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Citations sur La Sublime Communauté, tome 1 : Les Affamés (25)

Souvenez-vous, la force se montre dans la prunelle des yeux, pas dans les muscles !
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"_Je dois me mettre en marche, en vrai, avec mes jambes, mes bras et tout le reste ! Je dois voyager. Pour de vrai !
_Tu vas retourner en ville ?
_Je dois aller à la Porte/
La Porte ? La Porte est un danger public. Elle fonctionne une fois sur dix, tu le sais. Et les dieux même ignorent où elle mène quand on l'a passée. C'est une idée exécrable."
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"_La terre est la terre. Sans Mal ou avec, c'est notre raison de vivre. Ou nous la trouverons, ou nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver celle-ci. Et nous mourrons avec elle, si elle ne doit pas survivre."
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"C'était peut-être ça, toute la vertu et la raison d'être de l'illusion. Permettre aux innocents de fermer les yeux sereinement."
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La jeune fille déplorait amèrement ce mépris général à l'égard des sagesses ancestrales, mais elle avait bien conscience qu'il était vain de tenter de les prévenir, pour les étoiles ou pour toute autre chose. Cela faisait bien longtemps que plus personne n'écoutait les mises en garde de qui que ce soit. Et puis, qui se protégerait de quelque chose qui n'existait pas ? Il y avait déjà bien assez de dangers, réels, à affronter. Le voyage, les voleurs, les Passeurs, la faim, la soif, la peur et le désespoir.
Ceux qui, superstitieux ou sages, accordaient encore un peu de croyance et de crédit aux légendes des temps anciens étaient forcément des fous ou des écervelés. Seuls comptaient désormais la fuite, le salut, les secousses pénibles du véhicule, les mille kilomètres d'asphalte troué qui filaient vers le nord, depuis le fleuve Niger jusqu'à la frontière du Sahara, jusqu'à la Porte, la poussière et la sueur, l'odeur brûlée du métal.
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Dès le lever du jour, Deben était retourné à la maison bleue. Traverser la cité sainte devenait de plus en plus périlleux. Les habitants avaient décidé de contenir le flot des Affamés en dehors du centre et, pendant la nuit, un peu partout ils avaient érigé des barricades. Jusqu'à présent, les Affamés n'avaient pas tenté de forcer le passage, mais ils s'approchaient inexorablement du barrage, l'air de rien, avec une lenteur épouvantable. Plus d'une fois sur son chemin, Deben vit émerger ces silhouettes terrifiantes du brouillard.

De l'autre côté des barrières, la chasse aux fantômes avait été officiellement ouverte. Des citadins volontaires s'étaient organisés pour faire des rondes. Ils avaient des batons, des fourches, des pierres, parfois même des poêles. Partout dans les ruelles, on ne parlait que des Affamés et du meilleur moyen de s'en débarrasser. Ce qui s'était passé cette nuit, Deben l’ignorait encore. Mais quelque chose en tout cas s'était produit, quelque chose qui avait précipité les tensions anticipées depuis longtemps déjà. Il pressa le pas. Jusqu'au bord du Gange, il ne croisa que des hommes. Les femmes et les enfants avaient été mis à l'écart.

p 283
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Jusqu'à ce jour, les Étincelants avaient répertorié trois Portes. Hormis celle d'Agadez, qu'ils ne connaissaient que trop bien, deux autres avaient été découvertes, l'une en Amérique du Sud, quelque part entre l'Argentine, le Brésil et le Paraguay, et une autre sur le continent indien, près d'une ville nommée Varanasi. Une bonne partie des comptes rendus du Rassemblement avait été consacrée à ce sujet. Même si, pour le moment, aucun Étincelant n'était parvenu à les franchir, les Portes n'en demeuraient pas moins cruciales à leurs yeux. C'était aux environs des Portes que tramaient les Guetteurs, les Passeurs et les Affamés.

p 275
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Ready, taxi driver ? exulta Rick en réajustant son bandana. Pose tes papattes sur le volant et prépare-toi à appuyer sur le champignon.

Freddie s'exécuta. Il passa la première et maintint le pied gauche sur l'embrayage. Le pied droit se déplaça lentement du frein à l'accélérateur. Ses mains, tremblantes et moites, s'agrippèrent au volant. Alors, dans l'attente du signal, depuis les rétroviseurs, il vit déferler le saccage. Des troupes de militaires s'étaient déployées un peu partout. Ils se jetaient dans la mêlée, indifférents au danger, poussant des cris de rage. Ils avaient des armes à feu, mais aussi des couteaux, des machettes, des fils en métal, des lames de rasoir.

Ils massacraient tout sur leur passage, tandis que les hommes de Rick, sur les côtés, mitraillaient à tout va, les côtes secouées par l'hilarité et les détonations.

En quelques minutes, le carnage se propagea. Les corps s'affaissaient autour du camion, tombant les uns après les autres, dans un véritable bain de sang.

—Ah, j'aime quand les choses sont bien faites, dit Rick, d'humeur philosophe, en allumant une cigarette

p 238
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En ces temps incertains, un contact humain était un joyau inestimable, qui méritait d'être gardé.
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Ashoka releva la tête. Il regarda la sorcière avec des yeux ronds comme des billes.
- Je sais lire ... Je sais lire !
- Bien sûr que tu sais lire. Je t'ai appris, cette nuit, répondit la sorcière, à moitié assoupie.
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