La mort frappe aussi les gens heureux

Dans cette histoire, on rentre directement dans le vif du sujet. La mère de Catchpool demande à Poirot de résoudre le meurtre Mr Nivens. J'ai été embarqué complètement dans cette histoire, on se croirait lire un Agatha Christie. C'est assez fidèle à son style. le personnage de Catchpool ressemble énormément à Hastings et donc on est pas dépaysé. J'ai vraiment bien aimé et cette fin que je ne m'attendais pas. L'enquête se déroule sur quelques jours avant Noël et je me dis que ça serait sympa de le lire pendant ces jours-là avec le chapitrage. On aurait un petit livre d'avant Noël.

A l'approche de ce Noël 1931, Hercule Poirot et son acolyte, l'inspecteur Edward Catchpool, sont sollicités par la mère de ce dernier pour se rendre dans le Norfolk où un homme a été assassiné dans un hôpital. Elle leur impose de loger à Frellingsloe House, demeure située à proximité de l'hôpital mais menacée de sombrer dans la mer à cause de l'effritement de la falaise au bord de laquelle la maison est construite. Elle envisage très sérieusement de les retenir là jusqu'à Noël pour que Poirot puisse enquêter à loisir. Cela d'autant plus que le propriétaire de la bâtisse en question doit bientôt se faire admettre dans cet hôpital et que son épouse est persuadée que le meurtrier va de nouveau frapper et a pris son mari pour prochaine cible.

Voici le cinquième tome des “nouvelles” aventures d'Hercule Poirot, revenu sous la plume de Sophie Hannah, auteure agréée par les ayants droits d'Agatha Christie et par là-même autorisée à inventer des enquêtes menées par le célèbre détective belge.

Une fois encore l'auteure parvient à donner au récit un côté divertissant tout en respectant les attentes du lecteur (peut-être pas des puristes, mais disons d'un lecteur lambda), avec une maison retirée, un groupe de personnes à couteaux tirés et qui semblent tous plus ou moins cacher des secrets, un Hercule Poirot frétillant à l'idée de faire fonctionner ses petites cellules grises et un faire-valoir, en l'occurrence Catchpool, légèrement dépassé et qui en plus ici doit composer avec la présence de sa mère avec laquelle il n'entretient pas vraiment des rapports très amicaux.

A côté de ça, la mécanique semble s'essouffler un peu et Sophie Hannah donne l'impression d'avoir envie d'expédier cette histoire aussi vite que Poirot et Catchpool qui n'ont aucunement envie de s'attarder jusqu'au 25 décembre dans ces lieux déprimants et qui sont bien déterminés à passer Noël à Londres comme initialement prévu.

Tant et si bien que certains indices autour duquel semblait tourner l'intrigue se trouvent n'avoir aucun intérêt lors de la résolution (quid de ce trait de caractère commun entre le mort et l'hôte de Frellingsloe House et qui a visiblement inspiré le titre de l'ouvrage ?). A moins que cela ne soit fait que pour égarer le lecteur et en ce cas on peut dire que cela fonctionne.

Point positif malgré tout, l'identité de l'assassin est réellement une surprise et ce n'est pas celui auquel on s'attendrait. On ne saurait malgré tout trop conseiller de se (re)plonger dans l'oeuvre d'Agatha Christie.

A quelques jours de Noël, Hercule Poirot et son ami, l'inspecteur Catchpool, sont sommés par la mère de ce dernier, Cynthia, de se rendre dans un hôpital du Norfolk. Un meurtre a été commis dans cet établissement. Pendant leur séjour, ils logent dans une propriété battue par les vents.
La propriétaire des lieux craint que son mari, Arnold, soit la prochaine victime. Il doit, en effet, dans la même unité où le meurtre a été commis.
Hercule Poirot doit résoudre l'enquête au plus vite, afin de sauvegarder son Noël: il est hors de question de le fêter dans le Norfolk.

J'ai passé un bon moment de lecture même si j'ai trouvé quelques longueurs pour la première moitié du roman. L'action tarde à se mettre en place et on ne comprend pas bien où l'autrice veut nous amener. Néanmoins, j'ai trouvé cette galerie de portraits fantasque. On y retrouve ma patte d'Agatha Christie.

Puis, tout s'éclaire en quelques pages. le drame se met en place et les acteurs entrent en scène. Hercule Poirot est toujours aussi perspicace et parvient à dévoiler des secrets de famille.

Bref, une bonne lecture mais qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable!

Je remercie les Editions de Masque pour ce SP.

Vous me connaissez, je suis une fan d' Agatha Christie et d' Hercule Poirot.
Alors je me suis dit Pourquoi pas, pourquoi ne pas lire de nouvelles aventures écrites par une autre auteure.

Et bien je suis passée à côté.
Pourtant il y a tout ce que fait un charme de cosy crime: des crimes inexpliqués, en Angleterre, en Campagne, des témoins, des suspects, la mère de l'inspecteur un brin folle, qui se mêle de tout et qui veut que Poirot et son fils passent Noel chez elle.
Or ce ne fut pas pour moi.
Je n'ai pas trop reconnu Poirot et le voir enquêter avec quelqu'un d'autre que son acolyte est désarçonnant.

Enfin, même si je suis passée à côté, je ne m'attendais pas à un tel dénouement, à l'identité du coupable. Donc c'est un plus.

Attention, ceci n'est que mon avis, et ça peut plaire à d'autres.

J'ai cru que c'était un vrai roman d'Agatha Christie (donc écrit par elle), mais non, c'est bien un roman policier avec Hercule Poirot, dans la collection Agatha Christie, mais écrit par Sophie Hannah. Et je trouve que ça se sent.
Ceci écrit, j'ai passé un bon moment en Angleterre, à stresser que nos deux héros (Poirot et son accolyte) n'aient à passer Noël dans cette maison suspendue sur la falaise (et qui va s'écrouler avant 5 ans). J'ai trouvé que Poirot avait parfois des faux airs condescendants de Sherlock Holmes (dites moi si vous avez eu cette impression vous aussi ?), et je n'avais pas trouvé le criminel avant la fin !

J'aime en général beaucoup les enquêtes d'Hercule Poirot, j'avais hâte de voir comment l'autrice le ferait revivre.
Sur le personnage de Poirot lui-même, rien à redire: c'est un exercice difficile et l'autrice s'en est bien sortie, le personnage est bien rendu.
J'ai un peu moins aimé son acolyte, mais cela ne m'a pas gêné. J'ai par contre adoré la mère envahissante de celui-ci, qui apportait une touche de légèreté.
Par contre, j'ai eu beaucoup de mal avec les circonstances de départ de l'intrigue, et cela m'a mise mal à l'aise pour toute ma lecture : Arnold est un malade incurable en phase terminale, et il a décidé avec sa famille qu'il allait emménager en soins palliatifs à la clinique voisine après les gêtes de fin d'année : une situation plutôt glauque pour moi : pour parler brutalement : il va rentrer au mouroir sans espoir d'en sortir, et cela n'a l'air de choquer ni lui, ni sa famille, tout le monde en parle sans émotion. Je suis peut-être trop sensible, mais cela m'a dérangée.
Le déroulement de l'enquête est intéressant, et je n'avais pas deviné le coupable. Il y a quelques longueurs, mais par trop. L'écriture est claire.
Mais je n'ai pas pu apprécier ces aspects positifs à cause de la situation d'Arnold. Dommage.
Service Presse non rémunéré