Au pays des eucalyptus

Nola, jeune femme peu conventionnelle pour son époque, se voit confier un poste d'enseignante à l'autre bout du monde, plus précisément dans l'outback, en Australie.

Arrivée dans ce pays hostile, rigoureux, difficile et dans lequel les femmes ne sont pas très bien vue, elle va devoir se battre pour trouver sa place et se faire respecter.

Au début, rien n'est accueillant, le patron du domaine où elle doit enseigner pensait avoir engagé un homme et non une femme. Quand il comprend le malentendu, il veut absolument la renvoyer. Mais c'est sans compter sur le caractère déterminé de la protagoniste!

Elle décide de rester et de mettre tout en oeuvre pour faire comprendre aux hommes du domaine qu'elle y a sa place.

L'autrice nous livre la difficulté d'être une femme dans le début des années 1900. La protagoniste est bien en avance sur son temps et prône l'égalité homme-femme. Ce qui lui vaut de ne jamais garder une place en tant qu'enseignante dans la bourgeoisie anglaise.

Mais ce qui est encore plus difficile, c'est d'être une femme, étrangère de surcroit, dans l'outback australien!

J'ai beaucoup d'admiration pour cette femme que rien n'arrête. Ses convictions sont plus fortes que tout.

Outre les conditions des femmes, l'autrice traite aussi de la difficulté de la vie des éleveurs bovins dans cette partie de l'Australie. le climat rend l'élevage très difficile car les périodes de sécheresses sont très longues – souvent plusieurs années -.

Les éleveurs sont obligés de trouver des stratagèmes pour hydrater leur bétail. Même eux consomment l'eau de manière très occasionnelle et avec beaucoup de prudence.

Mais la protagoniste va vite comprendre les problèmes rencontrés par ses nouveaux employeurs et fera tout pour les aider à surmonter cela.

De plus, elle s'attache aux enfants auxquels elle enseigne. C'est une raison de plus pour se battre afin de trouver une solution pour sauver le domaine. Car ce domaine, c'est aussi l'avenir de ces enfants.

Je vous invite à lire cette très belle histoire.

Et vous, vous sauriez quitter votre pays et votre confort pour aller travailler à l'autre bout du monde?

Une femme débarque là où c'est un homme que l'on attend. Autant dire que l'accueil n'est donc très pas enthousiaste mais notre héroïne va se battre pour s'imposer.

Ce roman met en scène Nola, une femme indépendante aux idées avant-gardistes. Elle est forte, moderne, pleine de courage, tenace. Elle a du tempérament… Elle m'a plu instantanément.
Quant aux autres personnages, ils ont tous un côté attachant.

La lecture est captivante et dépaysante ; elle emmène le lecteur en Australie et le plonge en immersion totale dans ce merveilleux pays, dans cette culture.

La plume de l'autrice est fluide, agréable et les thématiques abordées m'ont beaucoup plu et intéressé.
Ce fut une très belle lecture !
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Londres, années 1910. Nola Grayson est une jeune institutrice avec des idées un peu trop moderne pour la société londonienne. Après plusieurs renvois, elle se voit proposer un poste en Australie. Elle décide de tenter l'aventure.
Elle arrive dans une partie reculée du bush où son nouvel employeur pense accueillir un instituteur et non une institutrice, c'est donc une déconvenue pour son patron Langford Reinhart. Pour lui, le bush n'est pas fait pour une femme en raison des conditions de vie plutôt difficiles.


Dès les premières pages, j'ai su que j'allais passer un bon moment avec cette fiction historique.

Les descriptions sont belles et nombreuses, si bien que le lecteur est embarqué dans le quotidien plutôt rude du bush australien. On va y retrouver une grande exploitation de bétail, (un peu à l'abandon ), des promenades à cheval, la sécheresse, le manque d'eau pour la vie quotidienne, la rencontre avec des aborigènes.

Nola Grayson est un personnage féminin fort. Elle force l'admiration. Elle met à profit ses connaissances pour faire évoluer la situation de l'exploitation. Elle n'a pas une minute à elle, c'est à peine si elle a le temps de jouer son rôle d'institutrice. Elle en fait même un peu trop pour moi. Chaque jour, il se passe quelque chose et Nola va à chaque fois sauver la situation. C'est sûr qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, mais ça rend l'histoire peu crédible, et un peu longue.

Malgré ce côté un peu too much pour moi, j'ai bien aimé cette immersion en Australie.

Quand j'ai lu le résumé, j'y ai vu des éléments que j'aime beaucoup en ce moment : une femme qui part en Australie. Pourtant je ne rêve pas d'y aller… les bêtes y sont trop grosses ! Mais je trouve que ces histoires me font m'évader et, en ce moment, c'est exactement ce qu'il me faut ! C'est donc avec cette envie d'évasion que j'ai commencer ma lecture.

Nola Grayson est assez en avance sur son temps. Cette jeune enseignante veut montrer aux filles qu'elles ont accès aux mêmes choses que les garçons… Ce qui ne passe pas vraiment au début du XXe siècle !
Renvoyée de chacun de ses postes à cause de ses idées, Nola ne sait plus quoi faire… jusqu'à ce qu'on lui propose un poste au fin fond de l'Australie ! Pour elle, c'est une nouvelle aventure qu'elle veut vivre.
Mais une fois Nola sur place, elle se rend compte qu'elle va devoir faire ses preuves… son patron semble persuadée que les femmes n'ont pas leur place sur ses terres, les conditions de vie y étant très difficiles.

Au début je dois avouer que j'ai eu du mal avec Nola. J'avais l'impression qu'elle voulait trop prouver quelque chose et ça faisait… trop !
Mais une fois qu'elle est en Australie, alors même qu'elle doit faire ses preuves, j'ai adoré son sacré caractère qui m'avait dérangé au début. On ne peut nier que Nola est une battante ! Elle est prête à mettre la main à la pâte, elle ne se démonte pas quand elle a une idée en tête… et elle a l'esprit ouvert !
Sa détermination à s'intégrer dans cet environnement si étranger pour elle est très admirable. C'est quelque chose qui m'a particulièrement plu chez Nola d'ailleurs.

J'ai découvert la plume d'Elizabeth Haran et elle est superbe ! Très addictive, une fois lancée, je ne voyais pas les pages défiler. Elle fait voyager, exactement comme je le souhaitais.
J'ai aimé toutes les intrigues qu'elle a mis dans son histoire, c'est d'ailleurs pour cela que je n'arrivais pas à lâcher ma lecture. Je voulais voir quelle gaffe allait faire Nola, comment elle allait s'en sortir… et tellement d'autres choses ! Mais je préfère ne pas trop en dire, j'aurais peur de spoiler !

C'est une histoire qui est dans la même veine que les sagas d'Anna Jacobs… et comme je l'ai déjà dit, je les adore ! Donc si vous aimez également Anna Jacobs, vous pouvez lire cette histoire sans hésiter !

C'est donc une belle découverte ! Je lirais d'autres romans d'Elizabeth Haran s'il y a d'autres traductions, ça c'est sûr.
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Dans les années 1910, nous retrouvons Nola, une jeune femme anglaise dans la belle ville de Londres.

Nola est institutrice pour des familles pour la plupart aristocrates. Cela ne se passe pas pour le mieux ! Les valeurs de Nola ne sont pas en adéquation avec ses employeurs et une grande partie de la société londonienne.

En effet, malgré son interêt inépuisable pour les enfants, Nola prône également l'émancipation de la femme à la recherche d'une égalité entre les hommes et les femmes. Elle le met bien évidemment en pratique avec ses petits protégés, ce qui n'est pas au goûts des parents.
Elle se fait donc renvoyer successivement de familles en familles.

Une opportunité la conduira en Australie, une famille d'un coin retiré du pays, dans l'outback est à la recherche d'un instituteur.

Le voyage sera long et éprouvant mais Nola compte bien pouvoir trouver sa place dans ce nouvel environnement totalement reculé.

Son accueil sera pour le moins glacial, en effet, ses employeurs s'attendaient à un homme…les femmes n'étant pas les bienvenus.

Nola fera alors preuve d'une grande détermination pour faire sa place et démontrer ses grandes qualités.

Le récit est centré sur elle et ses nombreuses péripéties.
Sa survie en milieu hostile ne sera pas de tout repos mais elle saura garder en tête sa volonté à défendre ses valeurs.

C'était une belle histoire très dépaysante. J'ai aimé la plume de l'auteure et la construction de l'histoire mais j'ai tout de même été un peu déçue par l'enchainement successifs d'évènements subies par Nola. J'ai trouvé ça un peu redondant.

Cela reste une belle découverte et je remercie Netgalley et les éditions Archipel de m'en avoir fait profiter.

Au milieu des infos toujours plus sombres de cet hiver européen 2021 (coronavirus, froid, vaccin trop lent, couvre-feu, blablabla), les éditions L'Archipel sortent un roman d'Elizabeth Haran, qui fait du bien par où il passe. La "spécialité" de l'auteure, non, pas les andouillettes au vin blanc, non, pas la blanquette de veau, mais l'Australie. Oui, l'Australie, rêve de nombre d'entre nous, pays chaud (vous les voyez les 20 cm de neige dehors pendant que Madame Aigre-Douce rédige), à L Histoire prenante, aux paysages sans doute magiques et à la sécheresse intense.
C'est surtout à cette sécheresse, et à l'étroitesse apparente des mentalités des habitants de l'outback australien, que va être confrontée Nola. Nola, c'est une jeune, grande, imposante institutrice anglaise. Elle est surtout un peu grande-gueule, comme on dirait aujourd'hui, émancipée, et pour l'affirmation des femmes. En 2021, ça passe crème. Mais Nola, et ce roman, sont en 1910. Et à cette époque-là, au sein de la bonne société anglaise, ça pique un peu. Nola se fait donc virer de plusieurs demeures où elle enseigne aux filles comme aux garçons, jusqu'à ce que, à bout de propositions d'emploi pour elle, son boss l'envoie en Australie. Il a en effet reçu une demande du domaine Reinhart, qui cherche un percepteur pour les trois enfants du régisseur. Toi, lecteur, tu sais qu'ils attendent en fait un homme sur ce domaine, pour prendre en charge l'éducation des enfants et se montrer apte à différentes tâches sur l'exploitation. Et tu sais aussi que c'est Nola qui y va. Mdr. Donc tu t'attends bien aux problèmes qu'elle va rencontrer...
Après un voyage chargé de péripéties, l'arrivée de Nola déclenche déjà une petite tempête dans la minuscule ville d'où elle prend le départ en diligence pour le domaine. Alors quand elle arrive sur son lieu de travail, c'est l'apocalypse. le vieux propriétaire, malade, solitaire, pleurant encore sa femme après une dizaine d'années, en est tout retourné, le régisseur père des enfants dont Nola aura la charge fait gravement la gueule, un des employés se positionne direct pour de futures fiançailles... Ben oui quoi, des femmes, il n'y en a pas beaucoup dans le coin. Mais la charmante écriture et les belles descriptions d'Elizabeth Haran vont nous accompagner, nous, lecteurs (surtout lectrices sur ce coup-là sans doute) lors des efforts de Nola pour s'impliquer dans la vie du domaine, aller à la rencontre des tribus aborigènes qui l'entourent, débourer un cheval récalcitrant, apporter sa contribution pour sauver le cheptel et combattre la sécheresse, s'occuper des enfants, bref : gagner et tenir sa place. Les quelques répétitions et passages un peu plus poussifs s'effacent car le courage de Nola fait rêver et voyager. Madame Aigre-Douce s'est sentie fière pour elle, pour sa force et ce qu'elle accomplit. Et une petite bouffée de fierté, la peau brûlée par le soleil d'Australie, le nez plein du parfum des eucalyptus, quand tu es en legging dans ton canap', avec un après-midi tout gris pourri dehors, ça fait pas de mal !
Les autres romans d'Elizabeth Haran, Au pays du soleil rouge et Etoiles dans le ciel du Sud, se concentrent sur le même sujet : de jeunes femmes de la bonne société anglaise sont poussées par les circonstances à émigrer en Australie. Madame Aigre-Douce se laissera sans doute de nouveau tenter par un des deux autres, pour de petites vacances par exemple. Faites-en donc de même pour vous évader quelques heures...
Conclusion : Un petit peu de féminisme, un petit peu de nature writing, un petit peu de saga familiale, un petit peu de mystère, un petit peu d'aventure. Des petits peu qui font un tout agréable à lire et un beau roman d'évasion.
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Nola est une institutrice anglaise en avance sur son temps. Alors qu'en Angleterre elle bouscule la bourgeoisie et se fait renvoyer une énième fois, son employeur va lui proposer une place dans une famille en Australie. Nola accepte mais va se confronter à la misogynie de ses nouveaux employeurs.

C'est un roman léger et pleins d'entrain. Les multiples péripéties qui arrivent à Nola sont agréables à lire, on passe un bon moment.
J'ai apprécié ma lecture.

Au pays des eucalyptus - Elizabeth Haran

Ce fut une belle découverte que ce joli roman qui se déroule au fin fond de l'outback australien. Un petit coup de coeur qui a su se faire apprécier de plus en plus au fil des pages.
Nola Grayson, institutrice de caractère, est embauchée et quitte son Angleterre natale pour des terres méconnues et peu plaisantes : les terres australiennes. Son tempérament de feu ne va avoir de cesse d'être remarqué, dans une contrée où les hommes sont en nombres et les femmes se font rares. N'en déplaisent à ses employeurs, ils vont devoir vivre avec en espérant qu'elle démissionne et parte devant la dureté de la vie dans la campagne désertique d'Australie. C'est mal connaître Nola, qui va se faire remarquer et conquérir doucement mais surement les coeurs des hommes les plus durs et fermés face à la gente féminine : le redoutable M. Reinhart et celui qu'il considère comme son fils, Galen.

J'ai vraiment énormément apprecié l'histoire et l'ambiance dépeinte dans le roman. Je m'y suis cru pendant tout du long et me suis imaginée l'environnement hostile et sauvage de l'outback. J'ai tout de suite été emporté par l'esprit vif et écorché de Nola. Sa force et sa détermination à rebondir à tout sont à couper le souffle. Je me suis prise d'affection pour elle et pour Galen malgré le mystère qui plane autour de lui et son caractère fermé. Je me suis laissée bercée par les longues nuits étoilées et les péripéties de Nola.
L'écriture est fluide et nous emporte dans l'univers australien de l'époque dans sa simplicité la plus pure. Ce retour à la terre et aux sources est d'un apaisement immense et la tribu indienne y contribue grandement.
Ce roman m'aura fait un bien fou et je ne peux que vous le recommander! Partez à la découvertes des terres australiennes et tout leur secret.

Ce roman a été parfait pour me faire voyager et me détendre après une précédente lecture qui m'avait beaucoup fait cogiter.

1910, les mentalités toujours strictes et masculines ne sont pas prêtes pour se confronter au fort caractère plein de modernité de Nola.

Ses méthodes d'enseignement ne plaisent pas et pourtant elle a un grand coeur. Après des déboires dans ses emplois précédents, son employeur lui propose un emploi de l'autre côté du monde. L'Australie !

Elle accepte et découvre un tout autre monde avec des règles nouvelles et un climat rude.

Chaleur insoutenable. Sécheresse interminable. Petites bêtes envahissantes.

L'histoire et l'intrigue sont bien menées, on découvre les paysages et les habitants en même temps que Nola et autant dire que parfois elle a été reçu sans grandes effusions.

Mais jamais elle n'abandonne et continue de vouloir aider au mieux de ses capacités.

J'ai apprécié ma lecture avec style fluide et agréable à lire.

Vous connaissez ?

Quel bonheur de suivre les aventures de Nola ! On découvre, dans ce roman, une femme au caractère bien trempé qui décide de partir enseigner en Australie, très loin de son Angleterre natale. J'ai adoré découvrir, au fil des pages, le quotidien des fermiers Australiens au début des années 1900 (on retrouve l'ambiance de l'excellent roman de Colleen McCullough "Les oiseaux se cachent pour mourir"). A peine les premiers chapitres lus, j'étais déjà accro à cette famille si attachante et à cette institutrice au grand coeur. Très belle découverte. Dépaysement garanti !