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sur 1360 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un livre simple, d'une amitié de vingt ans qui se lit en une heure. Jouissif !
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Ce petit livre épistolaire est plein de charme. L'histoire d'amitié qui se développe est très belle. le ton de l'américaine prête à sourire, il est frais et pétillant. La gentillesse des protagonistes britanniques est très touchante. le début est très intéressant, le côté témoignage sur l'Angleterre d'après-guerre ainsi que la mise en place de la relation sont accrocheurs. Mais au bout d'un moment, le récit s'essouffle et l'intérêt tombe. Les lettres échangées n'étaient pas faites pour être publiées, elles avaient uniquement un objectif utilitaire. La brièveté de celles-ci ne nous autorise qu'à effleurer leur vie privée et leurs sentiments profonds nous échappent. le livre aurait gagné à être un peu plus approfondi en faisant des liens entre les lettres pour nous expliquer l'évolution des vies d'Helene et de Frank. Un livre simple à lire, savoureux et d'un style amusant.
Lien : http://gustavelechat.wordpre..
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Helene Hanff vit à New York et adore la lecture. Mais voilà, elle ne trouve que des livres d'occasions en très mauvais état et pas très variés. Elle s'adresse à une librairie à Londres qui en a fait son fonds de commerce. Commence alors une correspondance entre elle et Franck Doel et certains autres membres du personnel.
Ces lettres sont au départ fort professionnelles mais petit à petit une relation se rapprochant de l'amitié se développe.

Mademoiselle Hanff a son petit caractère et quand elle n'est pas contente, elle le dit. A côté de ça, elle envoit régulièrement des colis alimentaires surtout mais aussi vestimentaires. Nous sommes après la seconde guerre mondiale et l'Angleterre subit un rationnement sur certains produits.
J'ai beaucoup apprécié la passion de l'auteure pour la lecture, sa gentillesse et sa forte personnalité par contre j'ai été déçue de l'épaisseur du livre. Je me suis sentie un peu frustrée en arrivant à la fin.
Spoiler: j'aurai aimé qu'Helene puisse aller en Angleterre et rencontré tout ce petit monde (un peu comme dans "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates":p).
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Helene Hanff, fille d'immigrés découvre très jeune le théâtre grâce à son père. A l'âge de 20 ans, elle décide d'écrire des pièces de théâtre et gagne même une bourse. Toutefois, personne ne souhaite l'engager. Elle décide de parfaire sa culture classique qu'elle n'a pu se forger par des études. Lors d'une ballade en quête d'ouvrages, elle découvre une annonce de Marks & Co de Londres qui vend des anciennes éditions.

"D'après votre publicité dans le Saturday Review of Literature, vous êtes spécialisés dans les livres épuisés. L'expression "libraires en livres anciens" m'effraie un peu parce que, pour moi, "ancien" est synonyme de "chers". "

Le 5 octobre 1949, elle va leur adresser une première lettre en se présentant et en demandant ce qu'elle cherche en bon état et pas trop cher car elle n'arrive pas à trouver ce qu'elle chercher aux Etats-Unis. le 25 octobre 1949, un courrier de réponse se fait et quelques ouvrages lui sont livrés. A partir d'ici un échange va se faire sur 20 ans. L'Angleterre au sortir de la guerre reste soumise au rationnement. Pour les remercier de faire son bonheur, elle va adresser à l'ensemble de la librairie un colis avec des oeufs en conserve ou en poudre, de la viande... Une réelle amitié se met en place que cela soit avec Frank Doel, celui qui envoi les ouvrages avec les factures, avec sa femme, ses filles, leur voisine où le personnel de ce lieu magique. Elle rêve d'y aller un jour et de rencontrer ces personnes si authentiques et généreuses, mais chaque année elle repousse son voyage, mais continu à leur écrire. Chaque lettre est un plaisir simple de lecture.

Helene Hanff trouve des petits emplois ou elle fait des scénarios de série, raconte la vie de personnes célèbres qui l'aide à survivre. En 1969, lui vient l'idée de publier sa correspondance dans la presse new-yorkaise, mais n'arrive pas à déterminer le format. Elle demande l'avis d'un de ces amis qui va directement envoyer l'ensemble à un éditeur qui va tomber sous le charme et le publier directement. C'est un succès immédiat et dans le monde. En 1971, elle se rend à Londres devant la fameuse librairie, dorénavant fermé, avec de la désolation car la plupart de ces correspondants sont décédés. En 1975, la reconnaissance se poursuit avec la production par la BBC d'un téléfilm, puis une pièce de théâtre en 1981 et enfin au cinéma en 1987. Malheureusement, ce fut son seul succès puisqu'elle mourut seul et pauvre avec ces livres dans une maison de retraite à l'âge de 80 ans.

Peut-être que la lecture de se livre me rappelle des rêves de correspondances. Que l'espoir qu'un humain souhaite partager avec moi une passion par les mots couchés sur le papier, créant un mélange de plaisir et de déception lorsque j'ouvre la boîte aux lettres. Même si ma satisfaction maintenant se fait que j'ai bien reçu mon magazine et parfois quelques cartes de vacances et de Noël viennent me saluer de loin. le charme des courriers échangés où l'on découvre les expéditeurs et fait apparaître en nous sourire, tristesse ou envie. Un délice qui se consomme malheureusement trop vite.
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Trop court, trop avare de détails, trop de lettres sautées.
Ces lettres entre Marks&Co et Helene, triées sur le volet, sont aussi plaisantes que frustrantes. Je vais donc me rabattre sur d'adaptation cinématographique (avec Antony Hopkins, que j'aime beaucoup !)
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Un recueil de lettres frais et léger où l'on ressent passion littéraire et amitié. L'histoire de cette relation est émouvante.
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J'ai découvert ce livre grâce à Babelio et j'avoue que je me suis régalée. Cette amitié épistolaire entre une lectrice américaine et son libraire anglais a de quoi désarçonner au départ, mais on est vite pris par le charme de ces échanges. On y voit naître une amitié profonde où la passion de la littérature (on y découvre d'ailleurs des auteurs intéressants mais peu connus en France) se transforme peu à peu en entraide et en cadeaux réciproques, dans un humour décapant où se confrontent culture américaine et esprit anglais dans un même amour des livres. Echange de bas nylon et d'oeufs en poudre contre des recueils de poèmes ne pouvait se faire que dans un esprit "so british" ! J' y ai d'ailleurs découvert la situation peu enviable de de l'Angleterre relativement longtemps après la seconde guerre mondiale, jusque dans les années cinquante.
Bref ce livre est un régal sur le plan humain, et une mine d'informations littéraires et historiques sous son aspect décontracté d'amateur éclairé. La vie, quoi !
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"D'après votre publicité dans le Saturday Review of Literature, vous êtes spécialisés dans les livres épuisés.", c'est pourquoi en ce 5 octobre 1949 que Helene Hanff adresse de New-York à la librairie sise au 84 Charing Cross Road à Londres une liste de livres anciens qu'elle souhaite se procurer pour étancher sa soif de lecture : "Vous trouverez ci-joint la liste de mes "problèmes" les plus urgents".
Pourtant, Helene Hanff n'a pas fait d'études mais elle a eu un professeur qui lui a donné le goût de la littérature ancienne.
Et ce qui au début n'était qu'une relation commerciale transatlantique se transforme en correspondance qui durera près de vingt ans.
De Londres, c'est Frank Doel qui se charge de répondre à Helene Hanff et bientôt cette dernière donne à ses courriers une tournure plus amicale, n'hésitant pas à le remuer ou à le "mettre en boîte" lorsque ce dernier est trop lent à répondre à ses demandes : "Eh, Frank Doel, qu'est-ce que vous FAITES là-bas ? RIEN du tout, vous restez juste assis à ne RIEN faire.", ou à ironiser avec un humour féroce lorsqu'il y a une erreur dans l'envoi : "Je me suis cachée sous mon lit pour vous écrire, c'est là que le catulle m'a conduite.".
Et puis bien vite, c'est aussi tout le personnel de la librairie qui écrira à Helene, pour la remercier des colis de nourriture qu'elle envoie, pour l'inviter à venir, pour le plaisir d'échanger avec elle.

Lorsque Helene Hanff a regroupé sa correspondance pour la publier, elle ne pensait pas rencontrer un tel succès.
Succès tardif, mais qui lui permettra de se rendre à Londres, pour voir ce qu'il reste de la librairie.
Pour Frank Doel, c'est trop tard, il est décédé sans qu'ils aient pu se rencontrer.
Aujourd'hui, ce livre est autant lu aux Etats-Unis qu'en Grande Bretagne.
Si les lettres de Frank Doel sont à l'image de l'anglais type, celles de Helene Hanff sont pleines de vie, d'humour, d'ironie et c'est un régal de découvrir cet échange épistolaire entre deux amoureux des livres et de la littérature.
Même si Helene Hanff n'a pas suivi d'études, sa connaissance en littérature en laisse plus d'un pantois.
Car au-delà des lettres, c'est une collection des plus grands auteurs et des éditions rares qui sont énumérés et recherchés, permettant ainsi à tout lecteur amoureux de la littérature de se faire lui-même sa liste à lire.
Au-delà de tout cela, il y a aussi la formidable relation humaine qui s'est nouée entre Helene Hanff et Frank Doel, car après plusieurs années, c'est une forme d'intimité et de connaissance quasi parfaite de l'autre qui s'est instaurée.4

"84, Charing Cross Road" n'est pas qu'un simple livre épistolaire, c'est surtout l'histoire sur plusieurs décennies d'une belle amitié entre deux amoureux de la littérature auxquels la vie ne permettra pas de se rencontrer en chair et en os et un cri d'amour à la littérature.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à Londres.

Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de découvertes.

Vingt ans plus tard, ils s'écrivent toujours et la familiarité a laissé place à l'intime, presque à l'amour.

Drôle et pleine de charme, cette correspondance est un petit joyau qui rappelle avec une délicatesse infinie toute la place que prennent, dans notre vie, les livres et les librairies.

Livre inattendu, 84, Charing Cross Road fait l'objet, depuis les années 1970, d'un véritable culte des deux côtés de l'Atlantique.
Lien : http://les-amours-de-livres-..
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Sans doute le meilleur livre en "l'honneur des livres". Ce récit propose la correspondance de l'auteur avec un libraire londonien, la naissance de leur amitié avec beaucoup d'humour malgré un climat historique difficile.
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