Deux femmes et un jardin

Quelle jolie découverte, quel plaisir de partager avec Mariette et Louise ce jardin doux et poétique. Beaucoup de silence, de non-dits, peu de dialogue et pourtant on est au coeur d'une relation tendre et aimante, entre deux personnes, entre la nature et l'humain, où tout ou presque est dit.
Un magnifique moment de lecture…

Un petit livre abandonné dans une boite à livre, j'étais curieuse de découvrir cette histoire contemplative et poétique. Malheureusement, la sauce ne prend pas. Cette histoire est celle d'une amitié atypique qui se développe entre une jeune fille et une femme âgée, liées par la solitude et qui se retrouvent pour entretenir un jardin. Ce type d'intrigue est fréquent dans la littérature japonaise et je m'attendais à un récit lent et suranné, qui parvient à rendre poétique le moindre geste du quotidien, tout en mettant en avant la beauté de la nature. Mais le livre perd en comparaison et n'arrive pas à la cheville de la littérature contemplative japonaise. L'auteur ne va pas assez loin à tout les niveau, on reste sur sa faim. Ce petit livre retournera dans un boite à lire et fera peut être le bonheur d'un autre lecteur.

Quel bain de simplicité ! J'ai adoré ce livre intérieur, sans mots dits, tout en ressentis traduits en actes simples. Comme une immersion dans une vie intérieure non pensée mais animée par les petites décisions ou les grandes !
L'une est comme le jardin, elle fait ce qu'il y a à faire, l'autre apprend à agir sous l'impulsion quand les choses semblent devoir être faites, et se taire s'il n'y a pas lieu de parler.
Deux bonnes personnes délicates et un jardin qui leur répond ...

Une vieille femme usée par la vie et une ado un peu paumée, vont se lier d'amitié autour de la réhabilitation d'un jardin à l'abandon.
Un court roman empreint de tendresse, de nature et de poésie et qui gardera certains mystères même une fois refermé.

L'amitié improbable entre Mariette, femme de ménage en retraite et Louise, jeune lycéenne de 14 ans.

Mariette apprend, un jour de novembre, qu'elle hérite d'une maison dans la campagne normande. Sans connaître le lieu, elle abandonne sa vie parisienne étriquée, son emploi de femme de ménage et son petit logement pour s'installer à la Gonfrière, minuscule hameau dépendant de la commune de Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois.

La maison est toute petite, une chambre, une cuisine, une salle à manger et poussiéreuse. Mais c'est la première fois que Mariette possède quelque chose à elle. Elle va donc nettoyer la maison et lui redonner vie. Elle attendra le printemps pour s'attaquer au jardin.

Louise a quatorze ans, elle vit à Paris avec son père et sa belle-mère. Elle passe ses vacances à la Gonfrière dans la maison de campagne de son père, où elle s'ennuie profondément. Lorsqu'elle rencontre Mariette, elle va soudain s'intéresser à cette femme timide et un peu gauche et une étonnante amitié va naître entre elles.

Le jardin est le lieu où cette amitié va éclore le temps des vacances scolaires. Louise prête son vélo, la tondeuse, des sécateurs à Mariette et l'aide à transformer la friche en un lieu où elles passeront le plus clair de leur temps durant un seul été.

J'ai beaucoup aimé ce court roman, très bien écrit. Les descriptions de la maison, du jardin à chacune des saisons sont splendides. En refermant ce livre, j'avais envie de vivre dans cette « maison de poupée » et son splendide jardin.
Lien : http://dviolante5.canalblog...

Ce petit livre est une pépite ! Une maison dans un coin perdu, un jardin et la solitude d'une femme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Pourtant l'amitié de la jeune Louise va venir éclairer cette existence. Un texte poétique et envoûtant : une vraie petite merveille. Un livre qui réchauffe le coeur et des personnages si vrais qu'on ne les oublie pas.

Une histoire simple et originale,
Une narration à deux voix,
Une histoire de jardin, de maison de poupée, d'herbe folle et sauvage,
Une histoire d'amitié, de transmission,
Une histoire de lenteur, de douceur...

Une histoire que j'ai beaucoup aimé!

Je cherche encore, le titre peut-être ? L'histoire de deux femmes dans un jardin, sans doute ?

J'ai eu l'envie de lire, de me détendre avec ce petit texte qui me semblait "peut-être" poétique.

Je vais faire ma rabat joie, mais je me sens dupée. C'est si triste de dénigrer (mais c'est une blague de dépeindre les gens comme ça !) sans vraiment connaître. Car que connaît l'auteure de la vieillesse, de l'indigence et de fin d'activité après une dure vie de labeur ; pas grand chose ou presque, juste l'avis qu'elle s'en fait !

On aurait pu alors croire à une jolie fable, sur la rencontre d'un autre âge entre justement deux âges. Deux visions du monde qui ne se connaissent pas en somme. Et bien, ici, vous n'en saurait pas vraiment plus sauf si vous aimez le jardinage, et quel jardinage ! (?)

Bref, ce texte est plat. Sans ressorts. Sans âme (s) en fait !

Une lecture qui se voulait prometteuse mais j'ai été déconcertée par le découpage, le peu de dialogues et certains détails que j'aurais aimé voir développés.
Ce n'est pas une déception puisque j'ai aimé voir se nouer la relation entre ces 2 bouts de femmes, les descriptions du jardin plus poétiques que botaniques m'ont charmé, je me suis vue dans ce petit village normand, j'ai été attendrie par les personnages et leur relation mais il m'a manqué ce petit quelque chose pour être émue et transporté véritablement.

Ce jardin, c'est un radeau. Une main tendue par la vie, enveloppée de douceur et de grâce. Ce jardin et cette maison qui l'accompagne sont la bonne étoile de Mariette.

L'écriture peut surprendre lors des premières lignes, mais elle se révèle être d'une poésie intime, sans prétention, sans effet de manche. Elle est aussi humble que Mariette, rendant le personnage encore plus beau.
L'auteure arrive à créer des vallées et des profondeurs à des personnages qui peuvent sembler simples et lisses. Et c'est justement cette simplicité qui donne la complexité, le corps même de ce livre. On s'évade, on prend le temps de lire, on s'attache à ce jardin qui n'appartient qu'à elles.