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Trop bizarre, trop ennuyeux. Je n y comprends rien. Pourtant depuis que j'ai commencé à le lire, je me force à poursuivre ma lecture mais là je n en peux plus. Alors pour la première fois depuis que je sais lire je capitule... je ne prends aucun plaisir dans cette lecture, pire je m y ennuie.
Bon finalement j'ai repris la lecture de ce livre ,un peu par obligation, la bibliothèque municipale étant fermée pendant les vacances de Noël. Mais toujours avec beaucoup d ennuie !
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Une famille normale, joyeuse, tolérante, originale et un peu foutraque, qui s'apprête à célébrer le mariage de la fille aînée avec sa compagne. Une vieille maison qui craque de partout, jadis magasin et bureau de poste, abri réconfortant pour des générations d'humains et de souris. Un drame lointain dont se souvient une vieille tante marquée dans sa chair par l'événement. Une menace sur ce bel été, l'installation d'une communauté juive ultra-orthodoxe dans le village. Durant les cinq jours de préparation de la noce, au fut et à mesure que la famille et les amis se rassemblent, des liens se nouent, des personnalités se dévoilent et des secrets se révèlent. Un beau roman sur la mémoire, l'identité, la famille et l'appartenance. Un roman qui fait du bien...
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Je parlerai aujourd'hui d'un abandon.

Je n'aime pas ne pas finir un livre, surtout par peur de passer à côté de quelque chose. A tel point que, pendant longtemps, je me le suis interdit, et suis allée au bout de romans qui m'ont paru interminables (et pour certains, des pavés, Belle du Seigneur, ça vous dit quelque chose sans doute)...
Mais, la lecture doit rester un plaisir, et j'ai tellement de livres dans ma PAL que j'ai décidé de ne plus m'embarrasser avec des scrupules, même si arrêter un roman reste toujours difficile pour moi.

Ce roman-ci, j'avais très très envie de le lire, au point que je l'avais sélectionné à l'occasion d'une masse critique, et je n'ai pas manqué l'occasion de l'emprunter quand j'ai vu qu'il était disponible dans ma médiathèque. Mais force est de constater qu'après un peu plus de 100 pages lues, non, décidément, je m'ennuie. Je l'ai posé une première fois, me demandant ce que j'allais faire. Je suis donc allée lire quelques critiques ici ou là. Certaines faisaient état du même ressenti que moi ; à l'inverse, certains lecteurs avaient adoré ce roman. J'ai décidé de m'accrocher encore un peu pour finalement le reposer définitivement. Je n'ai accroché à rien dans ce roman, ni à l'histoire, ni aux personnages, ni à l'écriture. Ce n'est pas que c'est mauvais, c'est juste que la mayonnaise n'a pas pris avec moi. J'ai trouvé ce roman bavard. Je n'ai rien contre ce type d'histoire, parfois la plume va suffire pour m'emporter ; d'autres fois c'est mon attachement aux personnages qui parviendra à me faire poursuivre ma lecture, et à y prendre plaisir. Mais là, rien, nada...

Alors ? Alors, je ferme le roman, le repose à la médiathèque en espérant, cette fois, qu'il trouve un lecteur plus convaincu que moi.

Et vous, que ressentez-vous quand vous abandonnez une lecture ?

Lu (et manqué) en novembre 2021
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Rien de banal dans cette famille d'une petite ville des États-Unis, mais comme dans bien des romans, leur singularité rejoint des dimensions universelles.

Un couple à quelques jours du mariage de leur fille aînée, un moment important, la première à quitter le nid. Qu'elle épouse une femme ne leur pose pas de problème, mais avoir tous ces visiteurs, pour une cérémonie dont leur fille ne leur dit rien, c'est stressant pour la mère. D'autant plus qu'elle ne se sent plus elle-même, perturbée par les hormones d'une grossesse qu'ils veulent garder secrète jusqu'après le mariage.

Avec son mari, pourtant d'origine juive, ils font face à un dilemme lorsqu'un groupe de juifs ultra-orthodoxe vient s'installer dans la ville : comment garder leurs valeurs démocratiques et faire la différence entre « quelqu'un qui appartient à ce groupe a fait ça » et « ils sont comme ça ».

Dans le décor d'une maison centenaire habitée par des souris et envahie par les cousins et les amis en visite, une galerie de personnages gravite autour du couple :
— Clem (Clementine), la future mariée, qui a étudié en théâtre et veut faire de son mariage une « représentation ».

— Tante Glad, 95 ans, qui porte les cicatrices de ses souvenirs, d'un terrible incendie lors d'une fête patriotique. Tante Glad qui aussi se sent peu à peu happée par le dernier voyage.

— Tom, un adolescent qui veut avoir des réponses à ses pourquoi, qui veut définir sa propre identité.

— le jeune Pim (diminutif de William), petit garçon qui se promène à moitié nu en s'inventant des combats contre des ennemis, pirates, extra-terrestres ou autres.

— Sa grande soeur Samantha, qui a décidé de ne plus se faire appeler Sammy, mais Mantha. Elle a l'oreille fine et le don de poser aux adultes des questions embarrassantes sur des bribes de conversation qu'elle a entendues. Elle a aussi un talent pour créer des distinctions entre la Vie réelle, la Vie passée et la Vie imaginaire.

Un roman subtil, au déroulement lent, avec le dépaysement états-unien et des habitants de Rundle Junction bien particuliers, mais aussi des gens comme nous.
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Alors qu'elle se prépare au mariage de sa fille Clem avec sa petite amie, Bennie Blumenthal réfléchit avec son mari Walter à la décision éventuelle de quitter leur maison, mais, dans le doute, ils ne veulent pas encore en parler à leurs enfants. D'autant que ce projet est lié à l'arrivée d'une communauté de juifs hassidiques qui rachètent des maisons dans leur petite ville de rundle Junction, dans l'état de New York, provoquant des réactions diverses et variées chez les habitants, pas toujours des plus tolérants. Bennie doit aussi prendre soin de sa grand-tante très âgée, en visite pour le mariage, qui a toujours connu la petite ville, son premier souvenir remontant à 1928 où un terrible incendie a endeuillé la cité.

Beaucoup de thèmes viennent fusionner dans cette histoire de famille, sans pourtant jamais ressentir une impression de trop-plein : la tolérance, la parentalité, la transmission.
Bon, j'avoue que trois semaines après l'avoir fini, les détails comme les noms des personnages, leurs degrés de parenté, m'échappent un peu, et que me reste uniquement le souvenir d'une lecture plaisante, originale par certains côtés, assez conventionnelle par d'autres. L'observation amusée des personnages constitue le point fort du roman. Malheureusement, le personnage de la future mariée m'a agacée plus d'une fois, tant elle est immature, et autocentrée. Par contre, ses parents, son petit frère Tom, ou la grand-tante Glad, provoquent beaucoup plus de sympathie. La maison a beaucoup d'importance, ce qui est un aspect que j'aime bien aussi.
Je ne vous conseillerai pas de vous jeter sur ce roman séance tenante, mais si, comme moi, vous l'empruntez à la bibliothèque, sachez que si vous aimez les histoires de famille, un peu à la manière d'Ann Patchett, vous pourrez passer un bon moment.
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Bennie et Walter se hâtent pour les derniers préparatifs : dans quelques jours, il marie leur fille aînée. Pour l'occasion, ils accueillent la famille. Mais avant de fêter ce joli jour, des secrets dissimulés et des drames anciens refont surface, quelques nouvelles s'ébruitent, d'autres restent cachées. On alterne un passé parfois émouvant, avec un présent plein de vie. En parallèle, une communauté juive ultra-orthodoxe s'installe dans la quartier et suscite questionnement et curiosité entre chacun. le portrait de famille dans toute sa splendeur. Il faut bien que la maison soit grande pour accueillir ce beau monde, parce que Bennie et Walter ont quatre enfants plein de vie et un dernier en route : on fait du bruit, on rit, on chante, des émotions sont dévoilées, d'autres provoquent des éclats de rire.
Si les sujets - la famille, l'appartenance à une communauté, la différence, la culture, la mémoire etc. - sont très intéressants de prime abord, au fur et à mesure de la lecture, l'écriture apparaît si dense, si lente et si descriptive que l'histoire m'a complètement laissée sur le bas côté, ne voyant aucun intérêt parfois sur le contenu de certains passages. L'ennui était au rendez-vous page après page, si bien que je l'ai lu d'une traite ou presque pour - ne pas m'y éterniser, déjà - et ne pas perdre le fil de l'histoire, dans l'ensemble très décousu et désordonnée... cependant on ne peut qu'être indulgent sur la façon dont l'auteur anime ses personnages, leur donne vie grâce à des personnalités hautes en couleur, à travers une vision contemporaine, tendre, tolérante et réaliste.
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Ambitieux. Sous le couvert d'une charmante effervescence et d'un joyeux bazar familial, Leah Hager Cohen ne pretend rien moins que réagencer le monde afin de lui trouver un sens, des correspondances et sans doute une direction. Des petites souris qui habitent les murs de l'ancienne poste aux quatre générations d'humains qui y cohabitent le temps d'un mariage, jusqu'à l'arbre pluricentenaire du jardin, tous les êtres vivants du roman ont droit à un point de vue omniscient du narrateur. Même la lune ne peut s'éloigner de la terre centimètre par centimètre sans que le lecteur en soit avisé et que cela contribue à construire le sens. Bien, bien, bien. Avec tous ces niveaux imbriqués, on ne peut pas dire que ce soit léger. Malgré les dizaines de baguettes qu'enfourne le personnage du père dans des nuages de farines. Malgré la candeur enfantine des combats en slip de bain du petit dernier, 5 ans. Pour autant, réduire l'existence à l'inscription de résonances signifiantes ne représente pas la réflexion philosophique la plus émancipée ou liberatrice de l'année. Et puis, c'est trop facile de se la jouer démiurge quand on est romancier....
Tout cela ne m'a donc pas exactement emballée. Et j'ai fini par trouver, sous ses couleurs acidulées et son histoire charmante, une telle ambition littéraire un tantinet prétentieuse.
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Bennie et Walter, parents de 4 enfants (bientôt 5), habitent à Rundle Junction dans une maison qui est depuis longue date dans la famille de Bennie.
C'est dans cette demeure familiale chargée de souvenir que se déroulera dans 5 jours le mariage de leur fille aînée, Clementine.
Au joyeux chaos familial habituel s'ajoute la tension d'avant mariage exacerbée par l'arrivée des frères et soeurs de Bennie, leurs enfants, les amis de Clem campant sur la pelouse, et Tante Glad, la doyenne, qui se perd entre passé et présent, hantée par l'incendie dont elle a réchappée alors qu'elle avait sept ans.
Dans le même temps, l'inquiétude monte dans le village à l'annonce de l'arrivée d'une communauté juive ultra-orthodoxe.

Un roman très tendre sur la permanence du passé, les tensions familiales, les liens entre générations, la tradition, la culture, l'acceptation de la différence.... en bref sur la grande richesse de la vie. Cette famille tentaculaire offre un casting séduisant de personnages et l'autrice prend le temps de nous donner de chacun une vision complète.
J'ai apprécié son regard sur la façon dont nos familles nous définissent, nous façonnent et sur la façon dont nous pouvons en venir à remettre en question ces choses en grandissant et à mesure que nous forgeons nos propres croyances.

Leah Hager Cohen écrit brillamment sur la banalité de la vie de famille et j'ai suivi avec engouement et délectation cette smala dans la première partie du roman mais j'ai vraiment fini par m'ennuyer. Trop de digressions, le souffle du départ se perd, on se traîne et j'avais hâte d'arriver au dénouement.

Traduit par Laurence Kiefé
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Comment dire...

Ça parle d'une maison et d'une famille  alors forcément cet aspect-là m'a plus, d'autant qu'il y a plein de jolies choses drôles et tendres, des personnages très bien campés, et un travail sur les instants et la mémoire.

C'est parfaitement maîtrisé comme récit. Mais c'est là que le bâts blesse: trop. Toujours le truc qui est là au bon moment, la petite blague après le moment tendu, la chose qui fait sens, la symbolique tape à l'oeil, le melting polt parfaitement réparti.

Donc beaucoup de petits plaisirs, mais pas un grand plaisir.
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Une chronique familiale dans l'Amérique contemporaine. Au sein d'une vieille et grande maison, le mariage de Clem se prépare que va-t-il révéler? que va-t-il réveiller? que va-t-il provoquer? Trois questions qui se posent aussi suite à l'arrivée d'une communauté ultra orthodoxe en ville.
Un roman que j'ai heureusement pu lire d'une traite sinon je m'y serais perdue tant il est décousu (changement de temps, de focalisation... et que vient faire cette souris dans le récit?). Malgré cela il y a une vraie tendresse dans cet ouvrage qui nous fait continuer la lecture.
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