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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre car ce texte m'a littéralement énervée. C'est la première fois qu'un livre édité me met dans un tel état, j'avais déjà ressenti cela avec un manuscrit mais jamais avec une édition.

Margaux est une jeune fille de C**** (ville totalement identifiable dans le livre, cela doit-être conceptuel : je ne vous dis pas où c'est mais je vous colle de nombreux d'indices pour que vous sachiez évidement où cela se passe….) et C**** il n'y a pas à dire c'est nul ! Que des gens moins doués qu'elle, moins bien habillés qu'elle, ayant moins d'ambition qu'elle….

Margaux est également experte en placement de produit, elle ne porte pas un pull elle porte un Darel, elle ne porte pas des ballerines mais des Repetto, elle ne porte pas un jean mais un Diesel… et cela est de même dans tout les domaines, voitures, télphones, musiques, alcool…. Un véritable festival de marques !

Margaux a de l'ambition : elle veut quitter C**** parfois elle va prendre un bol d'air à Avignon faire du shopping, c'est si chic Avigon….

Mais pour vivre la grande vie il faut de l'argent et donc elle doit trouver un moyen simple d'avoir de l'argent rapidement : coucher avec des vieux riches. Elle est comme ça Margaux elle vous raconte ses petites coucheries comme si vous y étiez avec un recul et une nonchalance qui se veut stylée mais qui n'est que plate et sans saveur. Au fil des pages on oscille entre une coucherie, une séance shopping, des vacances à Courchevel, ses considérations sur sa famille qui la mérite tellement peu, sa vision du lycée et des pauvres jeunes qui y végètent, l'inculture crasse des gens de C**** qu'elle fuit heureusement en s'offrant des Pléiades telle une caution culturelle.

Après des pages et des pages d'une écriture hautaine et fade où l'auteur réussit à se rendre la plus antipathique possible le drame arrive. Et je dois vous avouez avec honte être tellement exaspérée par ce livre qu'un « tu l'as pas volé » m'a traversé l'esprit alors que ce qu'elle subit est absolument monstrueux. Mais comment ressentir la moindre chose pour cette fille qui même en déposant plainte à la gendarmerie parvient à être encore condescendante et pleines de préjugées envers la gendarme qui la reçoit. Je ne sais pas si cette autofiction est complètement autobiographique (c'est en tout cas ce que dis à demi-mot la quatrième de couv) mais dans ce cas là je me suis demandée si cette écriture hautaine, détachée n'était pas une protection face aux événements. Toutefois cela n'excuse rien, si l'auteur décide de coucher sur le papier sa vie plutôt que d'aller s'allonger sur le divan d'un thérapeute elle se doit de donner des clés à son lecteur.

J'aurai aimé comprendre par exemple comment les protagonistes du drame ont-ils découvert sa source de revenu car à première vue rien ne les relie aux clients de Margaux. Qu'a donné l'enquête ? Sa double vie a- t-elle été découverte ?

Camper un personnage antipathique est un choix, avoir un véritable rôle de tête à claque pourquoi pas mais dans ce cas là il faut donner au lecteur un intérêt littéraire et stylistique ce qui est inexistant ici.
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Latex etc raconte les tribullation sexuelles (entre autres) de Margaux, adolescente de 17 ans et prostituée lorsque prend place le roman.

Le résumé est bref, et je serai de mauvaise foi si je prétendais qu'il en va autrement de l'intérêt que présente cet ouvrage.

Je serai bien en peine de distinguer au final ce qui m'a le plus gêné à la lecture de ce dernier : la prétention mal sentie qui s'en dégage ou simplement la vacuité du propos.

Le roman flirte avec la très en vogue Chick Litt. Il en utilise tous les codes des plus mauvais aux moins subtils : le nom du village de l'héroïne est par exemple habillement anonymés à l'aide d'étoiles : C****** (on trouvera tout de même judicieux de nous le situer proche d'Avignon et de nous parler plusieurs fois de melons (ah subtilité quand tu nous tiens)). Les personnages sont quasi inexistants, ils n'ont pas de vie propre et sont uniquement envisagés à l'aune de la marque de leurs vêtements.

Mais le texte se revendique d'un tout autre niveau alternant vocabulaire cru prétendument choquant en 2011 et citations d'auteurs hors contextes. le tout s'agrémente d'une playlist fragmentaire d'inspiration Rock, Philippe Manoeuvre peut se savoir tranquille.

Une scène en particulier condense toute l'absurdité de cet ouvrage. En effet, après nous avoir parlé 25 fois de sodomie en moins de 100 pages, il semble manquer à l'auteur un ressort dramatique. Qu'à cela ne tienne, faisant fi de toute originalité embarquons nous pour une scène de viol. Et nous voici donc plongés dans la moiteur d'une cave avec notre héroïne. Une héroïne qui dans ce moment de détresse ultime, trouve quand même le temps de noter la marque de jogging de ses agresseurs ! Mieux encore, quand lorsque mut par un professionnalisme extraterrestre, elle répond mentalement à l'invective violente et non moins fellatrice du maghrébin (oui forcement … pourquoi s'épargner un cliché supplémentaire) qui lui fait face, par un « je m'exécute, aussi bien que possible »

Et tout le roman clignote d'âneries de ce genre. C'est d'un cynisme désespérant … et fatigant.

Je pondérerai tout de même ma critique sur un point. Il n'est à aucun moment précisé s'il s'agit là d'une autobiographie ou non. Si c'est le cas, alors je raye tout ce qu'il y a au dessus et présente à Margaux Guyon mes sincères excuses. Je suis en effet désolé qu'elle ne parvienne pas à parler avec moins de bêtise d'un sujet aussi dur.

S'il s'agit d'une fiction, il conviendra simplement d'en oublier l'existence.

Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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L'auteur mélange avec de gros sabots d'ado révoltée (mes parents sont trop nulles. Ma grand mère riche et libertine, je l'aime. Mes meilleures amies et moi, on est au-dessus du lot et on se moque des bouseux locaux) les scènes de sexe et les références littéraires.
Parce que quand on est mal, ben on couche et puis on se fait payer parce qu'on aime l'argent, que l'on se cherche...
C'est du gossip girl à la sauce française, de l'arrogance pompeuse, verbeuse et racoleuse...
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Alors que dire ce livre ? Quand je l'ai acheté, il me faisait vraiment envie et en fait j'ai été très décue. Ce n'est qu'un ramassis de vulgarités sans grand intéret qui raconte les coucheries d'une fille de 18 ans et de ses soirées de beuverie. le personnage est plus antipathique que sympathique. Elle semble hors de la réalité, hautaine et n'a vraiment pas les pieds sur terre. Dommage l'idée même du livre me plaisait.
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Ayant des enfants qui entrent dans l'adolescence je suis très intéressée par la littérature qui les concerne et il est vrai que depuis un moment j'en ai lu plusieurs (Hate list, Biture express ...) que j' ai vraiment appréciés. Avec ce roman ça n'a pas marché je ne l'ai d'ailleurs pas lu en entier.
Une histoire qui n'est pas mauvaise une jeune fille de 18 ans qui se prostitue pour tromper l'ennui de sa petite ville paumée, un style parfois très littéraire mais je n'ai pas trouvé ce petit truc qui fait qu'on n'a plus envie de lâcher le livre jusqu'à la dernière page. Dommage
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Que dire de ce livre témoignage ? Il a le mérite d'exister et l'on y découvre les motivations qui ont poussé l'auteure à se livrer à la prostitution à l'âge de 18 ans. En dehors de cela, le ton employé me déplaît au plus haut point. Il y a beaucoup de mépris affiché envers les autres, un cynisme qui ne prend pas la peine de se voiler, bref, tout ce que je déteste. Comment on peut se prostituer à 18 ans (et ça n'est pas un jugement de valeur) pour des raisons telles que l'ennui et le désir quasi compulsif de posséder des objets de grand luxe… J'avoue que je n'ai pas la réponse.

Le mérite de ce livre est cependant d'être franc, et c'est peut être le seul.
Lien : http://isaloredan.wordpress...
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