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4.16/5 (sur 356 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Toronto
Biographie :

Alwyn Hamilton a vécu entre le Canada, la France et l'Italie jusqu'à ce qu'elle ait trois ans, quand sa famille s'est installée dans la petite ville française de Beaune.

Elle a étudié l'histoire de l'art au King's College de l'Université de Cambridge et a été diplômée en 2009.

Elle vit désormais à Londres, où elle travaille pour Christie's comme cadre supérieur dans le département des objets de décoration intérieure.

"Rebelle du désert" (Rebel of the Sands, 2016) est son premier roman.

son site : http://alwynhamilton.com/
Twitter : https://twitter.com/AlwynFJH

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Alwyn Hamilton - Lucca Comics & Games 2015


Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
"J'ai un conseil à te donner." Il était tout près de moi, aussi près que lorsque nous nous étions embrassés. "N'essaie pas de frapper un homme au visage quand il te regarde droit dans les yeux. Ton regard te trahit, Bandit."
Je lui balançai mon autre poing dans le ventre. Jin se plia en deux et toussa. "Merci pour le conseil." J'aurais aimé que mon sentiment de victoire ne s'accompagne pas de l'impression de m'être brisé la main.
"De rien." La main sur le ventre il avait l'air de rire. J'eus très envie de le frapper à nouveau. Au lieu de cela, je soulevai ma chemise et sortis mon pistolet.
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Les baraquements de l'armée n'étaient pas loin, mais dans l'ai frais précédant le crépuscule, les rues étaient bondées. Je me frayai une chemin, les yeux baissés. J'avais presque oublié ce que c'était une femme dans le Miraji. Je passais inaperçue, pas de la même façon toutefois qu'en tant que garçon. Pas parce que j'étais comme tout le monde : parce que je n'avais aucun importance.
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« Je me forçais à ne pas bouger, comme si j’étais à nouveau face à la balle de Jin. Je ne mourrai pas aujourd’hui. Je m’écartai juste avant qu’il ne m’atteigne et levai la main, le clou entre les doigts ; ma peau frotta sa croupe puis contre son flanc.



Le Bouraq poussa un cri strident. Je faisais corps avec la bête immortelle qui luttait furieusement. Je vis l’angoisse dans ses yeux : il ne voulait pas non plus se faire piéger, mais cela n’avait aucune importance.



Mes mains entourèrent son cou musculeux. Le monde semblait rapetisser alors que le Bouraq haletait contre ma poitrine. Sous mes doigts, le soleil et le sable se métamorphosaient en chair et en sang. Je sentis sa force, aussi ancienne que le monde, plus vieille que la mort, les ténèbres ou le péché. Tout ce que j’avais à faire c’était grimper sur son dos et le laisser m’emmener jusqu’au bout du désert. »
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En une seconde, je compris ce que Jin ne pouvait pas ressentir. La liberté de planer, d'oublier un moment d'où l'on venait et de ne pas se soucier de là où on allait. Juste un instant, n'être nulle part.
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"T'as déjà tiré au pistolet, numéro vingt-sept ?", me demanda-t-il alors que je passais la ficelle autour de mon cou. La plaque rebondit sur les écharpes qui aplatissaient ma poitrine.
"Quelques fois", répondis-je. A Dustwalk, voire dans toute la région du Dernier Comté, nous étions à court de tout. De nourriture. D'eau. De vêtements. Nous n'avions que deux choses en trop grande quantité : du sable et des armes.
Hassan grogna : "Alors tu devrais pouvoir empêcher tes mains de trembler."
Je plaquai mes mains contre mon corps pour les calmer et m'avançai jusqu'à la fosse. Si je n'étais pas capable de tenir un pistolet fermement, peu importait que j'aie appris à viser avant d'apprendre à lire.
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Je m'aperçus soudain que mon chèche n'était pas serré autour de mon cou et que mes cheveux n'étaient plus retenus ; j'étais redevenue une fille. Une fille portant des vêtements de garçon. Alors que je nouais mon chèche, un bras s'enroula autour de ma taille et une main couvrit ma bouche. Mon assaillant m'emmena à l'écart et me plaqua contre la paroi du train, entre deux lits superposés. Je regardai droit dans ses yeux à la fois étrangers et familiers.
"Toi, dit Jin en m'immobilisant, tu es vraiment un sacré numéro."
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Ce devait être l'aube. Pourtant, mon corps était encore lourd d'épuisement, comme si je n'avais dormi que quelques heures. J'avais même l'impression qu'une année entière de sommeil ne suffirait pas à me défaire de cette fatigue. Mon épuisement provenait de la douleur et du chagrin.
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Amani, répéta Jin. Tu es très douée pour rester en vie, ne perds pas ce talent.
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A notre entrée, les murmures cessèrent. Les slogans scandés dans les rues nous parvenaient jusqu'ici. Un ronron constant. Comme un battement de cœur. Bien. Le silence équivalait à la mort. Et la Rébellion n'était pas encore morte.
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Mon Dieu. Déjà à l'époque, je savais que j'étais mal barré. J'essayais de sauver ma peau, je pissais le sang et tout ce que je voulais, c'était t'embrasser. Je me fichais de me faire capturer.
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