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EAN : 9791090996397
490 pages
VisiMuZ Editions (08/10/2017)
4/5   1 notes
Résumé :
Dans toute l'histoire de la peinture, est-il un peintre dont la gloire a égalé celle du Titien ? Cent ans après sa mort, André Félibien rapportait déjà l'anecdote suivante : « Le Titien étant occupé à faire le portrait de Charles-Quint, laissa tomber un de ses pinceaux; l’Empereur daigna le ramasser et le lui rendre. Vivement touché de cette marque d’honneur, ce grand peintre dit à l’Empereur en se prosternant : "Sire, je ne suis pas digne d’avoir un serviteur tel q... >Voir plus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
En ces années, les relations de Titien avec Mantoue et Ferrare sont de plus en plus étroites et fréquentes. Au marquis Federico, il offrait, en 1527, les portraits de deux personnages notables, celui de Girolamo Adorno, jurisconsulte ami du marquis, et celui du fameux Pierre Arétin. Ce personnage fort décrié depuis et dès lors moins estimé que craint, ce patron des maîtres chanteurs s'était réfugié à Venise. Dans une société voluptueuse et peu embarrassée de scrupules, il régnait par son cynisme hardi et par ses impudentes adulations, tirant de grasses prébendes de l'amour-propre et de la pusillanimité des grands. Malgré sa basse naissance et sa culture médiocre, l'Arétin, de verbe haut et de verve sonore, d'intelligence souple, en imposait par ses allures décidées et son imperturbable assurance. Il devint à Venise l'arbitre des réputations et des élégances. Il avait du brillant dans l'esprit, un vif sentiment de l'art, une rare désinvolture.
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Tiziano Vecelli, que nous appelons Titien , n'est pas seulement le maître le plus parfait de l'école vénitienne et le plus grand coloriste de l'Italie, mais encore un de ces génies universels qui ont pénétré les lois et les secrets de la nature.
Son œuvre, riche de joie et de beauté, est un poème de formes et de couleurs, où la grâce et la puissance, la science de l'effet et le sentiment de la nature. s'unissent dans un parfait équilibre de sobre richesse et de mâle élégance. Titien fut avant tout une nature harmonieuse. Il ne semble pas qu'il ait souffert ni d'une ambition qui dépassât son pouvoir, ni d'un excès de sensibilité, ni de la tentation d'exprimer l'inexprimable. Rien d'excessif en lui, rien de douloureux ni de surhumain. Ses créations ne portent aucune trace d'effort. Elles s'offrent à nous comme des fruits gonflés de suc, mûris et dorés par un soleil clément dans le jardin des Hespérides.
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Cette oeuvre magnifique est surtout objective. Titien livre peu de lui-même ; il ne formule pas comme Michel-Ange ou Rembrandt des rêves sublimes ou pathétiques. S'il connut des douleurs intimes, il ne les a pas racontées. Peut-être l'âme chez lui ne fut-elle pas à la hauteur du génie pittoresque. Les soucis qui troublèrent son existence furent surtout des soucis d'argent. L'inconduite et les dissipations d'un fils aîné désolèrent sa tendresse paternelle. Homme d'ordre et que l'on put, sur la fin, accuser d'avarice, il se donna mille tracas pour faire rentrer des revenus que lui promettait, sans les lui assurer, la faveur impériale. D'ailleurs, il jouit noblement de la vie, en sage épicurien, en philosophe aimable et facile.
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Si, dans le domaine religieux, Titien fut, au moins une fois, plus pathétique, jamais il ne s'est montré plus grave ou plus sobrement magnifique. Ces deux œuvres de sa vigoureuse maturité marquent l'apogée de sa carrière. L'importance qu'il attachait à la première nous est attestée par le fait qu'il l'a lui-même gravée ; les recherches qui précédèrent l'exécution de la seconde, par les dessins et les esquisses peintes qui lui servirent de préparation. La période d'une trentaine d'années qui va de 1516 à 1546 et un peu au delà nous montre Titien dans la plénitude de son génie et dans toute la force de sa production.
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On sait que les artistes de la Renaissance ne se faisaient pas scrupule de traiter à nouveau un même sujet.
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