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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ah, la voilà enfin, cette fin des "désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" ! Et si vous pensiez qu'il y en avait justement une, de fin, et bien vous en serez pour vos frais : aucune explication aux multiples énigmes semées tout au long des épisodes précédents, que ce soit ce mystérieux sucrier, ou bien ce dossier manquant sur un éventuel parent Baudelaire encore en vie... que dalle. Alors la frustration est bien grande, comme vous pouvez l'imaginer.
Cependant, et contre toute attente, ce dernier tome est loin d'être le moins bien de la série : j'ai en effet beaucoup aimé cette île perdue où quelques utopiques souhaitent se protéger du monde, et la description des us et coutumes de leur communauté m'a beaucoup plu. On échappe également au style narratif ultra-répétitif, et même si nous avons droit aux habituels avertissements ("Ne poursuivez pas votre lecture !"), on rentre pour une fois rapidement dans le vif du sujet.
Alors oui, un peu déçue, car tout cela a mené à pas grand chose ; mais pas tant que ça non plus, car la série m'a finalement bien divertie.

Bref, mitigée !!!
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ATTENTION, SPOILERS !

Bon ben… voilà, je viens de terminer le dernier tome des aventures des orphelins Baudelaire. Et si, tout au long de ma lecture des tomes précédents, j'étais assez enthousiaste, celui-ci me laisse un arrière goût amer. Je vous explique pourquoi.

Tout d'abord parce que ce dernier tome, dont on nous annonce clairement qu'il s'agit de la fin de l'histoire, semble être une nouvelle mésaventure dont on ne sait pas trop si elle se terminera bien ou non. Encore une fois, les enfants se retrouvent dans un endroit qui ne nous apparait pas comme franchement sûr pour eux, en compagnie du comte Olaf et d'autres personnes dont on ne sait pas trop dans quel camp ils se trouvent. Et c'est assez perturbant, parce que jusqu'à la toute fin, on ne sait pas si les choses vont bien se finir ou pas. Quand à la fin d'ailleurs… elle ne m'apparaît pas comme une vraie fin. Je veux dire, elle est tellement ouverte qu'on ne sait même pas ce que ces pauvres orphelins Baudelaire vont devenir. On peut sans peine les imaginer voguant vers une nouvelle mésaventure. Pour ma part, le point final de cette histoire n'est finalement que des points de suspension et j'aurais volontiers apprécié un autre tome après celui-ci, qui aurait apporté une vraie conclusion.

D'autant qu'il me reste encore tout un tas de questions en suspens ! Qu'est-il arrivé aux enfants Beauxdraps ? Les Baudelaire les retrouveront-ils ? Et ce sucrier dont on rabat les oreilles depuis plusieurs tomes, c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il contient ? Pourquoi Lemony Snicket nous dit que les mésaventures des orphelins ont commencées par le vol de ce sucrier ? Et les parents des orphelins, pourquoi sont-ils morts ? Parce qu'il est clair que l'incendie de leur maison n'était pas accidentel, du moins c'est ce qu'on nous amène à croire tout au long de l'histoire. Et pourquoi le comte Olaf semble, dans les dernières pages, ne pas être celui qu'on a toujours cru qu'il était ? Qui était-il avant ? Et VDC, qu'est-ce que c'est réellement ? Parce que moi, j'ai toujours pas trop compris. Et…

Et je pourrai continuer comme ça encore un moment. du coup, un livre qui s'annonce être la fin d'une histoire et qui nous laisse avec pleins de questions non résolues, pour moi ce n'est pas une vraie fin et je trouve ça un peu décevant. Parce que du coup, je me dis « tout ça pour ça ? ».

Bon, au-delà de ces considérations sur le contenu de cette fin, l'écriture et la narration, elles, sont égales à elles-mêmes. Et tout ce qu'on appréciait chez Lemony Snicket et dans sa façon de raconter cette histoire se retrouve également dans ce tome-ci, pour notre plus grand plaisir.

Mais bon, vous l'aurez compris, ce dernier tome n'est pas vraiment à la hauteur (du moins, à mon avis).
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Je me suis enfin décidée à lire la fin de cette série très originale et la lecture de ce dernier épisode ne fut pas des plus simples ! On en ressort les méninges épuisées. Mais comment a fait l'auteur pour s'y retrouver ? Soit l'intérieur de sa tête est bien compartimenté, soit c'est complètement azimuté !Dans le dernier opus, nous avions laissé les orphelins Baudelaire avec le Comte Olaf à bord d'un bateau ; toujours sous l'emprise de ce diable d'homme ! le narrateur Lemony Snicket en est dépité et compare leur histoire à un oignon, avec plusieurs couches de pelures et des torrents de larmes. Donc... en pleine mer et ne pouvant fuir ailleurs, les enfants sont obligés de voir le Comte Olaf se gargariser d'avoir détruit le VDC, heureux et rêveur sur un petit nuage... Mais dans le ciel, des nuages bien moins confortables annoncent une tempête qui va les secouer et pousser le bateau vers une île en le faisant échouer. Rescapés de leur naufrage, les Baudelaire encombrés d'Olaf, sont accueillis par une petite fille qui s'appelle Vendredi. Elle raconte alors qu'à chaque tempête, un membre de leur communauté part en repérage sur la plage pour voir les objets que les vagues ont ramenés. Dirigée par un ancien, Ishmael le Grand Falcificateur, la société vit en autarcie depuis des années sans pouvoir regagner le continent.Après une énième "bêtise", le Comte Olaf est banni et laisse Klaus, Violette et Prunille découvrir seuls ce nouveau monde régi par des règles très strictes. Malgré les sourires et les politesses de bienvenue, Ishmael leur fait bien comprendre qu'aucun écart n'est permis, sous peine de représailles.Contraints de suivre les us de la communauté, les enfants essaient de s'acclimater et de profiter pleinement de cette quiétude toute nouvelle car on peut dire que depuis la mort de leurs parents, les péripéties et les tragédies se sont enchaînées ! Mais... (il y a toujours un "mais" dans leurs aventures)... leur répit ne sera que temporaire ; le Comte Olaf est toujours là !Ce dernier tome est comme une récompense, comme si l'auteur tapotait le lecteur sur le dessus de sa tête en disant : "C'est bien ! tu as tenu le coup jusqu'ici.". Parce que ce ne fut pas toujours une sinécure avec des épisodes de qualité variable.Donc, même si l'écriture est farfelue et qu'elle demande beaucoup d'attention, on comprend petit à petit l'origine du VDC et l'implication des parents Baudelaire au sein de cette organisation secrète. Qui sont les Baudelaire, les Snicket et le Comte Olaf. Quant à la dernière page, la fin de "La fin", elle clôt une saga hors norme tout en laissant à l'auteur la possibilité d'en continuer une autre avec nos jeunes héros."Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire" n'ont pas été toutes désastreuses... alors je pourrais les recommander à un petit lecteur, lectrice, qui a le goût de la fantaisie, de l'alambiqué, du grotesque, et qui curieux cherchera à poursuivre vaillamment la lecture de ces treize volumes.
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Ça y'est ! C'est la fin ! C'est de manière un peu fébrile que j'ai ouvert ce dernier tome. Car même avec des hauts et des bas dans une saga, on s'attache aux personnages, on s'ennuie d'eux aussi et on veut savoir ce qui se passe ensuite, toujours appâtés par les rebondissements que nous propose l'auteur. Les Orphelins Baudelaires étaient entrés dans mon quotidien, étaient devenus familiers et je vous le dis aujourd'hui, je vais être triste de les quitter

Mais revenons à ce tome, à ce final. Les Orphelins échouent sur une île avec leur ennemi de toujours : le Comte Olaf. Mais cette île paradisiaque se révèle être un endroit où les dissensions sont légions, les coutumes assez bizarres (comme toujours dans cette saga, vous allez me dire) et les mystères sont à chaque coin de sable. Les Orphelins devront comme toujours démêler ce sac de noeuds.

Pourtant, il faut l'avouer, cette île leur permettra de faire le bilan de leurs actions passées, de voir que tout n'est pas ou tout blanc ou tout rose et surtout, cette île leur permettra d'entrer pleinement dans l'âge adulte. C'est une fin de saga, bien entendu, mais c'est aussi une fin de cycle. Les choses se passeront sûrement de manière différemment pour les Orphelins, mais ceci est une toute autre histoire.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Un côté biblique, arche de Noé, naissance miraculeuse. Je n'aime pas trop cette fin, j'aurais aimé retrouvé les parents autrement... Je ne suis pas déçue mais je crois qu'après toutes ces aventures horribles mais variées, j'aurais aimé ne pas tombé sur un récit qui me fait penser à Narnia... Oui je sais je vais loin mais ça m'a traversé l'esprit plusieurs fois...
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Trois enfants qui ont tout pour être heureux perdent dans la même journée leurs parents et leur maison dans un terrible incendie. Ainsi commence la série en treize tomes des Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, du mystérieux Lemony Snicket. Pessimiste au dernier degré, égrenant les avertissements sur les tristes événements qui attendent la fratrie, la saga a de quoi séduire. Humour, suspens, aventure, métafiction, l'auteur avait tout pour réussir : malheureusement, même les meilleurs ingrédients deviennent écoeurants lorsqu'on en abuse…

Quatre protagonistes animent Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, autour desquels gravite un essaim de personnages secondaires plus ou moins réussis. Violette Baudelaire, l'aînée des orphelins, a le don de la mécanique et adore inventer des objets ; Klaus, le cadet, aime lire et apprendre ; la benjamine Prunille est un bébé mordant tout ce qui passe. Antagoniste parfait, sale, maigre et inquiétant, le comte Olaf chercher à voler la fortune des enfants, qu'il poursuit de sa haine tout au long de l'histoire. Acteurs, artistes de cirque et agents secrets se partagent les rôles restants.

Multipliant jeux de mots, clins d'oeil et parodies, mêlant habilement réalité et fiction tout au long des volumes qui totalisent chacun treize chapitres (à l'exception du dernier), Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire se démarque par son originalité à bien des égards. Cependant, l'inventivité de Lemony Snicket tourne assez vite à l'eau de boudin. Quand les invraisemblables capacités dentaires de Prunille ne sortent pas le lecteur de l'histoire, la stupidité profonde de tous les amis des orphelins s'en charge, et l'intrigue finit par devenir si compliquée à force de jouer avec la mise en abyme qu'elle s'achève en immense noeud gordien qu'aucun Alexandre ne vient trancher.

C'est la scène du jugement d'Olaf qui m'a le plus déçue, tant chacun s'y vautre dans le ridicule. J'ai terminé la série en espérant une résolution claire, mais même là le mystère reste entier, et l'on en sait à peine plus à la fin qu'au début, ce qui ne m'a pas donné envie de lire les suites publiées par Lemony Snicket.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Un livre avec une fin surprenante, et un très bon jeu avec l'auteur qui et aussi personnage. Cependant, beaucoup trop de mystères restent irrésolus, et cela est vraiment très dommage.
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Un peu déçue par cette fin....
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