La huitième vie

Nous sommes en 1917 en Géorgie où vit la famille Iachi, célèbre pour sa recette de chocolat chaud adorée de tous et inventée par le patriarche, chocolatier de renom. Sa fille Stasia ne rêve pas de prendre le relais mais plutôt de devenir danseuse étoile à Paris. Mais ce qu'elle ignore c'est que la révolution bolchévique est en marche et s'apprête à ébranler son pays ainsi que son avenir. C'est des décennies plus tard, en 2006, que nous découvrons son arrière-petite-fille Brilka qui vient de fuguer. Pourquoi ? Comment ? C'est ce que sa tante tente de découvrir en partant à sa recherche. En chemin elle entreprend d'écrire l'histoire familiale sur six générations afin que Brilka comprenne et puisse peut-être échapper à la malédiction chocolatée qui les a tous touchés.



Le résumé m'attirait énormément et pourtant ce roman a été une énorme déception pour moi ... Les secrets de cette famille autant que la malédiction chocolatée sont relégués au millionième plan, laissant toute la place à d'innombrables explications géopolitiques sur la construction du pays qui sont certes très intéressantes mais pas sur 1200 pages. Oui oui vous avez bien lu ... 1200 pages écrites en pattes de mouche, sans chapitres ni aération. Il n'y a que les 7 livres qui composent le roman qui marquent des coupures. Il est donc impossible de ne pas s'arrêter en plein milieu et cela m'a beaucoup gênée aussi 😔 Je me suis sentie noyée, pour ne pas dire submergée, de dates, de chiffres, de personnages de l'Histoire, si bien que je suis passée totalement à côté de ma lecture. Je me suis accrochée mais j'avoue en toute honnêteté avoir lu les 300 dernières pages en diagonale tant j'avais la migraine et je voyais que de toute façon il n'allait rien se passer d'intéressant à mon sens. La fin m'a d'ailleurs encore plus déçue car ce n'en est pas vraiment une, ce qui m'a amené à me dire : ok tout ça pour ça ? J'ai horreur de ce sentiment ! Une déception donc et j'en suis désolée car le fait de mettre en avant des femmes et leurs destins respectifs était une bonne idée et j'ai aimé les rares dialogues mais ils étaient trop peu nombreux. Je remercie tout de même la maison d'édition pour la découverte car j'ai appris plein de choses sur la Géorgie malgré tout !

4eme de couverture :
« Géorgie 1917. Fille d'un chocolatier de génie, Stasia rêve de devenir danseuse étoile à paris.Son pére aurait voulu qu'elle épouse un brillant officier, Simon Iachi. Alors que Stasia est sur le point de renoncer à ses aspirations, la révolution bolchévique se propage…
Allemagne , 2006. Brilka, l'arrière-cousin petite fille de Stasia, a fugué. Partant à sa recherche, sa tante entreprend d'écrire l'incroyable histoire de leur famille. En révélant les destins tragiques des Iachi, elle libérera peut être la jeune Brilka de la malédiction qui semble peser sur eux depuis plus d'un siècle… »

💝 Prometteur n'est-ce pas?
Et bien n'y allons pas par 4 chemins : ce fut un flop et même un abandon. 🤷‍♀️
Ce fut une lecture laborieuse de par le style particulier du livre. Il n'a a pas de chapitres mais des « livres » : 8 au total de de longueur totalement inégale. (Et parce que les 1200 pages sont écrites tout petit !) 🔍
Ensuite j'ai trouvé le style lourd, voire pompeux par moment, des descriptions à n'en plus finir, quasi pas de dialogues.
Et surtout la « promesse » de la 4eme de couverture pas du tout tenue! Pour moi ce livre est plus un manuel d'histoire de construction de l'ex URSS que l'histoire d'une famille de chocolatier. 🍫
Ce n'est pas inintéressant mais ce n'était pas ce à quoi je m'attendais et, surtout, ce n'est pas du tout ce que j'ai envie de lire en ce moment!