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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce sympathique roman est plus qu'un polar. Plutôt cozy-crime d'ailleurs et avant tout un support pour raconter Anaïs, 30 ans, rondelette et complexée, chroniqueuse dans une radio locale bretonne.

La rue Haute va de la résidence où habite Anaïs et son exécrable voisine “je me mêle de tout” jusqu'au centre d'hébergement et restaurant pour SDF.

Avant de lui attribuer une autre chronique, son directeur lui lance le pari d'écrire un roman et le faire accepter par un éditeur en une année. Elle finit par écrire un polar mettant en scène ses voisins de la résidence et fait mourir l'abominable voisine !

Les choses se compliquent quand elle découvre sa voisine morte dans le garage ! Les choses ne sont déjà pas simples pour elle, sa mère préfère son frère pourtant immature et l'accuse souvent d'être responsable des ratés de son fils !

L'écriture est enlevée avec pas mal d'humour et beaucoup de justesse dans la description des caractères des personnages. Les chapitres sont courts et donnent un rythme agréable au roman, sans temps morts malgré le peu de présence de l'enquête proprement dite.

Un an de bouleversements mais sans donner l'impression d'en faire trop ! Les relations humaines et les situations sont crédibles et pleines d'humanité. Un agréable moment de lecture.

#CeuxdelarueHaute #NetGalleyFrance

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge PLUME FEMININE 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 202
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Anais habite un immeuble se situant dans la rue haute et est chroniqueuse sur une radio locale. Elle s'ennuie à son poste et aimerait animer la rubrique culturelle. Son patron lui lance un défi, elle a le poste si elle écrit un livre et le fait éditer. Finalement elle se rend compte que ça ne va pas être si facile, il faut déjà trouver le sujet du livre. Quoi de mieux que de s'inspirer de ce qui nous entoure au quotidien, comme une voisine qui vient la déranger et qu'elle ne supporte plus. Elle décide de mettre en scène le meurtre fictif de sa voisine. La où ça va se gâter, c'est que cette voisine va dans la vie réelle mourir.
Quand je suis arrivée au moment où la voisine meurt dans les conditions qui étaient indiquées dans le livre écrit par une personne vivant dans l'immeuble j'ai eu malheureusement une impression de déjà vu. J'ai lu récemment le roman « l'enfant étoile » de Katrine Engberg qui va sortir en janvier 2021 (j'ai mis mon avis sur Babelio mais pas encore sur instagram, je le ferai en janvier au moment de sa sortie) et on retrouve ce même concept donc ça m'a un peu enlevé du plaisir à ma lecture mais c'est le seul point commun, après ces 2 livres sont totalement différents sur tout le reste de l'histoire.
C'est une lecture légère, fluide, où le style d'écriture est agréable. On se laisse embarquer, on tourne les pages mais pour moi je ne le qualifierais pas de marquant, il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait que je n'ai pas envie de lâcher le livre, où que j'ai très envie de le reprendre car l'auteur a su titiller ma curiosité, mon attention. C'est trop linéaire pour moi mais je sais qu'il peut vraiment plaire à une catégorie de lecteur.
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Merci à Librinova de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Anaïs vit à Kérioret en Bretagne dans une rue agitée où s'agglutinent de nombreux SDF venus au restaurant social.Mais elle a aussi maille à partir avec sa voisine du dessus qui aimerait régenter la copropriété et en surveille tous les agissements.A son travail ,son boss lui propose un pari ,écrire un livre qui serait édité ,pour obtenir une nouvelle chronique littéraire.Elle va s'y atteler en romançant le meurtre de sa chère voisine sans savoir qu'elle va être rattrapée par la réalité.
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J'ai été un peu surprise par cette lecture dans le bon sens du terme, je trouve même qu'il est difficile de le classer dans un genre spécifique ç a démarre un peu comme de la chick lit, puis l'on va vers un cosy mystery avec un meurtre mais il y a également un aspect plus sociétale.

Anaïs jeune trentenaire bosse dans une radio, elle souhaite avoir une nouvelle chronique et son patron l'a met au défi de publier un livre si elle réussi ce défi la chronique sera à elle. Anaïs va tenté de relever celui-ci en s'inspirant de la petite copropriété ou elle vit, elle a en effet une voisine acariâtre ne supportant rien ni personne. En changeant les noms elle va faire un récit fictif du meurtre de celle-ci.

Elle va réussir à se faire publier et son texte va se réaliser, on va donc partir sur une petite enquête par la suite mais il n'est pas question que de cela car je trouve qu'on nous narre aussi plutôt bien la famille d'Anaïs, sa relation plutôt tendue avec sa mère, son frère Jacques qui tourne mal, les retrouvailles avec son père, l'établissement social en bas de la rue.

J'y ai retrouvé plus de sujet que dans les cosy mystery habituelle et j'ai vraiment aimé j'ai d'ailleurs vu à la fin qu'une suite et au programme et j'en suis ravie.

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Anaïs, trentenaire, anime une chronique sur une radio locale du Finistère et habite une petite copropriété. Jusque-là rien de bien extraordinaire jusqu'au jour où la jeune femme doit réaliser un défi professionnel, afin d'évoluer. Son but, écrire un roman dans un délai d'un an, et pourquoi pas orchestrer à travers sa plume, un meurtre et se défouler. Mais quand la réalité rattrape la fiction, Anaïs bouleversée change de casquette et part en quête d'indices pour retrouver l'assassin...

L'auteure nous propose un roman à suspens, non dénué d'humour. Tout tourne autour d'une héroïne complexée, mais pétillante. On aime son caractère entier, volontaire, son franc-parler. Son univers tourne autour d'une petite station de radio, son noyau familial, et son lieu de vie à taille humaine.

Elle nous décrit ce cercle d'intimes et de connaissances avec une joueuse décontraction. Des personnages brossés grossièrement, mais saisissant de réalisme, qu'elle nous invite à scruter du regard. Car oui, quand Anaïs après la mort de son exécrable et mégère de voisine, devient spectatrice de son roman, cela se complique. L'intrigue glisse vers le polar et des investigations aussi improbables que noueuses. Les situations sont amusantes, tendres, cocasses. On évoque ici le processus d'écriture, l'inspiration, les difficultés rencontrées avec le monde de l'édition.

"Une fois de plus, elle se fait son cinéma ! Suspecter ses lecteurs, puis son frère ou les amis de son frère ! Il est temps que cette affaire se règle pour libérer son cerveau de toutes les absurdités qui l'assaillent !"

La plume est fluide, vivante avec de sympathiques dialogues qui ponctuent le récit. On passe un bon moment, divertissant où les turpitudes côtoient les instants décisifs, importants. Il y a un côté social, urbain qui se dégage du roman. On parle d'épreuves, de conflits, d'éloignement familial.

C'est amené avec beaucoup de justesse, de distance et d'humilité. le suspens n'est pas transcendant, mais c'est surtout l'ambiance que l'on retient pour cette histoire généreuse et débordante de convictions !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Afin d'obtenir enfin une chronique culturelle dans la radio dans laquelle elle travaille depuis quelques années, Anaïs se voit proposer un étrange défi par son patron : il lui offrira la chronique à laquelle elle aspire si, en moins d'un an, elle parvient à écrire un livre et à se faire publier. Un challenge intéressant, mais comment trouver l'inspiration nécessaire à l'écriture d'un roman ? Sa vie plutôt rangée laisse peu de place à l'exotisme. Heureusement que sa charmante voisine est là pour pimenter un peu son quotidien...

J'ai beaucoup apprécié la construction de ce roman, que j'ai d'abord trouvée amusante, puis qui m'a surprise par son originalité.

Partagée entre l'enquête imaginée par Anaïs dans son roman et celle à laquelle elle se prête dans le roman, j'ai été à la fois incapable d'imaginer un scénario dans lequel le meurtre de la mégère pouvait être commis ou d'arrêter mes doutes sur un suspect particulier.

Un roman très agréable à lire, qui, même si l'intrigue de départ ne semble pas mémorable, fait son job et apporte au lecteur un bon moment de détente.
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Mélange de saga familiale et de cosy mystery, ce roman nou dépeint l'histoire de la famille Bécam. Anais travaille pour une radio locale. Suite à un pari avec son patron, elle doit écrire un livre en une année. Pour ce faire, elle décide de prendre en exemple des démêlées avec son irascible voisine. Mais quand la fiction rejoint la réalité, suspectée de meurtre, elle mène sa petite enquête tout en étant pressée par sa mère tyrannique, les problèmes de couple de son frère, les retrouvailles avec un père absent et les histoires de voisinage toxique. Un roman sur la famille et sa complexité, mais également sur le renouveau d'une femme emprisonnée moralement par sa famille et son environnement jusqu'à la limite du supportable. Un regret : la temporalité qui n'est pas assez dicté ce qui donne une histoire accélérée, trop rapide.
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Léger, ce polar comporte un bon scénario et un peu de suspense. Bien que je trouve le récit trop éparpillé, j'ai aimé réfléchir aux côtés de l'exaspérante Anaïs. Sans effusion, l'histoire manque peut-être de relief et gagnerait à être un peu épurée. Je me suis éloignée du sujet principal en me perdant dans les méandres d'Anaïs et sa famille. L'ambiance est globalement agréable, tout comme la plume d'Armelle Guilcher.
(chronique complète sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
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Ceux de la rue Haute, ce sont ceux qui vont croiser la route d'Anaïs Bécam, dite "Ana", au gré des aléas de son parcours de vie, entre un centre social avec des SDF et les voisins de sa résidence, dont l'horrible Mme Mordrel, véritable commère-dragon qui terrorise tout son petit monde et qui va le payer cher, puisqu'elle est retrouvée morte dans les garages. le hic, c'est que notre héroïne avait déjà imaginé et consigné ces événements dans son unique livre, édité en très petit tirage et résultat d'un pari avec son patron pour lui permettre une promotion. Qui donc aurait copié son écrit et concrétisé la haine d'Ana pour sa voisine ?? Ceux de la rue Haute, ce sont aussi tous les suspects potentiels que la jeune femme va s'efforcer de rayer de sa liste, ou ceux qu'elle va ajouter au fur et à mesure de son enquête...
Ceux de la rue Haute, ce sont également ceux des alentours qui constituent le cercle familial, amical ou amoureux d'Anaïs, qui vont cheminer à leur manière et s'accommoder des situations et du caractère de l'héroïne, rétablissant pour certains des vérités enfouies, ou pour d'autres, s'adaptant à certains travers immuables...
Ce livre d'Armelle Guilcher (que je lis pour la première fois) s'est avéré divertissant et intéressant ; l'aspect policier, bien que secondaire, reste entier mais sert surtout à la mise en oeuvre des relations humaines de ceux gravitant autour de l'héroïne, qui en une année, voit son existence bouleversée mais transformée. L'écriture fluide des courts chapitres préserve la légèreté de l'intrigue et cette étude sociale, dans une tranche de vie, n'est pas sans rappeler le naturalisme, mais dans une version bien plus agréable et surtout contemporaine !
Un très grand merci à Librinova qui m'a permis de découvrir Armelle Guilcher et m'a donné envie de parcourir un autre de ses récits, Pour l'amour d'une île. Un autre énorme merci reconnaissant pour NetGalley, le facilitateur d'accès aux nouveautés et inédits livresques.
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« Ceux de la rue haute » de ARMELLE GUILCHER

Anaïs est une chroniqueuse sur une radio locale (radio azur) dans une ville de la Bretagne, elle est propriétaire d'un petit appartement dans une résidence où MADAME MORDREL (une voisine et propriétaire) mène la vie dure aux locataires et aux copropriétaires de la résidence, l'emmerdeuse du service e, une personne hautaine, méchante, un langage cru, espionne faits et gestes de tous ses voisins.

Le souhait le plus cher d'Anaïs est d'avoir une émission culturelle, pour l'avoir son patron (serge) l'a mis au défit d'écrire et de publier un roman .Anaïs accepte le défit, après une année d'efforts le roman est là, un roman policier, le récit du meurtre d'une voisine.

Oups MADAME MORDREL (la voisine détestable dont Anaïs s'est inspirée pour son roman) est retrouvée morte, la fiction rejoint la réalité. Bien évidemment tous les regards se tournent vers Anaïs.

Elle décide de mener l'enquête toute seule pour retrouver le tueur.

« Ceux de la rue haute » c est un roman qui ne se base pas sur l'intrigue mais plus sur l'atmosphère et la psychologie des personnages car le récit de l'enquête mené par Anaïs est entremêlé d'un autre récit celui des hauts et des bas de sa propre famille, les déboires de son frère, sa relation avec sa mère, sa vie amoureuse, ses retrouvaille avec son père …..

L'auteure a adopté une écriture fluide, accessible, linéaire, la présence des dialogues ajoute à cette fluidité, on ne s'ennuie pas. J'ai beaucoup aimé lire « ceux de la rue haute », une lecture attachante, agréable, que je vous recommande vivement.
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