Le soleil et la chaleur ont fait partie intégrante de notre été. Et en ce mois de septembre, j‘avais envie d'un roman qui me fasse voyager au coeur de la chaleur étouffante du désert. Je fais une vraie fixation sur le désert en ce moment, preuve est faite, car je suis en plein visionnage de Lawrence d'Arabie en version restaurée qui dure 4 heures.
Continuant dans ma lancée, je n'ai pas pu résister très longtemps à la nouvelle sortie de PKJ.
Amani, orpheline, vit chez son oncle. Elle rêve depuis toujours de quitter sa ville natale Dustwalk pour rejoindre la capitale du sultanat. Mais pour être libre de sa famille, elle doit gagner de l'argent. Elle participe à la compétition Deadshot dans le but de gagner le 1er prix. Cependant, rien ne se passe exactement comme elle l'aurait souhaité.
Amani est au départ une fille prête à tout pour quitter Dustwalk et rejoindre Izman, même à laisser son ami d'enfance se faire torturer devant ses yeux. Sa morale n'est pas très élevée, et elle utilise la fourberie pour arriver à ses fins. Mais au fur à mesure que l'histoire avance, elle grandit, s'attache à Jin, son compagnon de voyage et lorsque celui-ci est aux portes de la mort, il est hors de question pour elle de l'abandonner en plein désert à son sort funeste.
Mon attachement à ce personnage féminin a été progressif, et c'est en la découvrant vraiment qu'on apprend à l'aimer.
Jin, le héros, est une personne pleine de mystère. On fait sa connaissance alors qu'il vient de faire exploser une mine, mais on ignore très longtemps qu'elles sont ses véritables raisons.
Pour un roman de fantasy, je trouve que Rebelle du désert est un livre court. Avoir un pavé entre les mains n'est pas toujours gage de qualité, mais il faut reconnaître que dans ce genre particulier, il est rare d'avoir un roman de moins de 300 pages. La fantasy demande à ce que la mythologie soit bien posée et expliquée au lecteur. Et au début du roman, j'ai eu quelques difficultés de compréhension sur ce point. L'univers développé par
Alwyn Hamilton avec les Djin, les êtres premiers et les créatures en tout genre présentes dans le livre, me paraissait impénétrable. Les explications présentes ne me suffisaient pas, et je peinais dans ma lecture.
Néanmoins, j'ai persévéré dans l'histoire et une fois immergée, il était impossible de m'arrêter.
La seconde partie du livre est pleine d'action. Et l'univers s'est enfin ouvert à mon esprit. Il faut dire que l'univers est dense. Les personnages principaux comme secondaires se révèlent dans toute leur gloire – brillante ou décadente.
Alwyn Hamilton ne perd pas son temps en description inutile. L'auteur plonge le lecteur directement au coeur de l'action et c'est sûrement ce détail qui m'a quelque peu perturbé au début, mais une fois habitué les pages tournent à une vitesse hallucinante. C'est pour cette raison que mon coeur a balancé longtemps entre la note trois et quatre. Je laisse à
Alwyn Hamilton toute latitude pour me surprendre avec son second tome.
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