Je ne connaissais
André Hardellet que pour avoir lu son nom dans des romans d'
Alphonse Boudard qui l'appellait :"Dédé
Hardellet, le poète", je savais aussi qu'on lui devait le texte de la chanson de
Guy Béart : "Bal chez Temporel", mais je ne l'avais jamais lu.
C'est avec ce singulier roman que je découvre sa plume.
Singulier, car, chronique de la vie d'une petite communauté, celle de la pension de famille de Mme Temporel (tiens !?), mâtinée d'épisodes d'ambiance "Série Noire" et avec une petite touche de fantastique, avec un inventeur que n'auraient pas renié
Gaston Leroux ou
Jacques Spitz.
Le personnage central, le peintre Stève (Stéphane) Masson, est intrigué par un nouveau pensionnaire, Swaine vieil homme d'aspect insignifiant, mais qui cache une étonnante trouvaille.
Je n'en dirai pas trop de l'intrigue, mais elle est habilement menée dans ce court roman.
La fin, au demeurant très logique, m'a laissé un petit goût amer. Mais, l'amertume de cette conclusion, ne gâche pas le plaisir de lecture de cet auteur talentueux, dont il convient d'entretenir la mémoire..!
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