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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comme dans ses autres romans que j'ai lu, Abdulrazak Gurnah nous amène en Afrique de l'Est, et à Zanzibar, et nous propose un récit choral, sur plusieurs générations, qui à la fois évoque des destins individuels, et l'histoire de la région, les destins individuels illustrant d'une manière plus large ce qu'a pu vivre l'ensemble de la population.

Le premier récit débute à la toute fin du XIXe siècle. Hassanali, un commerçant qui fait office de muezzin, découvre un homme en très mauvais état devant la mosquée. Il le fait ramener chez et essaie de lui faire dispenser les premiers soins. Mais l'homme est Anglais, et très vite il sera récupéré par l'administrateur colonial. Mais le contact avec la famille d'Hassanali a été établi, et
Martin Pearce, l'Anglais en question, va tomber sous le charme de la soeur de Hassanali, Rehana. Nous apprendrons la suite de leur histoire dans le récit suivant, celui qui nous décrit une nouvelle histoire de passion transgressive, celle d'Amin. Il s'éprend d'une femme un peu plus âgée, qui plus est divorcée, et nous l'apprendrons par la suite, petite fille de Rehana et Martin Pearce. Ses parents, enseignants tous les deux, le contraignent à mettre fin à cette relation « honteuse », et sans s'en rendre compte le poussent au désespoir. Enfin, nous suivons Rashid, le frère d'Amin, qui brillant élève se voit offrir la possibilité de suivre des études en Angleterre.

Entre le monde colonial, basé sur un négation de la dignité des indigènes, à l'indépendance qui exclut tout une partie de la population sur des critères ethniques (indiens, arabes, ou supposés tels), en passant par les routes de l'exil, le roman dit la quête impossible d'une identité qui ne soit pas cause de séparation d'avec les autres, de mépris et de violence. Mais Abdulrazak Gurnah est un immense conteur, et son récit, malgré l'ironie et une forme de désespoir, se teint de mille couleurs chatoyantes, nous dépeint des personnages attachants et sensibles. C'est donc un beau voyage, même si la tonalité du récit est au final sombre. le titre original en anglais du livre est Desertion, et cela résume bien mieux le roman. Rehana abandonne sa famille, les règles de sa communauté pour vivre une histoire d'amour qu'elle ne peut vivre autrement. Amin abandonne la femme qu'il aime et Rashid abandonne son pays. Ils n'ont d'une certaine manière pas le choix, mais ces abandons sont mutilants, douloureux. Et font de tous ces personnages des étrangers, même s'ils continuent à vivre dans leur pays. Des étrangers pour ceux qui ne les comprennent pas, les condamnent, mais aussi des étrangers pour eux-même, obligés de laisser une partie d'eux-même.

C'est sensible et questionnant.
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Nous sommes en 1899. Hassanali marchand du quartier indigène de Zanzibar en est aussi le muezzin. Comme tous les matins il va lancer ses appels à la prière quand il reste en arrêt devant un homme prostré malade et dépouillé de tout. Cet homme «qu'il prend pour un spectre dans la lumière naissante» est un blanc. Que fait-il dans ce quartier ?

«Le destin est partout, comme il était dans cette première rencontre, mais le destin n'est pas le hasard, et les événements même les plus inattendus répondent à un plan. Ainsi la suite a-t-elle laissé paraître moins qu'accidentel le fait qu'Hassanali ait été celui qui a découvert l'homme.» p10

Cette découverte, contée de façon cocasse, débute la première partie de «Adieu Zanzibar». Elle pose un profond dilemme à Hassalani le marchand et va transformer sa vie et surtout celle de sa soeur Rehana que son mari a abandonnée et qui va aimer Pearce, l'homme que recueille Hassalani.
Abdulrazak Gurnah nous relate ce récit comme il le ferait d'un conte oriental, tout en douceur sans toutefois éluder les répercussions de cette histoire d'amour dans la société coloniale et ancestrale de l'époque, histoire qui se poursuivra avec Jamila, la descendante du couple Pearce-Rehana, dont on fait la connaissance dans la deuxième partie du roman.
Le titre de Adieu Zanzibar est, en anglais, «Désertion» et effectivement on assiste à une suite d'abandons. La désertion de ceux qui accompagnent Pearce l'anglais abandonné dans la brousse, celle du mari de Rehana qui part en Inde en la laissant seule dans l'incertitude de son retour. Elle sera suivie pour elle d'une nouvelle désertion, celle de Pearce dont elle est devenue l'amante en prenant tous les risques face au code traditionnel de la société dans laquelle elle vit. Il repartira en Angleterre en la laissant enceinte d'une fille Bi Asmah mère de Jamila.
Le narrateur principal, Rashid, va lui-aussi déserter en quittant l'île de Zanzibar pour l'Angleterre comme Abdulrazak Gurnah qui enseigne la littérature et la théorie postcoloniale à l'université du Kent.

«Il y a, vous le voyez, un je dans cette histoire, mais je n'en suis pas le sujet. C'est une histoire sur nous tous, Farida et Amin, nos parents, Jamila. Elle dit que chaque histoire en contient beaucoup d'autres, et qu'elle ne nous appartiennent pas mais se confondent avec les aléas de notre époque, qu'elles s'emparent de nous et nous lient à jamais.» p135

Ce roman nous plonge dans l'atmosphère des quartiers indigènes de cette ville de Zanzibar avec ses odeurs, ses bruits, ses voix qui se croisent, ses croyances. Il nous met aussi face à la confrontation entre l'intolérance et le mépris des colonisateurs et cette vie chatoyante de l'Afrique orientale où se mêlent légendes swahilies et code des traditions ancestrales et familiales.
Cette découverte d'Abdulrazak Gurnah m'a agréablement surprise et transportée dans un monde étranger et proche à la fois. Car il sait raconter et rendre vivant et coloré le quotidien même le plus banal. Il analyse finement les réactions des blancs, eux-mêmes déracinés et inadaptés à cette Afrique qu'il colonisent, le courage des femmes qui prennent le risque de briser le carcan familial et, en bravant les interdits, se retrouvent exilées dans leur propre pays pour avoir voulu vivre leur vie comme les hommes le sont en s'éloignant d'un pays qui est celui qui garde la magie de leur enfance.
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Adieu Zanzibar est un roman qui me laisse ambigu. Pourtant, il contenait plusieurs éléments intéressants ou qui, du moins, m'intéressent en temps normal. Un petit peu de dépaysement et d'exotisme. Zanzibar, l'Afrique orientale, la capitale Dar-es-Salem pas très loin, les Britanniques, les communautés de Noirs et d'Arabes, et même quelques Indiens. J'étais plus que disposé à découvrir ce monde cosmopolite, hétérogène, aux portes des métropoles régionales comme Nairobi et Mombasa. Et puis il y a Londres, lointaine mais dont la présence se fait sentir.

Les premières pages du roman ont continué à m'intéresser. Un Blanc presque perdu dans le quartier, des histoires d'amour, des histoires d'ambition… Bref, des destins qui s'entrecroisent. Toutefois, très peu de personnages me semblaient attachants. Ou auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher.

Aussi, j'ai éprouvé beaucoup de difficulté à accrocher au roman, à suivre cette histoire. La jeune Rehana et ses efforts pour accéder à une bonne école, à une instruction de qualité, les frères Amin et Rashid, leurs propres histoires d'amour, leurs pérégrinations jusqu'à Londres, etc. Parfois, je me sentais très investi dans ma lecture, dans les aventures de quelques uns de ces personnages (la narration alterne entre eux), cela durait quelques dizaines de pages puis je me sentais à nouveau perdu. C'est très étrange et je n'arrive pas à me l'expliquer.

Un des trucs qui m'a déstabilisé est que cela m'a pris longtemps à situer l'action dans le temps. Fin 19e siècle (à un moment, passé le tiers du roman, j'ai glané la date 1899) ou plutôt milieu du 20e siècle (il était beaucoup question du mouvement de décolonisation)? Ce genre d'information manquante, quand ça n'ajoute pas un mystère intentionnel, une intrigue, m'agace beaucoup.

Adieu Zanzibar était peut-être un rendez-vous manqué. Parfois, il y a de ces lectures qui ne sont pas lues au bon moment ou dans un climat favorable. Je devrai lire autre chose d'Abdulrazak Gurnah pour m'en faire une meilleure tête des talents de cet auteur.
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Alors qu'il se rend à la mosquée pour la première prière du matin, quelle n'est pas la surprise du muezzin Hassanali que de tomber sur un Occidental à l'article de la mort devant les portes de celle-ci. Ni une ni deux, qui plus est alors que la cité est-africaine dans laquelle il vit est sous colonisation anglaise en cette aube du XXème siècle, il secourt l'homme, simplement déshydraté et sous-alimenté, qui le remerciera quelques temps plus tard, remerciement qui provoquera une série d'évènements courant jusqu'à l'indépendance des lieux, puis la création de la Tanzanie.

En trois parties, nous suivons l'histoire de deux familles, entre 1899 et 1964, qui seront liées bien malgré elles tant par l'Histoire d'un pays en devenir, qui cherche à se défaire de ses colonisateurs, qui vivra son indépendance dans le sang avant d'obtenir un semblant de paix et d'unification, que par l'histoire de leurs amours hors normes, non acceptées dans le pays, pour diverses raisons, évolutives selon les époques - je n'en dirai pas trop à ce sujet, elles ont une part importante dans le développement de l'intrigue -.

Pour raconter cette histoire, Rashid, un des enfants de la dernière génération, parti faire ses études à Londres juste avant l'indépendance et le coup d'état qui a suivi un mois plus tard, qui découvre donc d'abord les faits tronqués par l'intermédiaire de la correspondance censurée qu'il entretient principalement avec Amin, son frère aîné resté au pays - toute la violence du coup d'état nous sera bien révélée, mais après coup -. Rashid, celui qui est parti pour de grandes études, qui découvre lui aussi une réalité violente, celle du mépris de l'ancien colonisateur face aux étudiants des anciennes colonies qui viennent s'installer en Angleterre, qui ressent aussi la culpabilité de celui qui vit par procuration une dictature à laquelle il a finalement échappé.

Malgré l'aspect un peu trop académique du style et de la narration, j'ai tout de même fini par être embarquée par l'histoire, que j'ai particulièrement appréciée, entre romanesque historique bien conté et description sans fard de la difficile accession d'un pays africain à sa liberté, qui lui a été retiré le jour où l'Europe a décidé, tout comme en Amérique quelques siècles précédemment, de s'en rendre tout simplement propriétaire.

Je lirai donc avec plaisir d'autres oeuvres d'Abdulrazak Gurnah.
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J'ai mis du temps pour m'imprégner et comprendre ce roman. Chaque chapitre, assez long, laisse parler l'un des personnages. Certains racontent leur vie en 1899 à Zanzibar, alors colonisé par les britanniques, d'autres sont 2 générations plus tard entre Zanzibar toujours et l'Angleterre.
Difficile véritablement de décrire l'histoire, mais il est question de relations humaines, du poids et de l'honneur de la famille, d'amours interdites, de colonisation et d'immigration. A travers les époques, des réflexions souvent similaires, car la société présentée ici est patriarcale, stricte et autoritaire.
Il me semble que pour apprécier cette lecture, il est nécessaire d'avoir du temps à y consacrer, pas seulement 10 min avant de s'endormir, car les chapitres étant longs, alors il peut être difficile de suivre. Mais une fois plongée dedans et disponible pour, je me suis régalée.
Enfin un roman d'un écrivain nobelisé que j'ai apprécié !
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Adieu Zanzibar a su casser mes préjugés sur la littérature postcoloniale, en m'apportant différents points de vue. En effet, Gurnah laisse à entendre les colonisés comme les colons, les expatriés comme les exilés.
Au-delà de cette dimension postcoloniale, Adieu Zanzibar c'est encore l'histoire d'une famille narrée de génération en génération, où les amours de la grand-mère portent à conséquence sur les amours de sa petite-fille.
En même temps, le roman s'intéresse de près aux amours impossibles, interraciaux, et sur l'impact de ces amours dans la sphère familiale.
Au-delà de cette dimension réaliste, Adieu Zanzibar, c'est encore un mythe, celui de cette famille, mais c'est aussi le mythe de l'amour narré d'après les Mille et une nuit, des amours coraniques, mais ces Mille et une nuits s'achèvent et ne sont donc pas éternels, quoiqu'ils survivent à leur fin ...
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J'ai été attirée, par la couverture de Adieu Zanzibar de Abdulrazak Gurnah et aussi par son titre qui évoque le dépaysement.

C'est un récit, sur la place de la femme dans la société africaine. Les moeurs, les coutumes au sein de la famille et des villageois.

En 1899, une histoire d'amour entre un colon britannique Martin Pearce et une indigène Rehanna, aura des conséquences pour eux et leur descendance.
Dans un village de Tanzanie, Hassanali, se rend à la mosquée, dont il est le muezzin et devant lui s'écroule un "mzungu", harassé, perdu et à qui des guides Somaliens, pas très regardants, ont tout pris.
Il sera soigné par la famille de son sauveur, et récupéré par ses compatriotes.
Une fois remis sur pied, cet homme écrivain, voyageur et orientaliste, reviendra les remercier et fera connaissance de sa future épouse.
Mais ces mariages sont très mal vu d'un côté comme de l'autre. Rien n'est simple entre deux personnes, que tout oppose, culture, religion....
Cette zone était toujours aux mains des Anglais. Pour eux, les femmes africaines étaient justes bonnes pour leur besoin naturel ou les servir.
Ils avaient une condescendance envers le peuple africain, comme partout où il y a eu des colons. Ils étaient maltraités, pires que des bêtes.
J'abhorre, cette façon de traiter les peuples, qu'ils envahissent. Tout leur est permis. Je parle en connaissance de cause, malheureusement.
Des dizaines d'années plus tard, ça sera au tour de Amin et Jamila, la fille de Rehanna et Martin, issue d'une union désapprouvée. Cet amour ne pourra aboutir, car ça serait la honte pour la famille d'Amin.
Puis Rashid et Farida. Leurs histoires vous seront conté et vous comprendrez petit à petit les liens unissant tout ce petit monde.

Un livre intéressant, sur l'Afrique, la colonisation et la domination des colons. Bien écrit, sensible.
Mon seul reproche, est que le coeur de l'histoire tarde à arriver et la longueur de certaines explications.
Si vous aimez voyager, n'hésitez pas.
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Cette année, le Nobel de Littérature a couronné l'oeuvre d'Annie Ernaux et je m'en réjouis, mais le plus souvent, cette reconnaissance prestigieuse, permet de mesurer l'extraordinaire richesse de la littérature mondiale. C'est le moyen de découvrir un auteur, (plus souvent qu'une autrice) une autre façon de voir le monde, c'est goûter au plaisir de décentrer son regard et de le porter loin de ses certitudes. En me faisant entrer dans l'oeuvre d'Abdulrazak Gurnah, nobellisé en 2021, « Adieu Zanzibar » m'a donné l'occasion d'un voyage de découverte. le monde de l'auteur se situe aux antipodes du nôtre, son regard est marqué par l'histoire de cette Afrique de l'est dans laquelle s'ancre l'identité de Zanzibar où il est né. Il a pris par ailleurs, mesure de la distance qui sépare ce monde, de l'occident, en quittant son île pour la Grande Bretagne. Il parle donc de l'intérieur mais aussi d'ailleurs, pour décrire comment la colonisation et l'islam ont marqué les vies de ceux qui ont vécu sur ces rivages de l'océan indien dans la première moitié du vingtième siècle. Ce roman est tout le contraire d'une épopée ou d'un roman d'aventures, c'est un livre de la lenteur des choses, de celles qui font dévier les vies jusqu'à les changer tout à fait, sans retour possible. Au coeur de ces trajectoires, il y a le hasard des rencontres, celui qui tient aux circonstances, mais aussi celui qui tient aux mystères de l'amour. le premier chapitre, par lequel nous entrons dans l'histoire, revêt par l'écriture toute la magie qu'un ralenti peut avoir au cinéma. Hassanali rencontre l'anglais dans un long travelling qui nous fait partager chaque instant, chaque pas, chaque réflexion, comme pour prendre conscience que ce qui se joue là, traversera les dizaines d'années à venir. Dans son récit, à travers quatre générations, Abdulrazak Gurnah nous invite à prendre conscience du poids des déterminismes culturels dans la vie des êtres humains. Avec la douceur du conteur, son écriture panoramique, déroulée à la hauteur de chaque personnage, met tout particulièrement en relief, la condition des femmes, qui paient un lourd tribut à l'histoire.
Un livre étonnant qui entre dans la vie et la tête de chacun avec une minutie de joaillier, il s'en dégage une réflexion puissante sur ce qui constitue la nature humaine, confrontée au rouleau compresseur du contexte dans lequel elle évolue.
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L'auteur lauréat du prix Nobel fuit Zanzibar , il a alors 17 ans et vit au Royaume Uni depuis.
Adieu Zanzibar est un beau roman polyphonique , plutôt complexe, il déroule une vaste fresque s'étalant sur des décennies, l'histoire a pour cadre l'Afrique coloniale, elle débute en 1899 quand Zanzibar et Monbasa sont sous protectorat britannique , elle s'achève dans les années 1950.Sur cette côte orientale de l'Afrique vit une population cosmopolite.C'est une fiction et l'auteur a l'art d'impliquer le lecteur dans les choix narratifs.
Le récit a des aspects romanesques, dans une société normative,conservatrice, sous contrôles, le livre dit des bribes de l'histoire d'amour de Rehana musulmane et Martin Pearce,iun explorateur anglais, il nous parle de l'amour interdit entre Jamila ,issue d'une « vie de souillure avec les Européens «  et Amin..Il met le lecteur face à la condition féminine en Afrique orientale dans la première moitié du XXeme siècle et plus largement face à la condition humaine , au déterminisme, à la liberté.
Nous suivons un personnage en Europe, Rashid, après l'université il reste en Angleterre et à travers lui l'auteur explore les facettes de l'exil.
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Voici un livre qui a le mérite de nous faire voyager... Et pas que. Parce que ce livre nous délivre une histoire puissante, touchante et drôle à la fois. Des personnages auxquels nous nous attachons très rapidement, et dont nous apprécions suivre l'évolution. Il nous raconte un quotidien coloré. Il nous raconte également un quartier et toute sa vie. Une très belle découverte.
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