L'homme à l'amer

L'homme à l'amer de Olivier Guerard m'a été envoyé par l'auteur, que je remercie.
Sébastien est quadragénaire, il a réussi sa vie. Il a de l'argent, pas de compagne mais c'est voulu, pas d'enfants mais c'est voulu aussi. Il voulait bien gagner sa vie, il a réussi :) Mais l'argent fait t'il réellement le bonheur ?? On ne le dirait pas vu que Sébastien décide de tout quitter pour partir seul, sur son bateau. Pas accompagné car cette fois-ci il n'a pas envie de "faire le beau" vis à vis d'une femme. Il veut juste s'éloigner, seul, pour faire le point sur sa vie, qu'il a si bien réussi...
Sébastien est un homme imbu de sa personne, il a de l'argent certes mais je fais partie de ces personnes qui sont persuadées qu'il y a d'autres choses plus importantes dans la vie que le fric, avoir toujours plus de frics !
Sébastien n'est pas le personnage qui m'attire au premier regard, au contraire au début j'avais envie de le baffer :)
Et puis, évidemment, il devient attachant car il doute, il se pose des questions, se demande ce qu'il a vraiment fait de son existence...
Et il fait une rencontre imprévue, qui va le changer.
Je n'en dirais pas plus car je déteste trop en dévoiler.
Je peux juste vous dire que L'homme à l'amer est un très joli roman. L'écriture est très jolie, très agréable, touchante. J'ai beaucoup apprécié la façon d'écrire d'Olivier Guerard.
L'histoire est très intéressante, très bien ficelée et m'a touchée.
Quand aux personnages, malgré un début un peu difficile avec Sébastien, c'est un homme touchant, plein de ressources, qui au final m'a beaucoup plu, évidemment ;)
L'ensemble donne un bon roman, pas de coup de coeur, mais une jolie lecture qui mérite quatre étoiles.

Ce roman est le second de l'auteur et évoque le parcours de Sébastien, quadragénaire dont la superficialité de la vie en générale et la sienne en particulier ne le satisfait plus. Pour traverser cette crise de la quarantaine, ce parisien décide de s'éloigner un moment de sa vie en prenant le large au sens propre comme au figuré.

Sur son voilier, il part en quête de lui-même, fait le constat d'une société de consommation consumériste à laquelle il a oeuvré pendant 20 ans avant d'en être écoeuré. Il ne veut plus jouer et fait tomber les masques des gens qui l'entourent.

Assoiffé de naturel, de bienveillance, il recherche la pureté chez l'autre. D'abord son escale à la Martinique lui permet de rêver à un idéal familial sans hypocrisie, puis la rencontre avec Juliette, femme dont il ignore tout va le transcender et l'amener au-delà de lui-même pour lui permettre enfin de se révéler et de savoir qui il est et qui il souhaite être.

Ce roman est celui d'une quête personnelle, d'une volonté de remettre en cause des choses envers lesquelles on s'oppose donnant raison à l'auteur mais sans toutefois prendre le temps de tout envoyer valser pour recommencer d'une autre manière. Si j'y ai trouvé quelques longueurs j'ai beaucoup apprécié ma lecture qui, à travers ce constat, pose des mots francs et directs sur une réalité capitaliste qui tend à nous piéger au sein d'une société nous enjoignant à l'hyper-consommation au quotidien. Revenir aux sources de soi, de la vie est parfois essentiel pour être heureux et apaisé et cela à n'importe quel âge.
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Lecture très agréable, avec beaucoup de mystère et un dénouement final très surprenant. Il démontre que l'argent ne fait pas le bonheur. C'était une lecture très captivante.
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