AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Sång (45)

Dans deux semaines, Alexis deviendrait « Mme Stellan Eklund », comme la taquinait sa famille. Pourtant, ils s’unissaient selon la mode suédoise et Stellan prendrait le patronyme d’Alexis. M. Stellan Castells, véritable poster boy du multiculturalisme ! Le père d’Alexis était fou de joie : son gendre embrassait si bien l’héritage catalan de la famille qu’il le gravait sur son arbre généalogique.
Commenter  J’apprécie          00
Aliénor se demanda si, pendant son absence, le cellier de ses parents avait été réorganisé. Si le chocolat en poudre O’Boy était toujours placé entre le café et la tisane de menthe poivrée. Sa mère avait-elle classé les livres de la bibliothèque familiale par couleur, comme elle l’avait toujours souhaité, et non par thème et par ordre alphabétique, comme ils l’étaient à son départ ?
Commenter  J’apprécie          00
Le paquet de café moulu à côté de la boîte de thé English breakfast. Le thé vert au jasmin, au-dessus du thé vert nature. Puis le miel de thym. Le bocal de sucre demerara. Et les quatre boîtes de pepparkakor de chez Anna, empilées les unes sur les autres.

Aliénor Lindbergh respira profondément. Le placard d’Emily était parfaitement rangé.
Commenter  J’apprécie          00
— Tu viens d’insulter El Caudillo : tu le sais, ça, espèce de traînée ? murmura-t-il. Tu crois qu’on ne mène pas notre enquête, hein, avant de venir cueillir les traîtres à l’Espagne ? Qu’on ne sait pas qui est rouge, comme ton frère, et qui est bleu, comme nous ? Tu crois qu’on ne sait pas que ce porc de républicain qu’est ton frère a engrossé sa femme ? Et que ton mari à toi, Teresa Morales Campos, est un maquisard ?
Teresa déglutit.
— Mon mari est mort depuis six mois, señor.
— Tu es sûre de ça, Tere ? Qu’il est mort depuis six mois, ton Tomeo ?
Elle frémit.
— Sí, señor.
Le chef acquiesça sans la quitter des yeux. Il rajusta sa veste en tirant sur ses manches, puis ordonna d’une voix placide à ses deux acolytes :
— Embarquez-les tous les trois.
Commenter  J’apprécie          00
— Paco Morales Ramos, suivez-nous ! cracha le plus petit des trois en ajustant son couvre-chef, avant d’accrocher ses doigts à sa ceinture, à côté de son Astra 400.
Sole se leva, une main sous son ventre, l’autre en appui sur le dossier de sa chaise. Une pellicule de sueur glacée recouvrit sa nuque, puis sa lèvre supérieure. Elle serra la mâchoire pour ne pas claquer des dents.
Paco écarta les bras, ses larges paumes offertes au ciel, et força un sourire.
— Qu’est-ce qui se passe, señores ?
Le grand maigre lui attrapa le poignet.
— D’accord, d’accord, fit Paco.
— Soledad Melilla Santiago, aboya celui du milieu, certainement le chef, en direction de Sole.
Sans répondre, Sole se cramponna de plus belle au dossier de la chaise, son ventre se contractant par intermittence.
— C’est moi, Sole, s’interposa Teresa.
— Ah, oui ? C’est toi, Sole ? s’amusa le milicien.
Il fit un pas en avant, baissa son visage au niveau du sien et posa ses lèvres contre son oreille.
— Tu viens d’insulter El Caudillo : tu le sais, ça, espèce de traînée ?
Commenter  J’apprécie          00
Soudain, elles entendirent un cri provenant des toilettes. Un cri qui s’étira comme un râle. Elles se mirent debout et se précipitèrent à côté. Elles retrouvèrent la vieille au milieu d’une demi-douzaine de cadavres d’enfants recroquevillés sur le sol.
Commenter  J’apprécie          00
L’eau était si froide que le jet avait semblé lui vriller la tête. La douleur s’était agrippée à son crâne et ne l’avait pas lâchée jusqu’au coucher
Commenter  J’apprécie          00
Emily sortit de chez les Partridge.
Le Detective Chief Superintendent Jack Pearce l’attendait près d’un véhicule de patrouille. Aliénor était accroupie à côté de la voiture, les genoux sous le menton, et se balançait d’avant en arrière.
— Qu’est-ce qui se passe ? demanda la profileuse.
Son supérieur déglutit et s’humecta les lèvres. Quelques secondes d’hésitation. Emily se raidit. Dans ce silence, elle avait détecté la douleur. L’urgence.
Et la peur.
Commenter  J’apprécie          00
Deux policiers armés pénétrèrent soudain dans la cuisine en aboyant des ordres. Marty les considéra d’un air hébété, puis s’allongea ventre à terre, jambes et bras écartés comme ils le lui demandaient.
Emily rejoignit deux autres agents à l’étage. Ils l’attendaient devant la salle de bains. Au sol, une demi-douzaine de bougies couchées sur le flanc trempaient dans des flaques rougeâtres. Un homme gisait dans la baignoire, immergé dans une eau sanguinolente, le bras droit pendant à l’extérieur et la tête avachie sur le torse. Face à lui se tenait Jennifer, la gorge tranchée.
Commenter  J’apprécie          00
Soudain, on lui enserra les chevilles. Son corps nu roula au sol, sa tête claqua contre le parquet. La douleur enserra son crâne comme un casque, irradiant jusque dans ses doigts. Ses ongles crissèrent contre les lattes de bois, se brisant au passage.
Un élancement fulgurant lui déchira la poitrine. Ses yeux écarquillés s’accrochèrent au plafond. Son corps se balançait de gauche à droite, au rythme des coups, mais la terreur avait pris le pas sur la douleur vorace qui lui labourait les poumons et le cou.
Louise Louise Louise Louise
Sa fille, endormie à l’autre bout du couloir.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (733) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2873 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}