Je l’aimais pour tout ça. Pour la simplicité de nos étreintes. Pour la complexité de nos regards. Pour cet instinct qui nous dévorait parfois. Pour toutes les difficultés que dissimulaient nos silences.
Je mourus. D’une douce mort. Celle dont on ne revient jamais vraiment. Parce qu’on laissait toujours un bout de soi dans ces étreintes. Quand la passion devenait de l’amour et que l’amour se transformait en ardeur. En ferveur.
Son dernier regard, son dernier baiser. Il était parti comme s’il y avait un demain, un autre jour. Comme nous nous l’étions promis.