inclassable, de l'horreur, de l'étrange, du bizarre avec une pointe de fantastique et de mystère.

Entre foi, résignation, révolte et folie.

Un style très original avec une intrigue envoûtante rassemblant tous les éléments du genre horrifique.

Un final brutal et inattendu qui transforme cette interprétation originale en lecture inoubliable.

Je ne peux qu'inciter l'auteur à continuer d'écrire comme lui le ressent, avec ses émotions profondes comme personne d'autre ne peut le faire à sa place.

Un énorme BRAVO.

Un grand MERCI.
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Oracle est une pépite, un livre auquel on ne s'attend pas (quoique, sa notoriété commence à le précéder!), et qui ne s'oublie pas.
Entre thriller et horreur, la plume à la fois fluide, précise et élégante de Stéphane Grünenwald évite toutes les facilités, les clichés et autres poncifs de la littérature de genre.
Sur ces 600 très belles pages se déroule une histoire à la fois complexe et terriblement bien menée, faite de flash-back qui savent faire avancer le propos sans jamais perdre le lecteur, comme une grinçante déambulation entre les vertes forêts allemandes et les rues inondées de soleil de Rome.
Les images sont crues, sales, le propos est sombre et violent ; j'imagine qu'il faut prévenir les âmes un peu sensibles que ce livre n'est pas pour elles.
Les autres, amateurs de films et de livres de (mauvais) genre, y trouveront non seulement un livre d'une qualité rare (sans même avoir à préciser qu'il s'agit d'un premier livre) avec en cerise sur le gâteau un humour noir décapant.
Une réussite totale!
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Alerte coup de coeur ! Ce premier roman est une pépite, extrêmement bien écrit, cru, sombre, sale, immersif, avec des descriptions juste assez précises sans être trop lourdes, bien imagé et bien documenté, on sent que l'auteur a bien étudié son sujet pour écrire son livre ! Et le résultat est passionnant, au croisement entre le thriller et l'horreur à coups de meurtres et d'exorcisme. Ce livre est un gigantesque puzzle démoniaque dont les pièces se mettent en place page après page pour nous offrir un tableau de fin inattendu et infernal, dont on a pourtant la pièce maîtresse en mains dès le début. Mais évidemment, le suspense étant bien contrôlé, on ne s'en rend compte qu'à la fin. Inutile donc de préciser que j'ai adoré et que j'ai dévoré ce joli petit pavé d'environ 600 pages !
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J'ai mis un certain temps à lire ce livre, déjà pour une raison assez simple, je bouquine plutôt lentement. Et là, nous avons un bon petit pavé de 600 pages. Et l'autre argument, c'est que certains passages m'ont vraiment donné des sueurs froides, m'obligeant parfois à faire des pauses (oui, je suis une chose fragile).

Nous allons suivre plusieurs personnages différents qui ont cependant un point en commun : la « Maison du Diable » d'Engelsbrand. Rien à voir avec une baraque du style Amityville. Là, il s'agit plutôt d'une demeure où un meurtrier s'amuse à disposer des cadavres à plusieurs années d'intervalle, toujours dans une mise en scène morbide. Et depuis des années, il met les experts à l'amende, car il ne laisse jamais d'indices qui pourrait le trahir, ou même de savoir comment il a pu venir jusqu'ici. On se demandera rapidement si c'est une prouesse humaine… ou paranormale.

D'une victime au flic chargé de l'affaire, nous nous promènerons entre Allemagne et Italie dans un récit captivant mêlant enquête policière, surnaturel et religion. de nombreuses descriptions nous permettront de connaitre plus en détail le quotidien d'Esteban, jeune homme d'Église qui est également exorciste, ainsi que des autres personnages. Même ceux qui peuvent paraitre secondaires ne sont pas mis de côté et bénéficient d'autant de soin dans leurs histoires que les principaux.

Stéphane fait partie de ces auteurs qui font plusieurs points de vue différents, suivant les chapitres. Et c'est là qu'on voit une sacrée plume, car on retrouve vraiment le caractère et une façon de penser propre à chaque individu. Niclas sera extrêmement violent. Blycke rationnel et légèrement déprimé, il faut bien l'avouer. Quant à Esteban… Je vous laisse le soin de le découvrir. Il a été mon personnage favori, mêlant admirablement bien sa religion à ses goûts musicaux peu conventionnels. Si vous êtes amatrice ou amateur de metal (black, grind… ici, on n'est pas fermé), vous apprécierez les petits clins d'oeil ici et là.

Le style ultra violent des groupes me permet de rebondir d'un élégant saut de biche sur un autre aspect du livre, sa violence justement. Dès les premiers chapitres, le ton est donné. Vous aurez envie de frapper certains personnages tant la brutalité est inscrite dans leur patrimoine génétique. D'autres vivent tellement dans cet univers qu'ils vous feront plutôt de la peine et provoqueront votre compassion.

Mais quoi qu'il en soit, le roman reste cru, et n'est pas adapté à tous les lecteurs. On se prend une bonne dose de réalité dans la tronche. Vous savez, celle qui nous murmure que la vie, c'est un peu surfait et qu'il faut dénicher des ressources pour ne pas craquer. Celle qui nous dit pareillement qu'elle est injuste et que les gens ne sont pas égaux.

L'avancée de l'enquête sera parallèlement la progression des personnages, avec des retours dans leur passé, plus ou moins lointain, afin d'en apprendre plus sur eux. le tout s'entremêle de façon efficace et ne fait pas brouillon du tout. On prend plaisir à ces explorations, et je n'ai pas trouvé qu'il y avait de relâchement dans l'action. Tout s'enchaine de manière presque inéluctable.
En bref, un thriller horrifique que j'ai beaucoup apprécié et qui m'a fait découvrir un nouvel auteur auto-édité ! Une nouvelle personne à suivre, et un roman que je vais sans doute prêter à ma mère qui adore les romans policiers ! Et je terminerai en disant qu'il fait partie de ses romans où il ne faut pas hésiter à le relire, une fois l'intrigue révélée.
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Engelsbrand. 1969. Rosemarie, petite fille de 12 ans, est retrouvée sauvagement assassinée dans une maison du village. Les entrailles à l'air, une tête de bouc à la place du visage. Au fil des années, d'autres meurtres vont venir sceller le sort de "la maison du Diable".
2014. Lili Müller est assassinée exactement de la même façon que Rosemarie. L'inspecteur Blycke, obsédé depuis trente ans par cette affaire, ne sait plus à quel saint se vouer. Alors pourquoi ne pas se tourner vers son seul et dernier espoir? Un jeune exorciste, natif de la région, Esteban Radski
***
Stéphane Grünenwald nous fait traverser les années entre meurtres atroces et tranches de vie des personnages principaux. Méticuleusement, il tisse la toile du mystère...

Le Diable et Dieu, le Bien et le Mal, des meurtres et un inspecteur, des démons et un exorciste, une maison et ses meurtres. Cette maison est-elle témoin de la présence du Malin? Ou un tueur en série sévit-il entre ses murs depuis plus de quarante ans?

À travers ces plus de 600 pages, Stéphane Grünenwald nous entraîne dans une affaire sanglante et énigmatique. L'occulte est à l'oeuvre, les interrogations également. Selon votre perception et certainement votre religion, croirez-vous au rationnel ou au divin?
Un roman qui se lit aussi bien qu'on regarde un excellent film d'horreur. Une très belle découverte, un réel coup de coeur pour ce livre à lire absolument
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Oracle est un des livres auto-édités qui a été très populaire cette année sur les réseaux sociaux. A tel point que ça m'a mis une certaine pression! Et si moi je n'aimais pas?

Je serais claire tout de suite. Oracle est un grand livre. Rares sont les romans que j'ai dévoré de la sorte. Sans vouloir jouer les oracles, c'est définitivement le genre de livres qu'on imagine en tête de gondoles dans les librairies.

Alors pourquoi Oracle est t-il si addictif ?

D'abord, les thèmes abordés. Des meurtres, une maison du diable le tout sur fond de religion. Les thrillers empreints de questions religieuses fascinent (86 millions de ventes pour le Da Vinci Code). Oracle joue habilement avec la thématique religieuse, de la mise en page sublime aux questions abordées, et ça fonctionne diablement bien.

Ensuite les personnages très charismatiques. D'une part, Andreas Blycke, inspecteur désabusé bientôt à la retraite. D'autre part, Esteban Radski, jeune séminariste, exorciste, animé par sa foi en Dieu. L'ombre et la lumière. le désespoir et l'espoir. Mais la frontière entre les deux est-elle toujours si évidente?

Le livre pourrait vite devenir un casse-tête. de nombreux personnages, des allers-retours présent-passé. Mais l'auteur nous éclaire alors que nous traversons les recoins les plus sombres de l'âme.

Tout au long du livre, on ressent une tension sous-jacente. Un fil d'Ariane qui conduit aux révélations. La fin offre deux portes de sorties. J'ai adoré la première tout à fait inattendue. La seconde m'a laissé plus confuse sur certains points. Mais ne serait-ce pas après tout l'intention de l'auteur: Nous laisser entre ombre et lumière?
Lien : http://www.bizarre-bizarre.n..
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