La fille aux doigts d'or

Ce roman paru dans la collection « Rat noir » des Editions Syros est destiné aux jeunes dès treize ans. Il met en scène Léo, bien décidé à ne pas laisser cette Marianne qui ne lui plaît pas, envahir la vie de son père et par conséquent, la sienne. Inspiré par les nombreux scénarios de films qu'il dévore, il cherche à découvrir qui est vraiment cette jeune femme énigmatique et ce qu'elle cherche vraiment. Réalité et fiction se mêleront-elles ?

Un court roman (130 pages) efficace qui donne envie de tourner les pages pour découvrir le fin mot de l'histoire. Léo exagère-t-il ou Marianne est-elle vraiment la prédatrice qu'il perçoit ? Parviendra-t-il à dénouer le vrai du faux ? Son père courre-t-il un danger ?

Peut-être les adolescents entreront-ils en empathie avec Léo et passeront-ils un bon moment avec ce roman à suspens. Personnellement, j'ai trouvé la situation assez convenue et certains rebondissements invraisemblables. Quant au dénouement, il me semble un peu précipité et m'a laissée sur ma faim.
le lien entre l'histoire et le titre ne m'a pas non plus sauté aux yeux. Je serais curieuse de savoir si les ados seront plus perspicaces.

Bref, un roman sympa sans plus qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

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Benjamin et Julien Guérif abordent très bien la difficulté d'un adolescent à voir débarquer une inconnu dans le cocon familial. La tension et la suspicion, presque de la paranoïa, vont crescendo dans ce court roman. La fin nous laisse songeur, dans le doute et les deux auteurs ne nous donnent pas de réponse claire, au lecteur de choisir !
Un roman qui se lit bien et traite très bien son thème, avec un personnage sympathique mais qui voit la vie comme dans des films ^^ et s'en fait...beaucoup !
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Depuis la mort de sa mère, Léo vit seul avec son père, journaliste sportif. Tout se passe plutôt bien entre eux : ils ont une même passion pour les vieux films et Léo est plutôt bon à l'école. Son père n'a donc pas de reproche à lui faire. le jour où celui-ci commence à décommander leurs soirées en donnant à Léo des excuses bidons, Léo va chercher à faire revenir leur petite vie dans le droit chemin.

J'ai apprécié l'écriture des auteurs. Je me suis laissé prendre à l'histoire... au début ! Quand Léo commence à vouloir faire découvrir à son père le vrai visage de Marianne (sa nouvelle copine), je trouve que nous passons à l'acharnement. Et j'ai eu du mal à voir l'intérêt de tout ça. Léo ne finit par vivre que pour ça, et gâche même l'amitié qu'il commençait à construire avec une fille de son lycée. J'ai fini par le trouver antipathique. Heureusement que le talent des auteurs m'a permis de continuer.
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Léo vit seul avec son père, veuf depuis quelques années. Tous deux ont la passion des vieux films et se concoctent de longues séances devant des DVD en version originale, avec pizzas et Coca à volonté. Mais leur vie change du jour au lendemain lorsque le père de Léo se met à sortir avec une étudiante blonde, grande et mince, et surtout jeune, vraiment très jeune. En s'aidant de l'expérience de ses amis et des très nombreux scénarios de films dont il connaît par coeur toutes les ficelles, Léo cherche à comprendre qui est cette Marianne au ton sec et hautain, et surtout ce qu'elle veut vraiment.
On se laisse embarquer dans cette histoire qui, sans être à proprement parlé policière, tient en haleine. La tension monte et l'on se demande jusqu'à la fin si Léo est paranoïaque et jaloux ou si son père se trouve en réel danger, sous la coupe d'une mante religieuse. Efficace.

Quand une femme fatale s'interpose entre un père et son fils, la paranoïa s'installe...
Ce roman tisse une toile noire insidieuse sur ses personnages. le trouble s'installe au fur et à mesure que Léo se méfie de Marianne. le mal être, la paranoïa implacable pèse sur le lecteur et fait froncer les sourcils. Une menace plane et les rebondissements s'enchaînent entre plusieurs références de films (liste sur le site de Syros). Ce roman se lit d'une seule traite. L'atmosphère est très bien rendue et j'ai été troublée et parfois même gênée (mais qui est le plus diabolique, finalement?). La fin me laisse un peu frustrée et je regrette le format trop court.

Les auteurs sont frères, fils du directeur de cette collection Rat Noir chez Syros, inspirés par le cinéma et l'édition, l'alchimie fonctionne bien. D'autres titres du duos sont à découvrir.
Lien : http://petitesmadeleines.hau..

Léo a une vie sympa avec son père, veuf, avec qui il partage la passion du cinéma. Mais un jour, Marianne une jeune femme dont s'est épris son père débarque dans sa vie et envahit son espace, lui prend tous ses bons moments avec son père. Très vite il s'imagine le pire et va tout faire pour faire capoter leur histoire.
C'est relativement bien écrit et agréable à lire mais l'histoire est un peu oppressante avec ces scénarios de mantes religieuses tous plus rocambolesques les uns que les autres.

Depuis le décès de sa mère des années plus tôt, Léo vit seul avec son père. Tous deux ont leurs petites habitudes, ils sont très complices, partagent les mêmes goûts pour le cinéma et se concoctent des plateaux télé dès qu'ils le peuvent. Or depuis quelques temps, Pierre, le père de Léo semble délaisser son fis pour se rendre à de mystérieux rendez-vous. Léo mène l'enquête et comprend rapidement que son père a rencontré une femme. Une jeune femme qui a presque son âge, terriblement belle et qui sous ses airs de déesse semble dissimuler une foule de secrets. Manipulation, perfidie, traîtrise…Léo s'imagine le pire et va tout tenter pour écarter la fameuse et ténébreuse Marianne de son père.

Léo est convaincu que Marianne est une mangeuse d'homme, conditionné par les films et fictions qu'il dévore à longueur de temps il va imaginer tous les scénarios possible et inimaginable pour se débarrasser d'elle. Mais qui est réellement Marianne ? Léo est-il parano ? Est-elle vraiment nuisible pour Pierre ? le lecteur lui-même a bien dû mal à se donner une opinion sur la question.

Malgré une fin à mon goût un peu hâtive, la fille aux doigts d'or est un roman qui se lit très facilement et rapidement, (d'une traite pour ma part, 130 pages) le style est fluide et très actuel. le tout sur fond de référence cinématographique (le petit plus que j'ai beaucoup aimé !), les rebondissements s'enchaînent on ne s'ennuie pas, cette histoire plaira aux ados c'est certain !

En bref : Un roman court et bien écrit, une intrigue distrayante, quelque fois cocasse, des dialogues actuels… Tous les apprentis lecteurs vont l'adorer !!
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/la-f..

Ayant moi même une belle-mère (très gentille et pas beaucoup plus jeune que mon père mais quand même !) ce roman m'a donc attiré quand une amie m'en a fait un résumé ! Je dois dire qu'il m'a beaucoup plus dans l'ensemble, j'ai trouvé l'intrigue plutôt drôle et assez réaliste aussi.
Néanmoins j'aurais préféré peut être qu'il est encore plus de machiavélisme, oui je suis un peu cruelle parfois... Non mais je pense qu'il m'aurais davantage plu si Léo, le jeune garçon aurait été un peu plus méchant avec cette jeune fille comme par exemple trafiquer ses produits de beauté, lui découper ses robes, mettre du citron sur sa brosse à dent.. J'ai beaucoup d'idées moi... Si Benjamin et Julien Guérif veulent des idées pour leur prochains romans pas de problème !
PS: La fin me plais beaucoup en plus, allez savoir pourquoi.. Quelle fille cruelle je peux faire parfois !

Des activités pédagogiques peuvent être développées autour des références cinématographiques.
Le vocabulaire utilisé est celui d'adultes voulant imiter les adolescents ce qui donne une atmosphère décalée.
La couverture très féminine ne va pas stimuler les garçons d'une classe à lire ce roman.

Léo a une vie sympa avec son père, veuf, avec qui il partage la passion du cinéma. Mais un jour, Marianne une jeune femme dont s'est épris son père débarque dans sa vie et envahit son espace, lui prend tous ses bons moments avec son père. Très vite il s'imagine le pire et va tout faire pour faire capoter leur histoire.
C'est relativement bien écrit et agréable à lire mais l'histoire est un peu oppressante avec ces scénarios de mantes religieuses tous plus rocambolesques les uns que les autres.
Je n'ai pas été embarquée complètement...