En lisant ce livre, ma prime lecture de
Hervé Guibert, me revenaient en tête les deux chanson de
Michel Jonasz "Les vacances au bord de la mer" et "La famille" dans leur tempo mélancolique...
Une belle écriture, dense et aérée, que celle de cet auteur trop tôt disparu!
Amour et haine s'imbriquent, dans ces mémoires d'une jeunesse de la fin des années 50 aux eighties. On y trouve de l'ordinaire, de l'insolite et des secrets qui ressurgissent. Par dessus tout, il y a cette homosexualité de l'auteur, qui naît et s'affirme... Et puis les rêves, les drames, les déceptions, la maladie et la mort qui vient, inéluctable!
Qu'on est loin, avec
Hervé Guibert, de l'économie d'un
Jules Renard ou de la haine de
Hervé Bazin! Plus proche, peut-être, d'
Emmanuel Bove que cite l'auteur... Il y a aussi une proximité avec
Georges Duhamel et le début de la saga des Pasquier.
Ces vies qui passent, avec une mélodie entêtante.
Voilà.
Mes parents me donnent l'envie d'aller plus loin dans les pages de
Hervé Guibert.
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